Recherche


Je pourrais difficilement cacher ma fierté à propos du site REFLEXIONS de l’ULg, qui rend hommage aux chercheurs de notre Université et, à travers eux, à la recherche scientifique en général.
C’est, à ma connaissance, le premier site francophone du genre et il est d’une classe et d’une qualité exceptionnelles.
Reflexion, sans accent pour les anglophones (le site est entièrement bilingue) et avec un x pour les francophones, il en faut pour tout le monde.
Reflexion, pour le double sens de réfléchir (penser, chercher à comprendre) et réfléchir (être le reflet de ce qui se fait à l’université).

Il y a quelques années, l’idée m’était venue que, si les missions majeures de l’université étaient la recherche et l’enseignement, c’est-à-dire la création du savoir et sa transmission, nous devrions mieux faire connaître les travaux de nos chercheurs, dans un langage compréhensible par tous et avec des outils d’explication modernes. De plus, on devrait pouvoir donner ces explications à différents niveaux pour un public très varié. L’internet se prête parfaitement à cet exercice.
Bien évidemment, ceci ne remplace en rien la publication ciblée pour les spécialistes du domaine et la communauté scientifique avertie et compétente.

On dira que cela confine chez moi à l’obsession, mais je suis convaincu que REFLEXIONS s’inscrit très exactement dans la ligne de la diffusion des résultats de la recherche en accès libre pour chacun, il est le parfait exemple « grand public » de l’Open Access.
Et c’est bien normal. La très grande majorité des recherches fondamentales réalisées dans une institution comme la nôtre le sont grâce à des subventions publiques. Il est donc normal que le contribuable qui a, même sans le savoir, subventionné nos recherches, puisse être informé clairement et de manière compréhensible, sur ce qui est advenu de sa contribution.
C’est le principe même de l’OA, sans doute encore plus compréhensible dans ce cas.

Le travail est gigantesque et, même en l’état actuel, suscite l’admiration. C’est pourquoi je rends ici hommage à Henri Dupuis et à son équipe, car nous avons voulu qu’un site aussi important pour nous que celui-là repose à la fois sur l’expertise des chercheurs et sur celle de professionnels du journalisme de vulgarisation. J’encourage d’autres chercheurs et d’autres journalistes à se lancer dans l’aventure. Quoi de plus enthousiasmant pour un chercheur ou une équipe de recherche que de voir ses recherches exposées de la sorte et comprises par tous, au moins dans ses principes et dans la mesure où elles contribuent utilement au progrès des connaissances, non seulement des spécialistes, mais de tout le monde ?

Mais ce qui vous convaincra le mieux de l’intérêt de ce site, c’est encore d’y aller vous-même.

Certains me reprochent gentiment de défendre mon université comme un tigre ses petits. Sans doute n’ont-ils pas tort. Il serait bien dommage qu’il n’en fût point ainsi.

Mais si je suis prompt à embrocher l’un ou l’autre chercheur d’une autre université qui tire de ses travaux des conclusions hâtives ou excessives, ou l’un ou l’autre journaliste qui fait écho à de telles études sans grand discernement — ça m’est arrivé quelques fois ces derniers temps, je le reconnais ! — je dois aussi savoir réagir lorsque des énormités émanent de ma propre Institution.

Ce vendredi, annonce-t-on, le Vif/L’Express sortira un article basé sur les calculs d’un chercheur de l’ULg qui a passé son temps à évaluer la quantité de CO2 qui sera émise dans l’atmosphère lors du Grand Prix de Formule 1 à Francorchamps ce week-end : 8.500 tonnes selon lui.

On aime ou on n’aime pas la F1, peu importe. Mais ici encore, que penser de la rigueur scientifique d’une étude qui jette en pâture au public des données qui mélangent allègrement les émissions de gaz par les bolides en course et celle des spectateurs venus sur le site en voiture. Ceux-ci produiraient à eux seuls 82 % de ce montant…
Si l’on enlève de ce qui reste les émissions de la presse et ses 500 journalistes (7,4 % du total) et les équipes techniques (5,9 %), la course de F1 proprement dite ne rejettera que… 0,64 %. Dérisoire.

Soyons clair : je ne remets pas en question la rigueur éventuelle du calcul, mais comme chaque fois, l’usage qui en est fait et le propos qu’on lui fait servir. Je me réjouis de lire l’article. Ou je me trompe fort, ou il fustigera les nuisances de la F1. Car exprimé en tonnes, moins de 1 % peut faire grosse impression.

Mais peut-être au contraire posera-t-il judicieusement la question de savoir quelles sont, par comparaison, les émissions lors du passage d’une étape du tour de France ou lors d’un match Standard-Anderlecht ou d’un concert des Rolling Stones… Ou sur l’autoroute de la mer par un beau week-end ensoleillé.

Tout problème mal posé génère des réponses inutiles. La vraie question est celle de l’automobile de chacun, la course elle-même ne polluant même pas 100 fois moins que le public qui vient la voir !

Et pour être complet, notre chercheur a-t-il compté l’électricité dépensée par le demi milliard de téléviseurs qui vont être allumés à cette occasion et diffuser dans le monde entier une image positive de la Wallonie ?

L’Internet va décidément révolutionner la Recherche. C’est d’ailleurs exactement pour cela qu’il a été inventé, même si les autres applications plus profanes en ont fait l’outil universel qu’il est rapidement devenu!

Les blogs ont permis une expression large et libre, nullement intrusive et facilement accessible. Ils permettent même aux recteurs d’universités de s’exprimer!
Les sites de photos, puis maintenant de vidéos ouvrent également des horizons sans limites.

A voir, l’expérience timide mais intéressante lancée par un de nos collègues de l’UCL: la description d’une recherche en vidéo.
Mais bien sur, on va bientôt aller beaucoup plus loin. On peut imaginer la mise en vidéo des expériences elles-mêmes, de la réflexion scientifique, de l’élaboration des protocoles de travail, bref, un véritable suivi de l’aventure scientifique et une manière plus directe, plus « crue » de communiquer le cheminement intellectuel et pratique de la Recherche. Des blogs apparaissent déjà au sein des réseaux de chercheurs et dans le domaine de la vulgarisation.

On n’ose imaginer les perspectives de communication scientifique qu’apporte un tel outil, le contact infiniment plus proche avec le chercheur et son travail, le dialogue et la confrontation des résultats en temps réel, la visualisation par tous de l’expérimentation même, avant la lecture de la relation aseptisée qu’en fait la publication au sens classique du terme: l’article sur papier.
Au moment où on se lance dans le podcasting pour les enseignements — l’expérience est tentée à l’ULg et va se développer considérablement — pourquoi pas en Recherche également? La publication de podcasts et de videocasts par le Museum of Science de Boston en donne déjà un parfum intéressant, de même que le vidéogramme sur l’évolution de l’American Association for the Advancement of Science.

Le rôle du site web « REFLEXIONS » de l’ULg sera proche de celui-là. Il mettra les chercheurs et leur recherche en évidence et contiendra des démonstrations filmées bien plus informatives, dans certains domaines, que l’information « papier » qui, même assortie de photos ou de schémas, reste incomplète à l’heure de la vidéo.

Mais à côté de ces magazines « policés » de synthèse, on verra aussi se développer des « griffonnages » en vidéo, des billets filmés que pourront diffuser les chercheurs pour partager entre eux les « trucs » de laboratoire ou la progression de leurs travaux et ainsi inventer une toute nouvelle forme de communication en matière de recherche.

Toutes ces approches nouvelles vont secouer sérieusement le monde des chercheurs. On objectera que le peer reviewing doit rester présent et on aura raison, on regrettera les facteurs d’impact et on aura tort. Mais quoi qu’il en soit, qu’on aime ou non, qu’on soit aventureux ou nostalgique, on n’aura bientôt d’autre choix que celui de s’adapter aux nouveaux moyens de communication, sous peine de s’enterrer dans un immobilisme poussiéreux et obsolète et de perdre pied dans la déferlante médiatique.

Préparons-nous au changement. Vite.

Hier, l’Association Canadienne des Bibliothèques (CLA) annonçait son passage à l’Open Access, mettant ainsi en accès libre pratiquement toute sa propriété intellectuelle digitalisée. L’accès sera immédiat pour l’ensemble des publications de la CLA (à l’exception de Feliciter (durée de l’embargo: 1 numéro) et des monographies. La politique d’embargo sera revue après une année. Les monographies seront examinées au cas par cas. La CLA encourage ses membres à auto-archiver leurs publications dans des dépôts institutionnels (l’équivalent de notre Digithèque ULg) ou disciplinaires (sociétés savantes). La CLA s’engage également à veiller à la conservation par les auteurs de leurs droits, en encourageant le « Creative Commons licensing » ou les accords editeur-auteur qui promeuvent l’accès libre.

Pour rappel, nous aurons le plaisir de présenter la Digithèque ULg à toute la communauté universitaire le jeudi 5 juillet de 12 h 30 à 13 h 30 aux amphithéâtres de l’Europe (salle 204).

En effet, sur ma proposition, le Conseil d’Administration du 23 mai dernier décidait de créer la Digithèque ULg. Elle assurera deux fonctions.
- La première consistera en une bibliographie institutionnelle qui deviendra désormais la liste officielle des publications de chaque membre de l’ULg depuis 2002. Elle sera utilisée pour toutes leurs candidatures officielles à des postes ou promotions au sein de l’ULg, pour les candidats internes, évidemment. Elle constituera également un inventaire précieux des publications de l’Université, des ses Facultés ainsi que de ses Départements et Centres de recherche.
- La deuxième sera un dépôt institutionnel Open Access où l’on trouvera la version électronique intégrale des articles publiés par les membres de l’ULg depuis 2002, selon le principe de l’Immediate-Deposit/Optional-Access (ID/OA) déjà décrit dans ces pages. Ce dépôt donnera à nos publications une diffusion extraordinairement large, par son référençage sur les grands moteurs de recherche du web ainsi que sur les moteurs de recherche spécifiques des publications scientifiques.

Au passage, j’en profite pour remercier et féliciter toute l’équipe du Réseau des Bibliothèques de l’ULg qui se consacre depuis près de deux ans à ce projet, en plus des tâches qui lui sont normalement confiées, et qui a abouti à ce remarquable résultat.

A ceux qui penseront qu’il s’agit là d’une « tracasserie administrative de plus », je répondrai qu’il n’en est rien et que cette initiative permettra une bien meilleure visibilité de notre Institution sur le plan de sa production scientifique, visibilité dont chacun bénéficiera, bien entendu. En effet, on ne peut, jusqu’aujourd’hui, que déplorer le peu d’information que notre Université — et elle n’est pas la seule — rend aisément accessible à propos d’une de ses missions essentielles, la production du savoir.

Rendez-vous donc aux membres de l’ULg, jeudi à 12h30, pour en apprendre plus sur les nombreux avantages et caractéristiques de ce nouvel outil au service de tous et qui place notre Université dans le peloton de tête mondial (22 universités dans le monde à ce jour — si on compte l’Université de Californie pour une seule — dont 14 en Europe) en cette matière.

Voici un remarquable article d’Alma Swan qui vient tout juste de sortir dans American Scientist: « Open Access and the Progress of Science. The power to transform research communication may be at each scientist’s fingertips ». Un exposé clair de la question de l’OA aujourd’hui.

Nouvelle toute fraîche: le Fonds de la Recherche Scientifique flamand, le FWO, adhère au principe de l’auto-archivage institutionnel obligatoire.
« Following the Berlin Declaration of 2003 for the promotion of free access to scientific knowledge and cultural heritage, beneficiaries of FWO projects, mandates and credits must deposit the publications that result from FWO subsidies in a public « Open Access » database, at the latest one year from publication date, in order to effect greater impact and valorization of their work. Researchers are also advised to deposit their other publications in such an « Open Access » database, together with the research data that resulted in these publications. »
Il ne franchit toutefois pas le cap de l’ID/OA, le dépôt immédiat obligatoire, même en accès fermé, mais c’est un premier pas intéressant. Il serait bien que le FNRS prenne la même direction, et même directement celle de l’ID/OA, je m’y emploie de mon mieux.

Les Presses de l’Université de Chicago autorisent l’OA « vert » (dépôt institutionnel)

Pour rappel, l’ID/OA obligatoire impose l’archivage immédiat de toutes les publications, que ce soit avec ou sans accès libre, selon ce qu’admet l’éditeur.
Dans le cas où l’accès est fermé, il le reste jusqu’à la date la plus proche à laquelle l’éditeur autorise la mise en OA (généralement 6 mois, parfois 1 an, au pire, jamais!) mais pendant ce temps, l’article est référencé, assorti de mots-clés, donc repérable par les moteurs de recherche tels que
Google Scholar ou OAIster, et fait l’objet de l’envoi d’un tiré-à-part électronique sur demande. Le plus sûr chemin vers le passage généralisé de la Science vers l’OA. Le but ultime.

Dans le monde entier, 23 institutions universitaires ou de recherche dont l’ULg, seule belge, ont aujourd’hui adopté la formule de l’archivage institutionnel obligatoire (Green OA Self-Archiving Mandates): 9 institutions, 3 départements, 11 organismes subsidiants, y compris l’European Research Council). Six autres sont en passe de franchir le pas.
C’est lent, par rapport au nombre de signataires de la Déclaration de Berlin, mais c’est déjà un résultat, considérant la difficulté de mise en place du système et son caractère obligatoire, donc peu sympathique a priori. Mais il est clair que la même action, sur base volontaire, ne marche pas, comme l’explique fort bien Alma Swan.

Tout se complique… Certains veulent faire payer le Green Open Access. Un comble !

• Une expérience en matière d’archivage de publications et une réflexion de fond d’un de nos bibliothécaires sur l’OA Gold et Green.
• Une initiative intéressante d’un groupe de contact FNRS.
• L’INIST (Institut de l’Information Scientifique et Technique du CNRS) commente la signature par les recteurs belges de la déclaration de Berlin.
• La Commission européenne a organisé en février dernier, à Bruxelles, une conférence : « Scientific Publishing in the European Research Area Access, Dissemination and preservation in the digital age ». On y ressent un intérêt indéniable pour l’OA, mais encore beaucoup de frilosité. Le modèle économique interpelle et intrigue.
• Après avoir été favorable à l’archivage des articles scientifiques en OA sur base volontaire, le directeur des National Institutes of Health (NIH) aux USA, Elias Zerhouni, opte pour le caractère obligatoire du « chemin vert ». Il se dit maintenant persuadé que c’est le seul moyen de mettre réellement en ligne les résultats de la recherche. La bonne volonté ne suffit pas.
• Le très respecté journal médical britannique Lancet accuse sa maison d’édition-mère Reed Elsevier d’implication dans le marché international des armes. Pour l’occasion, il rompt avec l’attitude intransigeante d’opposition d’Elsevier à l’OA et met en accès libre immédiat 7 lettres condamnant l’attitude de la maison multinationale d’édition qui est en contradiction avec les valeurs de santé et de bien public du journal.

Les Etats-Unis se lancent dans le combat de l’Open Access: une pétition (Petition for Public Access to Publicly Funded Research in the United States) calquée sur l’européenne (celle que nous avons si massivement signée à l’ULg) a été lancée aux USA. En une semaine, elle a déjà récolté près de 2.000 signatures.
Encouragez donc vos collègues, collaborateurs et connaissances aux USA à la signer !

Les commentaires abondent sur le billet du 25 février et sur celui du 10 mars !

Lecture recommandée: une étude d’Alma Swan sur les comportements des universitaires face au dépôt institutionnel obligatoire.
Egalement intéressant: une analyse de l’échec relatif du dépôt institutionnel non obligatoire de Cornell University.

Recommandation: un outil précieux en harmonie avec la philosophie de l’Open Access et développé par Nature: Connotea, un système gratuit de référençage bibliographique en ligne extrêmement simple et pratique, partageable et universel, accessible de partout.

« Trojan Horses are not to be embraced but to be exposed and resisted ».
Stevan Harnad

Le seul moyen de contrer le Cheval de Troie de l’Open Choice, c’est de rendre obligatoire le dépôt institutionnel, et optionnelle la mise en accès libre. Toutes les publications (il s’agit ici seulement des articles) seront donc enregistrées dans la Digithèque ULg et elles seront mise en OA dès que possible, sur décision de l’auteur et en fonction des contraintes auxquelles il se sera soumis pour publier.
ceci permettra d’emblée et à tout moment, un accès aux métadonnées et informations variées (titre, auteurs, renseignements divers), éventuellement l’abstract si c’est autorisé ainsi que les références bibliographiques complètes. Chaque université est en droit d’exiger ces informations de la part de ses membres et c’est donc la direction que nous prendrons à l’ULg.

Il s’agira donc bien d’une obligation, celle de l’Immediate-Deposit/Optional-Access (ID/OA) prôné par Harnad.
1. Toute publication devra être déposée.
2. L’accès au dépôt institutionnel sera, par défaut, fermé, sauf si l’ouverture est autorisée. En cas de doute, l’accès restera fermé afin de ne pas créer de provocation vis-à-vis des éditeurs. Aucune querelle n’aura donc lieu.
3. Sur le serveur de la Digithèque ULg, un bouton « DEMANDE DE TIRE-A-PART PAR COURRIEL »/ »REQUEST E-PRINT » sera installé et permettra l’envoi individuel, toujours libre de droits, lui.
4. Dès que les conditions seront remplies, l’auteur demandera la mise en OA.

Qu’allons-nous archiver ?
Idéalement, tout article considéré par l’auteur comme en version définitive, après revue par des pairs et accepté pour publication par un éditeur (papier et/ou électronique).
L’auteur enverra cette version électroniquement à la Digithèque ULg en certifiant qu’il en est à ce stade.

Pourquoi rendre l’autoarchivage institutionnel obligatoire ?
Pour maximiser les chances d’accessibilité universelle des travaux de recherche de l’Université, donc leur impact.

Où vaut-il mieux archiver ?
Dans la Digithèque ULg.
Il n’est pas recommandé de le faire dans des dépôts que l’on ne maîtrise pas à l’échelle institutionnelle, même s’il s’agit de dépôts disciplinaires, thématiques, offerts par des organismes finançants ou même nationaux, encore moins dans des dépôts gérés par les éditeurs eux-mêmes. De tels dépôts peuvent être utilisés, mais uniquement si l’article est préalablement versé à la Digithèque ULg, d’où il peut être envoyé vers un dépôt externe.

Quand faut-il archiver ?
Immédiatement dès réception de l’acceptation pour publication par le journal.
Tout délai éventuel ne doit porter que sur la mise en accès libre. Dans ce cas et pendant toute la durée de ce délai, l’article est en « Accès Fermé », seul l’ (les) auteur(s) a (ont) accès à l’article dans la Digithèque ULg.
Dans tous les cas (Accès libre ou fermé), les métadonnées sont immédiatement accessibles à tout navigateur sur l’internet, ce qui permet à chacun, où qu’il soit, de demander un tiré-à-part à l’auteur qui pourra l’envoyer par courriel, éventuellement automatiquement s’il le désire, tant que l’accès libre ne sera pas ouvert.

L’expérience des institutions qui pratiquent cette méthode est que pratiquement 100 % d’auto-archivage sont atteints en 2 à 3 ans si la mesure est obligatoire, alors qu’on ne dépasse jamais les 15 % si elle reste optionnelle.

Les dispositions correspondant à ce projet seront diffusées à la communauté universitaire dès que l’accès à la Digithèque sera possible.

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