Hier, l’Association Canadienne des Bibliothèques (CLA) annonçait son passage à l’Open Access, mettant ainsi en accès libre pratiquement toute sa propriété intellectuelle digitalisée. L’accès sera immédiat pour l’ensemble des publications de la CLA (à l’exception de Feliciter (durée de l’embargo: 1 numéro) et des monographies. La politique d’embargo sera revue après une année. Les monographies seront examinées au cas par cas. La CLA encourage ses membres à auto-archiver leurs publications dans des dépôts institutionnels (l’équivalent de notre Digithèque ULg) ou disciplinaires (sociétés savantes). La CLA s’engage également à veiller à la conservation par les auteurs de leurs droits, en encourageant le « Creative Commons licensing » ou les accords editeur-auteur qui promeuvent l’accès libre.

Pour rappel, nous aurons le plaisir de présenter la Digithèque ULg à toute la communauté universitaire le jeudi 5 juillet de 12 h 30 à 13 h 30 aux amphithéâtres de l’Europe (salle 204).

En effet, sur ma proposition, le Conseil d’Administration du 23 mai dernier décidait de créer la Digithèque ULg. Elle assurera deux fonctions.
- La première consistera en une bibliographie institutionnelle qui deviendra désormais la liste officielle des publications de chaque membre de l’ULg depuis 2002. Elle sera utilisée pour toutes leurs candidatures officielles à des postes ou promotions au sein de l’ULg, pour les candidats internes, évidemment. Elle constituera également un inventaire précieux des publications de l’Université, des ses Facultés ainsi que de ses Départements et Centres de recherche.
- La deuxième sera un dépôt institutionnel Open Access où l’on trouvera la version électronique intégrale des articles publiés par les membres de l’ULg depuis 2002, selon le principe de l’Immediate-Deposit/Optional-Access (ID/OA) déjà décrit dans ces pages. Ce dépôt donnera à nos publications une diffusion extraordinairement large, par son référençage sur les grands moteurs de recherche du web ainsi que sur les moteurs de recherche spécifiques des publications scientifiques.

Au passage, j’en profite pour remercier et féliciter toute l’équipe du Réseau des Bibliothèques de l’ULg qui se consacre depuis près de deux ans à ce projet, en plus des tâches qui lui sont normalement confiées, et qui a abouti à ce remarquable résultat.

A ceux qui penseront qu’il s’agit là d’une « tracasserie administrative de plus », je répondrai qu’il n’en est rien et que cette initiative permettra une bien meilleure visibilité de notre Institution sur le plan de sa production scientifique, visibilité dont chacun bénéficiera, bien entendu. En effet, on ne peut, jusqu’aujourd’hui, que déplorer le peu d’information que notre Université — et elle n’est pas la seule — rend aisément accessible à propos d’une de ses missions essentielles, la production du savoir.

Rendez-vous donc aux membres de l’ULg, jeudi à 12h30, pour en apprendre plus sur les nombreux avantages et caractéristiques de ce nouvel outil au service de tous et qui place notre Université dans le peloton de tête mondial (22 universités dans le monde à ce jour — si on compte l’Université de Californie pour une seule — dont 14 en Europe) en cette matière.