Voici un remarquable article d’Alma Swan qui vient tout juste de sortir dans American Scientist: « Open Access and the Progress of Science. The power to transform research communication may be at each scientist’s fingertips ». Un exposé clair de la question de l’OA aujourd’hui.

Nouvelle toute fraîche: le Fonds de la Recherche Scientifique flamand, le FWO, adhère au principe de l’auto-archivage institutionnel obligatoire.
« Following the Berlin Declaration of 2003 for the promotion of free access to scientific knowledge and cultural heritage, beneficiaries of FWO projects, mandates and credits must deposit the publications that result from FWO subsidies in a public « Open Access » database, at the latest one year from publication date, in order to effect greater impact and valorization of their work. Researchers are also advised to deposit their other publications in such an « Open Access » database, together with the research data that resulted in these publications. »
Il ne franchit toutefois pas le cap de l’ID/OA, le dépôt immédiat obligatoire, même en accès fermé, mais c’est un premier pas intéressant. Il serait bien que le FNRS prenne la même direction, et même directement celle de l’ID/OA, je m’y emploie de mon mieux.

Les Presses de l’Université de Chicago autorisent l’OA « vert » (dépôt institutionnel)

Pour rappel, l’ID/OA obligatoire impose l’archivage immédiat de toutes les publications, que ce soit avec ou sans accès libre, selon ce qu’admet l’éditeur.
Dans le cas où l’accès est fermé, il le reste jusqu’à la date la plus proche à laquelle l’éditeur autorise la mise en OA (généralement 6 mois, parfois 1 an, au pire, jamais!) mais pendant ce temps, l’article est référencé, assorti de mots-clés, donc repérable par les moteurs de recherche tels que
Google Scholar ou OAIster, et fait l’objet de l’envoi d’un tiré-à-part électronique sur demande. Le plus sûr chemin vers le passage généralisé de la Science vers l’OA. Le but ultime.