Culture


Le photographe liégeois Jim Sumkay est reparti à Kiev, où il avait séjourné en 2009 et 2010, cette fois dans le cadre d’une collaboration avec l’ULg et dans les conditions difficiles que l’on devine…
Ni voyeurisme, ni reportage de guerre, juste une grande empathie pour ‘les gens’.
Capture de moments, d’attitude et de regards.
Humour et tendresse.
Indépendamment de la politique et des intérêts partisans qui s’affrontent, des gens vivent ces évènements, les endurent et se révoltent. Certains meurent, tous sont meurtris.
Jim est capable, dans son style si particulier, de capter cette vie qui continue, ce chaos qui s’organise, pour nous en ramener des instantanés.
L’art et la vie ensemble.
Il en naîtra une exposition, pour un public comme vous et moi, au travers d’un regard différent de la photo de presse. Pour nos étudiants surtout, pour une jeunesse qui doit réaliser qu’entre 1914 et 2014, si le monde a beaucoup changé, son coté noir reste terriblement le même.
Bon vent, Jim !

Pour un coup d’œil quotidien sur une partie du travail de Jim Sumkay à Kiev, suivez la page ENDOSCOPIE

Photos: © Jim Sumkay, 2 mars 2014

ULg – Musée en Plein Air – Jim Sumkay :
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On a rapporté mes propos, émis lors d’un petit discours d’introduction pour une conférence organisée à la Salle académique dans le cadre de l’Année de l’Allemagne à Liège et dont l’ULg est le coordinateur. L’Ambassadeur d’Allemagne venait de faire allusion à la beauté de la salle et au fait que, malheureusement, la place sur laquelle donne ce bâtiment avait reçu pour nom la date du massacre de nombreux civils du quartier par une horde de soldats allemands avinés.

Malheureusement, cette appellation n’évoque plus rien à personne. L’effet de commémoration recherché par la toponymie a disparu à cause de sa banalité. A moins d’une célébrité universelle comme celle du 11 septembre, une date n’est qu’une date. On trouve des noms de rues et de places remémorant une date un peu partout dans le monde et cela n’évoque pour ainsi dire jamais rien. Moi-même, ce n’est qu’après des décennies de familiarité avec cette place que j’ai un jour, par hasard, appris à quoi ce 20 août faisait allusion. Car après tout, il y en a un chaque année…

Par contre, une plaque commémorative ne conviendrait-elle pas mieux, ou un édifice, avec une explication du massacre, de l’incendie, des destructions et de leur contexte? Voilà un bien meilleur hommage aux victimes qu’une simple date sans référence (aujourd’hui, et depuis peu, la plaque murale précise la raison de l’appellation mais très brièvement)…

La déclaration que j’ai faite était donc parfaitement spontanée et m’est venue en réponse à la constatation d’un paradoxe : nous organisons une année de l’Allemagne, tournée vers l’avenir et non vers le passé. Nous proclamons notre amitié pour un peuple avec lequel nous avons eu des affrontements durs. Nous savons tous à quel point ce passé a été mouvementé et désastreux. Je suis pour la commémoration et la mémoire, mais alors remplissons cette mission de façon claire. Après 100 ans de respect, tourner la page serait-il irrévérencieux ? Ou, tout simplement, ne pouvons-nous profiter de l’occasion pour célébrer une vraie renaissance de cette place, bordée aujourd’hui par l’Université et par le magnifique nouveau Théâtre de Liège, et dont on nous dit qu’elle sera bientôt aménagée et rendue aux piétons ? 2014 serait la date idéale pour tourner cette page.

Vient alors la question du nouveau nom. Dans l’improvisation, j’ai lancé « Place de la Culture », c’est vrai. C’est un peu ‘bateau’… On pourrait célébrer les Arts et les Sciences, la créativité, l’innovation (encore que là, c’est à un autre drame, bruxellois celui-là, qu’on ne manquerait pas de penser). On pourrait tout simplement reprendre « Place de l’Université », le nom original disparu depuis 100 ans ou, pourquoi pas, « Place de l’Emulation ». Si l’on y réfléchit bien, l’émulation est très porteuse de sens et d’incitation à l’excellence…, des deux côtés de la place! Avec l’installation du Théâtre, il ne reste plus, sur la place, que l’inscription au fronton: « Société Libre d’Emulation ». Or cette dernière s’ouvre aujourd’hui latéralement sur la rue Charles Magnette. Donner son nom à la place, outre le symbole dynamisant et encourageant pour les Sciences et les Arts qu’elle évoque, rappellerait que cette société aux nobles objectifs eut pignon sur place à cet endroit pendant plus de deux siècles.

Je sais que cette proposition n’est pas sans conséquence pour mon Institution. Je viens précisément d’insister pour que l’on ne change pas le numéro postal de l’Université au Sart Tilman (4000), pour des raisons pratiques et de coût. La même semaine, je propose le changement du nom de la place où se trouve le « bâtiment central » de l’Université. Quelle incohérence ! Aussi comprendrai-je que ma proposition puisse rencontrer une opposition ferme et de bon sens. Mais l’opportunité et la logique m’ont paru tellement évidentes, en cette circonstance, que je maintiens la suggestion faite presqu’en boutade.

Précisons que je n’ai rien demandé, ni à la Ville (contrairement à ce que dit l’article) ni à personne. Avant toute requête officielle, je dois faire évaluer le coût d’un tel changement. Mais je serais curieux de savoir si ma suggestion trouve un écho…

Le Soir, La Libre, La Dernière Heure, Le Monde, Libération, Le Figaro, BFMTV, L’Alsace, Le Point, 20Minutes.ch (Suisse), L’Express, TF1, Actu.orange.fr, Het Laatste Nieuws, etc.

L’avalanche des titres de presse qui ont suivi ma déclaration ferme après l’accident de « baptème » estudiantin dimanche dernier m’amène à préciser quelques points.

Tout d’abord, il convient de remarquer qu’il ne s’agissait pas d’une activité encadrée par un « comité de baptême », comme le précise bien la SGEV dans un communiqué. Par ailleurs, précisons d’emblée qu’après avoir passé la semaine à l’hôpital où ses parents, venus de Saint-Etienne, l’ont rejointe, la jeune fille se porte bien.

1. La réaction coup de poing. La colère que j’ai manifestée dans la presse a pu laisser penser que je voulais prendre immédiatement des mesures extrêmement graves (exclusion) à l’égard des responsables et que j’allais convoquer un Conseil d’administration spécial pour procéder à une condamnation sommaire. Il n’en est rien. En fait, je voulais dire qu’à l’occasion d’un Conseil d’administration exceptionnel, convoqué pour régler des questions budgétaires, j’en profiterais pour ajouter un point de communication, que j’y relaterais les faits et que je demanderais au C.A. d’accepter le principe de l’utilisation d’une procédure qui peut, à l’extrême, conduire à une exclusion définitive. Seul le C.A. est habilité à prendre une telle décision. Dans ce cadre, je souhaite que le C.A. prenne des mesures.

2. Le respect des lois. Il va de soi que cette procédure, bien codifiée, prévoit la garantie des droits de la défense et qu’elle ne pourrait être envisagée que si la Justice déterminait des coupables et leur niveau de culpabilité. L’Université n’a aucune compétence pour juger ce que font ses étudiants en dehors de ses murs ou de ses propriétés. Les évènements se sont produits en dehors du périmètre de l’Institution.

3. L’âge de raison. Les étudiants universitaires sont pratiquement tous majeurs et je n’ai d’autorité sur eux que dans un cadre (activités, environnement) bien précis. Il ne m’appartient donc pas de vérifier ni de faire vérifier où ils sont ni ce qu’ils font.

4. Bizutage, baptême, folklore. Un petit lexique. Nombreux sont ceux qui m’exhortent à sévir, non seulement en punissant immédiatement les coupables (ce que je ne peux pas faire puisque je ne connais pas les coupables, la Justice s’en occupe, on verra ensuite) mais en bannissant toutes les activités de baptême à l’Université. Il convient de distinguer différentes formes:
- le « bizutage » que les français ont légalement mis hors-la-loi et que je souhaite vraiment faire disparaître. Il s’agit de brimades, humiliations et épreuves physiques relavant de la beuverie. Si le principe de l’épreuve, lié aux rites initiatiques, présente un intérêt, il peut se traduire de manière plus respectueuse de chacun. Les frères d’armes, c’est un peu dépassé. L’épreuve peut trouver tout son sens dans une version plus symbolique. Dans ce cadre, je souhaite que le C.A. prenne des mesures.
- le « baptême » à la belge peut faire l’objet d’une large gamme de variantes, il n’est pas le même dans toutes les facultés ni dans toutes les universités. Les vétérinaires ont donné à leur baptême, depuis plus de 150 ans, une réputation terrifiante et ils l’entretiennent soigneusement, notamment en autorisant le ‘bizutage’. Aujourd’hui, ils ont considérablement évolué et fixé (ils le rappellent dans leur communiqué) des règles qui, officiellement, le réprouvent. Ils avaient également l’habitude de pratiquer une ségrégation très dure, parfois physiquement, mais surtout psychologiquement, de la part des baptisés sur les « chroniques » (référence à la permanence de la maladie qui consiste à ne pas être baptisé!). Dans le passé, ces comportements étaient exercés par les étudiants mais également par les professeurs. Ceci est rigoureusement interdit aujourd’hui. Le corps professoral a bien évolué et je n’ai plus reçu de plainte ou dénonciation directe, je n’ai donc pas besoin de faire usage du Conseil de Discipline. Néanmoins, des témoignages récents indiquent que le feu couve dans la population étudiante et qu’il s’agit de rester vigilant. Une moitié seulement des étudiants est baptisée aujourd’hui alors qu’ils étaient 95% naguère.
- Le folklore estudiantin est encore plus large. Il incluait le bizutage (mais plus depuis un certain temps) et les baptêmes. Très attaché à ces derniers, il comprend également de nombreuses autres activités qui contribuent à entretenir un esprit d’appartenance et qui comprennent les grandes manifestations comme, à Liège, la Saint-Nicolas et la Saint-Torè, leurs cortèges, soirées et… libations).

Les accidents de ‘bizutage’ sont inacceptables et cela d’autant plus que le ‘bizutage’ lui-même est proscrit. C’est ce que la presse a rapporté en me faisant dire que les baptèmes étaient interdits à l’Université. Les bizutages le sont. Les baptèmes doivent être cadrés et encadrés. Il doivent respecter un nombre important de règles et de contraintes, dont celle qui permet au « bleu » de demander d’arrêter à tout moment et d’être obéi. A ce stade, il (elle) ne peut être soumis à une pression morale le poussant à continuer contre son gré sous prétexte de discrimination ultérieure, et aucune ségrégation ne pourra être exercée sur lui (elle) par la suite. Une charte des baptêmes, signée par tous les comités de baptêmes, est d’application à l’ULg et elle doit justement être réexaminée dans quelques jours.

5. Discrimination. Aucune ségrégation n’est autorisée à l’Université. Par conséquent, aucune sanction, punition, ni physique ni morale ne peut être exercée par un groupe sur un autre. En particulier, aucune activité officielle, stage, voyage d’études, visite extérieure, aucun accès aux notes de cours et autres documents officiels, aucun accès aux bâtiments, salles, équipements, activités universitaires ne peut être entravé pour qui que ce soit s’il est régulièrement inscrit comme étudiant à l’Université, dans le cadre prévu de sa filière d’études. Dans ce cadre, je souhaite que le C.A. prenne des mesures et punisse sévèrement les contrevenants.

6. Liberté individuelle. En dehors de ces règles élémentaires qui relèvent plus des droits fondamentaux et de l’égalité des chances que d’un règlement interne particulier, les activités liées aux baptêmes sont autorisées (sauf les démonstrations intempestives dans les locaux universitaires) ainsi que la participation aux activités folkloriques. Comme déjà mentionné, les étudiants sont adultes et il ne m’appartient pas de contrôler leur vie privée.

7. Les assuétudes. L’Université déploie un programme important pour combattre les assuétudes en général et l’alcoolisme en particulier. Elle est donc face à une contradiction lorsqu’elle autorise la consommation d’alcool sur sa propriété, lors de manifestations, etc. Elle est totalement opposée à la consommation abusive d’alcool et se voit contrainte de prendre des mesures pour éviter ces abus. Il va de soi que les soirées « folkloriques » sont en totale contravention avec cet engagement et que, soit elle sont régulées et contrôlées par leurs organisateurs de façon responsable, soit elles n’ont pas lieu sur les campus. Pour situer la difficulté que je rencontre, il faut savoir que de nombreux parents ou observateurs me reprochent dans un courrier nourri de rejeter ces beuveries à l’extérieur, où elles échappent à tout contrôle. Je dois bien leur répondre que je ne puis tout contrôler à l’intérieur non plus (je n’ai pas de moyens pour engager des surveillants le soir pour les « guindailles » et je ne peux en prendre la responsabilité sans en avoir le contrôle) et que je ne peux empêcher aucune organisation de quoi que ce soit en dehors de l’Université.

8. Il n’y a pas de risque zéro. On ne peut tout interdire sous prétexte qu’il y a un risque. On ne ferait rien. La vie à l’Université est aussi le lieu et le moment de l’apprentissage de la vraie vie avec ses dangers et ses défis.

Voilà qui devrait éclaircir quelque peu la confusion des situations et des avis, tout en indiquant les paradoxes auxquels je suis personnellement confronté.

Je reçois des dizaines de lettres et de messages électroniques m’accusant de vouloir tuer le folklore, d’en finir avec les baptêmes. Certains sont intelligemment développés, d’autres sont franchement intellectuellement déficients, certains sont simplement injurieux.
Je reçois des centaines de lettres et de messages électroniques me reprochant mon laxisme et m’accusant d’encourager les pires dépravations, et des messages d’incompréhension des raisons pour lesquelles je n’interdis pas simplement « tout ça ». Et ceci surtout dans les moments de crise, généralement lorsqu’un accident vient de se produire. Plusieurs décès émaillent mon parcours de recteur, tous dans des circonstances sur lesquelles je n’ai pas le moindre contrôle ni même le droit d’en avoir. Et cependant aucun d’entre eux ne s’efface de mon souvenir. Dans chaque cas, j’ai ressenti un profond sentiment de colère, de frustration et de tristesse, mais aussi d’impuissance. Cette fois-ci, le dénouement est heureux et c’est très bien ainsi. Mais on a quand même frôlé la catastrophe.

J’ai rédigé ceci non pas pour me justifier de quoi que ce soit, mais pour pouvoir envoyer une information structurée à ces correspondants ou interpellants qui doivent pouvoir comprendre mes limitations et parce qu’une explication claire me semblait indispensable. L’explication a le mérite d’exister. J’espère qu’elle est claire.

*: le sujet est grave, il lui fallait un clin d’oeil… J’espère qu’on me pardonnera le jeu de mots du titre !

Tout le monde le constate et le dit, y compris mes interlocuteurs dans d’autres villes belges et même à Bruxelles ;-) , il se passe quelque chose à Liège.
La Cité ardente retrouve sa fierté et lance des initiatives originales et audacieuses. La nouvelle gare des Guillemins par Santiago Calatrava, la MediaCité par Ron Arad, le nouveau mégamusée « Le Grand Curtius ». De grands projets: le transfert du Théâtre de la Place à l’Emulation, la réfection de l’ORW, un transport urbain renouvelé
Il est indispensable que la réflexion prenne en compte le lien entre l’Université, et particulièrement son site du Sart Tilman et la ville dont elle est le fleuron. Près de 20.000 personnes y travaillent quotidiennement, si l’on inclut le CHU et le Parc scientifique. Cela vaut bien un transport en commun efficace, non polluant et confortable, non ?

Ce fut une très belle journée de Rentrée Académique, au cours de laquelle j’ai tenté de délivrer les messages que je tenais à transmettre, de faire un rapide bilan des quatre ans de mon premier mandat,d’informer, de faire comprendre, de faire connaître également, de divertir et de partager. En somme, un condensé du rôle, tel qu’on le conçoit aujourd’hui, de l’Université dans sa ville, dans sa région, dans le monde et dans son siècle.

On trouvera mes discours du jour, comme d’habitude, à droite de l’écran, dans la rubrique Pages (RA 2009).

Mais évidemment, une journée comme celle-ci, telle que je la rêvais, ne s’organise pas en un tournemain. Et encore moins tout seul.
J’aimerais ici rendre hommage à celles et ceux qui se sont dépensés sans compter pour que cet évènement soit un succès.

Le Département des Relations extérieures et de la Communication (RE&C) dirigé par Annick COMBLAIN (Didier MOREAU, Claudine PURNELLE, Marie-Noëlle CHEVALIER, Julie LOUIS, Gwenaelle ANCIA, Pascale RUTH, Marc-Henri BAWIN, Bénédicte TONDEUR, Caroline BASTEYNS, Patricia JANSSENS, Françine HAENEN), qui s’est chargé de l’ensemble de la coordination, de la réalisation et et de la production.
Mes collègues Christophe PIRENNE, Michel DELVILLE, Jean-Pierre BERTRAND ainsi que Gérald PURNELLE, pour leurs conseils ainsi que Marianne POUSSEUR, le Centre de Recherche et Formation Musicales de Wallonie et sa directrice, Marie-Isabelle COLLART, Jean-Pol SCHROEDER de la Maison du Jazz de Liège, Pascal DECROUPET, anciennement professeur à l’ULg, actuellement à l’Université de Nice, Laurent DEMOULIN, assistant au Département de Langues et Littératures Romanes.
L’Administration des Ressources Immobilières (ARI) et le personnel administratif et technique des amphithéâtres de l’Europe pour les décors et le support technique.
Le Service Général d’Informatique (SEGI) pour le support informatique et les effets spéciaux, le Service des Affaires juridiques de l’ULg pour la gestion de toutes les conventions de partenariat avec les institutions et les artistes, Daniel BAY, Joëlle LOUON, Anne DE HAAS, Julie LOUIS, Thomas DUQUESNE pour la vidéo, Michel HOUET et Jean-Louis WERTZ pour les photos.
Le Maître de cérémonie : Robert LAFFINEUR, les Massiers : Auguste KEMMERS et François BIDAINE, l’ASBL des Restaurants Universitaires.
Les musiciens qui ont exécuté les intermèdes : Le RHONNY VENTAT FUNKY JAZZ BAND: Rhonny VENTAT (saxophone), Philippe CHAYEB (basse), Jean-Baptiste CORTOT (batterie) et Mao BLANC (rhythmique/solo).
Les animateurs des débats du matin: Philippe DEWOLF (RTBf, Musiq3) et Eddy CAEKELBERGHS (RTBf, La Première), ainsi que tous les participants des panels.
L’Orchestre Philharmonique de Liège et plus particulièrement son directeur Jean-Pierre ROUSSEAU, son directeur de la production Malik VRANCKEN et le personnel de la salle Philharmonique. Geneviève FOCCROULLE qui interpréta une oeuvre d’Anthony Braxton, Jean-Pierre SOULÈS qui a accompagné Dick Annegarn, l’ENSEMBLE MUSIQUES NOUVELLES (Quatuor Tana) avec Antoine MAISONHAUTE et Mickaël BONNAY (violon), Jeanne MAISONHAUTE (violoncelle) et Romain MONTFORT (alto), le FRED DELPLANCQ TRIO avec Fred DELPLANCQ (sax tenor), Nicolas ANDREOLI (piano) et Janos BRUNEL (contrebasse), rejoints par Laurent DELCHAMBRE en dernière minute (bravo!), qui ont accompagné Archie Shepp. Bastien HIDALGO-RUIZ, régisseur et ingénieur du son

Je tiens également à féliciter et remercier les personnes qui, sans être directement impliquées dans la bonne marche de la journée, ont contribué par leur travail inlassable tout au long de l’année. J’entends par là l’ensemble du personnel de l’Institution qui, dans le cadre de leurs fonctions ou de l’aide bénévole qu’ils nous accordent, fournissent toutes les initiatives dont il est ensuite possible de faire état et de s’enorgueillir. Merci à tout le personnel de l’ULg!

Quelques commentaires reçus depuis lors:

• « A nouveau toutes mes félicitations pour la rentrée académique. Tant pour le message que pour la forme ».
• « We were honored to be part of such august company and an experience that is unlikely to be repeated or excelled ».
• »Le concert d’hier soir était tout simplement génial. Bravo à toi et tous tes proches conseillers pour cette magnifique journée ».
• « Sachez combien j’apprécie l’ouverture d’esprit que de tels moments représentent: c’est précieux à mes yeux ».
• « Magnifique, cette Rentrée. Mémorable. Robert Wyatt accompagnant de la tête le rythme de Ronny Ventat…Vraiment merci ».
• « La séance académique a été de loin la plus belle et la plus novatrice séance à laquelle j’ai participé. J’ai ressenti une immense fierté d’appartenir à cette institution et un grand bonheur ».
• « Cette Rentrée est très exactement représentative de l’Université. On y trouve l’information, la détermination, la soif de progrès, la détente et pour couronner le tout, votre habituelle pointe d’humour. Félicitations ».
• « Un grand merci et mes sincères félicitations pour la réussite de cette rentrée académique dont vous semblez avoir le secret. Cette journée fut toute entière l’expression même de la réalité académique dans ce qu’elle peut avoir de beau, de profond, et de touchant. Puisse la musique de ce jour accompagner toute cette année ».

Tout le monde le sait aujourd’hui, la Rentrée Académique à l’ULg sera, une fois de plus, de grande envergure (lire l’article du Vif, supplément Focus, p4). Après les passeurs de littérature il y a deux ans et les passeurs de conscience planétaire l’an dernier, voici, jeudi prochain, des passeurs de musique et des passeurs d’information.
Nos invités, cette année, ont changé le monde, les uns avec leur créativité musicale, les autres avec leur inventivité informatique. Tous ont eu et ont encore une influence colossale sur la vie de tout un chacun et, cependant, peu d’entre eux sont très connus de tous.
Ce sera une nouvelle fois une Rentrée comme je les aime, de celles dont les invités sont parmi les tout grands sans pour autant que leur renommée personnelle soit à la hauteur de l’impact sociétal de leur œuvre.

En avant-goût, quelques liens intéressants à cet égard:
Citizen Jazz
Avant Music News
La Libre Belgique
Wikio
le site d’Archie Shepp
le site de Dick Annegarn
MySpace sur Robert Wyatt
Le site de Robert Wyatt
Musiques Nouvelles
le site de Tim Berners-Lee ainsi que sa vision historique de la naissance du world wide web
le site de Robert Cailliau
une invitation de l’Interface Entreprises Université de l’ULg au débat sur le Web
et un avis caustique, pour faire bonne mesure ;-)

enfin, le site Culture de l’ULg pour les biographies et les commentaires.

On me signale que l’inénarrable Harun Yahya fait référence dans son blog au billet que j’avais affiché dans le mien, consacré à une critique de son livre « L’Atlas de la Création » distribué gratuitement à tous les établissements d’enseignement du monde.

J’y relève essentiellement trois malhonnêtetés évidentes:

1. l’absence de guillemets, qui jette la confusion sur qui parle. Quand j’écris « L’auteur explique », on peut croire que l’auteur c’est moi et ainsi m’attribuer des propos que je me contente de citer;
2. l’hyper-lien apparent vers mon blog mais inactif, qui empêche une vérification aisée de mes propos;
3. la reprise exclusive de mon introduction, hors contexte, en évitant soigneusement d’évoquer mes critiques.

En fait, il s’agit là d’une parfaite démonstration en réduction du procédé général utilisé par ce personnage, dans cet entrefilet comme dans ses livres : tronquer les faits et éluder l’évidence.
Que pouvait-on attendre d’autre…?

Depuis hier, comme annoncé précédemment, des « Sans Papiers » se sont installés à l’ULg. Un local a été aménagé pour eux rue de Pitteurs, en Outremeuse, dans le « complexe Van Beneden-Pitteurs-Delcour ». Comme prévu, il s’agit d’une occupation de jour, positive et active. Des ateliers y seront organisés pendant les deux prochains mois avec un encadrement bénévole — de la part d’universitaires et de diverses associations ou simples volontaires — et portant sur des sujets très divers: langue française, langue néerlandaise, langue arabe, informatique, éléments de droit, condition féminine, peinture, photographie, vidéo, théâtre, coiffure…
Toute assistance pour assurer ou améliorer la qualité de ces ateliers durant cette période est la bienvenue.

Une première anecdote: dès hier, la rencontre entre les « Sans-Papiers » et l’équipe des « Espaces Botaniques Universitaires de Liège » est venue ajouter une cerise sur le gâteau de cette « occupation » originale. En effet, les EBULg aménagent les jardins du complexe Van Beneden-Pitteurs-Delcour en un « Jardin du Monde » qui sera inauguré le 15 juin prochain. Il reflétera les caractéristiques botaniques (ornements, parfums, cuisines) de tous les continents, jolie prouesse sous nos latitudes! Plusieurs « Sans-Papiers » se sont proposés pour donner un coup de main bénévole à cette association dont ils deviennent temporairement les voisins directs et contribuer, grâce à leur bagage culturel propre, à l’élaboration de parties de ce Jardin.

C’est ainsi que se met en place une synergie qui démontrera, mieux que toute autre manifestation, la détermination des « Sans-Papiers » à s’intégrer mais également leur capacité à planter leur propre graine dans le parterre du dialogue interculturel !

Je me dois de vous faire part de la naissance, ce vendredi 13 à 13h13, défiant ainsi toute superstition, le magazine web « Culture » de l’ULg que je vous avais annoncé l’an dernier.

Les nombreux parents (au service des Relations Extérieures, que je félicite chaleureusement!) et le bébé se portent bien.

Les visites sont autorisées à toute heure du jour et de la nuit.

Les contributions seront accueillies avec bienveillance.

La profondeur de mon silence sur ce blog est généralement en relation inverse avec le nombre et l’importance des événements qui marquent notre vie universitaire, malheureusement. Ces derniers jours en ont donné une nouvelle preuve.

Jane Goodall
La spécialiste mondiale des chimpanzés, véritable idole de très nombreux éthologistes et naturalistes du monde entier, était dans nos murs lundi dernier, pour une très belle conférence sur la conservation de la nature et le parcours qui l’a amenée à prendre fait et cause pour la défense de la planète. Immense succès puisque la Salle académique était archi-pleine et qu’il a fallu retransmettre la conférence en vidéo dans une seconde salle. Le Prince Laurent nous avait même gratifié d’une visite-surprise. Jane Goodall devait être des nôtres pour être faite docteur honoris causa de l’ULg le 26 mars prochain. Comme elle ne pourra être présente, j’ai eu l’honneur de lui remettre ses insignes avec un peu d’avance lors de cette séance très appréciée.

Dans un même ordre d’idées, je signale que le professeur Pachauri, prix Nobel 2007 pour le GIEC, docteur honoris causa de l’ULg en 2008, sera parmi nous le 31 mars prochain dans la matinée et qu’il donnera une conférence aux Amphis de l’Europe à 10h.

The Scientist
Le célèbre magazine américain des sciences du vivant a fait une enquête auprès de ses lecteurs et leur a demandé quelle université ou centre de recherches leur avait semblé le meilleur pour y réaliser un « post-doc ». Il publie la liste des dix premiers hors-USA et l’ULg se trouve en 9è position mondiale.
Evidemment, je suis très mal placé pour pousser un cocorico puisque j’ai toujours critiqué le principe-même des « rankings » d’universités ! Mes critiques s’articulaient sur trois points : le caractère subjectif qu’induit le principe de notoriété, le biais introduit par la possibilité de lobbying de l’institution (ne serait-ce que parce qu’elle doit apporter des données chiffrées aux enquêteurs) et surtout le nombreuses anomalies et aberrations dans la méthodologie générale des classements.
Alors, aujourd’hui, lorsque l’ULg est incroyablement bien classée, serais-je plus clément ? Donnerai-je raison à ceux qui me reprochaient d’être contre les classements parce que nous étions mal classés ? (nous ne sommes jamais mal classés, mais toujours assez loin parmi les belges).
Bien sûr que non. Je dirai simplement qu’ici, c’est un test qui porte exclusivement sur la subjectivité et qui est donc hautement critiquable à cet égard. Il n’est basé que sur ceux qui ont répondu à l’appel, ce qui biaise évidemment le test. Il est cependant ciblé sur une catégorie étroite de gens (ceux qui ont fait un post-doc à l’étranger) et il ne repose que sur l’avis de ces chercheurs, non sur des données collectées auprès de l’institution… On ne peut donc rester insensible au compliment adressé à l’ULg par ceux qui y sont passés. Merci à eux !
J’ajouterai que les efforts consentis par notre université pour rassembler de manière efficace ses forces vives en matière de sciences du vivant ne sont probablement pas sans rapport avec la bonne impression des chercheurs.
Maintenant, il nous reste à affronter la nuée de candidatures de post-docs venant de partout… !

Une de mes interviews peut être réentendue en podcast sur Cocktail Curieux (RTBF « La Première ») du 4 mars 2009.

Uppsala-Cracovie-Liège
Au cas où l’UCL perdrait son C*, nous pourrions revendiquer le sigle pour notre nouvelle association tripartite entre l’Université d’Uppsala en Suède, l’Université Jagiellone de Cracovie en Pologne et l’Université de Liège. Lors de la rencontre des trois recteurs (cinq si on y ajoute la rectrice des universités agro-vétérinaires d’Uppsala et de Cracovie) à Colonster jeudi dernier, les nombreuses similitudes et complémentarités entre nos institutions sont apparues clairement et nous avons convenu de prolonger l’effort pour établir une relation triangulaire forte entre nous. Une prochaine rencontre devrait avoir lieu en Pologne dans quelques mois.
*Tout compte fait, pour le sigle, c’est non : il faudrait aussi que l’University of Central London abandonne une lettre… ;-)

Assises de la recherche
Le bilan de la recherche en CFB et les perspectives d’avenir, qui faisaient l’objet des Assises de la Recherche de la Ministre M.-D. Simonet, ont recueilli un succès certain et une grande affluence qui rendait ainsi hommage aux efforts incontestables que la Ministre a déployé durant les 5 années de la législature pour améliorer le soutien à la recherche. Affluence qui contrastait avec la présence d’un journaliste isolé lors du point-presse qui précédait l’évènement… La recherche n’intéresse encore que les chercheurs et, heureusement, quelques politiques.

Restaurant
Pas de première pierre depuis douze ans à l’ULg… C’est dire l’importance de l’évènement de vendredi dernier, même si la pierre n’était que virtuelle et symbolique. Peu importe, ce qui compte, c’est que les travaux ont commencé et que le nouveau restaurant « écologique » sera accessible à la rentrée de 2010 et qu’il fera partie d’un vaste réaménagement de toute la zone Nord du Domaine du Sart Tilman (bâtiment d’accueil à l’entrée, voies piétonnes et cyclistes, cafétarias, agrandissement du B52 Ingénieurs, etc). Enfin, ça bouge !

Séance des FNRS
Sympathique accueil, devenu maintenant traditionnel chez nous, des nouveaux chercheurs FNRS par les anciens, cette année en présence de la nouvelle Secrétaire générale, Véronique Halloin, qui s’est déplacée pour partager ces moments de convivalités avec « ses » chercheurs.

« C’est notre terre »
Une magnifique exposition est à voir absolument dans les souterrains Tour & Taxis à Bruxelles si vous ne l’avez déjà fait. Elle convient à tous les âges et fait preuve d’un talent pédagogique exceptionnel qui ne nous étonnera pas puisqu’un des deux scénaristes n’est autres qu’Henri Dupuis qui est aussi le rédac’ chef de notre magazine web Reflexions. La contribution scientifique liégeoise y est massive comme en témoigne la liste des spécialistes consultés et les crédits de prêt de pièces scientifiques. Je vous recommande chaudement cette visite.

Foire du Livre
Succès dimanche pour le livre de Nicolas Ancion Retrouver ses facultés à la Foire du Livre de Bruxelles. La présence de l’auteur au débat intitulé « Peut-on rire de l’Université ? » et sans doute surtout celle de Pierre Kroll, illustrateur du livre, étaient sans doute pour beaucoup dans ce succès de foule et la longue file à la signature d’autographes !
Oui, on peut aussi rire de l’université, comme de tout d’ailleurs, du moment qu’on ne blesse personne, mais en publiant l’ouvrage, les Editions de l’ULg ont montré que rien n’est plus percutant (et surprenant, pour beaucoup) que l’auto-dérision.

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