sam 24 mar 2007
• Une expérience en matière d’archivage de publications et une réflexion de fond d’un de nos bibliothécaires sur l’OA Gold et Green.
• Une initiative intéressante d’un groupe de contact FNRS.
• L’INIST (Institut de l’Information Scientifique et Technique du CNRS) commente la signature par les recteurs belges de la déclaration de Berlin.
• La Commission européenne a organisé en février dernier, à Bruxelles, une conférence : « Scientific Publishing in the European Research Area Access, Dissemination and preservation in the digital age ». On y ressent un intérêt indéniable pour l’OA, mais encore beaucoup de frilosité. Le modèle économique interpelle et intrigue.
• Après avoir été favorable à l’archivage des articles scientifiques en OA sur base volontaire, le directeur des National Institutes of Health (NIH) aux USA, Elias Zerhouni, opte pour le caractère obligatoire du « chemin vert ». Il se dit maintenant persuadé que c’est le seul moyen de mettre réellement en ligne les résultats de la recherche. La bonne volonté ne suffit pas.
• Le très respecté journal médical britannique Lancet accuse sa maison d’édition-mère Reed Elsevier d’implication dans le marché international des armes. Pour l’occasion, il rompt avec l’attitude intransigeante d’opposition d’Elsevier à l’OA et met en accès libre immédiat 7 lettres condamnant l’attitude de la maison multinationale d’édition qui est en contradiction avec les valeurs de santé et de bien public du journal.
Bonjour,
Je me permets d’intervenir en tant qu’ancienne bibliothécaire de l’Institut National de Recherche Agronomique.
Depuis 2002 , j’ai incité les chercheurs de mon laboratoire à publier dans de revues dorées (Biomed Central) et à cette époque j’ai créé aussi une archive.
C’est par ces 2 voies que j’ai aidé à développer l’idée du Libre Accès dans notre laboratoire Physiologie de la Reproduction et des Comportements.
Mais dans cette archive vous verrez qu’il y a essentiellement des publications vertes. Les articles dans les revues dorées sont minoritaires car ils ne representaient en 2005, que 3 ou 4% des publications annuelles de nos chercheurs. Pourquoi?
Toute la palette des besoins de publications n’est pas représentée dans les revues de BioMed Central (BMC). Et toutes les revues BMC ne sont pas encore prestigieuses. Certaines survivent et d’autres sont quasiment mortes.
En ce qui concerne le prix de PLOS : tant qu’il restera le seul périodique en libre accès a être aussi prestigieux, il restera cher. Ce qui augmente un coût dans un périodique en Libre Accès c’est la gestion de la « peer review ». Plus vous avez un taux de rejet important, plus le coût de gestion est important. Hors PLOS attire tellement les chercheurs qu’il y a un taux de rejet de 90%. Il faut le gèrer.
Mais surtout que l’on ne dise pas que publier dans BioMed Central ne coûte pas grand chose! Même comparé à PLOS.
L’INRA qui a souscrit en tant qu’institution pendant 2 ans, a dû abandonner sa cotisation forfaitaire membre car elle etait devenue hors de prix : Il y a d’abord les tarifs membres forfaitaires « offre promotionnelle » et ensuite les tarifs sont réajustés de manière significative. Même s’ils ont compris l’avantage du Libre Accès, je ne sais si les chercheurs de l’INRA sont prêts maintenant à prelever 1750 euros sur leur maigre budget de recherche. Ils doivent prélever cette somme sur le budget qui leur est distribué et qui est destiné à monter des expériences.
Pas de moyens de travail = pas d’expériences = pas de publications.
Donc effectivement, la voie dorée peut aider à prendre conscience du Libre Accès, mais le voie verte est plus simple et tellement plus économique.
Cordialement.
Hélène Bosc
Commentaire de Bernard Rentier, le 24 mar 2007 à 10:56Par courriel le 24 mars 2007.
Référence dans « MGAS nieuws »: Nouvelles de la Campusbibliotheek Biomedische Wetenschappen de la KULeuven.
Commentaire de Bernard Rentier, le 1 avr 2007 à 16:08As announced in Peter Suber’s Open Access News, on 1 April 2007 two UK Research Councils, PPARC and CCLRC merged into a single Council: Science and Technology Facilities Council (STFC).
PPARC had already mandated Green OA Self-Archiving. CCLRC had « strongly encouraged » it. STFC mandates it.
That means that instead of 5 out of 8 UK Research Councils mandating OA, 5 out of 7 now mandate OA.
Worldwide, we have reached 23 Green OA Self-Archiving Mandates adopted (9 institutional, 3 departmental, 11 funder mandates, including the European Research Council) plus 6 more proposed (1 multi-institutional, 5 funder mandates), two of them (FRPAA in the US and EC A1 in Europe) big ones.
Stevan Harnad
Commentaire de Bernard Rentier, le 1 avr 2007 à 18:28April 1st, 2007