Lundi 3 octobre 2005


Voici pour vous en primeur un communiqué de presse commun de l’Université de Liège et de l’Université Catholique de Louvain concernant l’enseignement supérieur en Province de Luxembourg.

Les recteurs de l’ULg et de l’UCL ont convenu de s’associer dans un projet innovateur de développement de l’enseignement supérieur dans la Province de Luxembourg. La réflexion sera menée en concertation avec tous les acteurs concernés, les pouvoirs organisateurs des Hautes Ecoles, les « forces vives » luxembourgeoises et les autorités de tutelle, afin de pérenniser dans la province un pôle d’enseignement supérieur de qualité, coordonné et attractif au sein de la Grande Région.

Les liens privilégiés de l’UCL avec la HE Blaise Pascal et de l’ULg avec la HE Robert Schuman offrent une base solide pour entamer cette réflexion commune, et font des deux universités – qui développent déjà dans la région des activités de recherche, d’enseignement et de services à la communauté – les partenaires stratégiques du développement de l’enseignement supérieur dans la Province de Luxembourg.

Un comité de pilotage, réunissant tous les partenaires concernés, va être mis en place à l’initiative des recteurs.

Bernard RENTIER
Recteur de l’ULg

Bernard COULIE
Recteur de l’UCL

Quelques nouvelles du premier Conseil d’Administration dans sa nouvelle formule (mais malheureusement en l’absence des représentants du monde extérieur, qui doivent encore être désignés par la Ministre de l’Enseignement Supérieur), indépendamment du compte-rendu qui sera diffusé par Intranet dès que possible.

Le Conseil a désigné sur proposition du Recteur-Président, un Collège rectoral, composé de Conseillers.
- à l’enseignement, la formation et la vie étudiante: Mme le Professeur Jacqueline BECKERS (FaPSE);
- à la Recherche: M. le Professeur Pierre WOLPER (FSA);
- aux relations internationales: M. le Professeur Jean MARCHAL (FSA);
- au budget: M. le Professeur Bernard JURION (HEC-EG);
- à l’éthique, la culture et l’image institutionnelle: M. le Professeur Edouard DELRUELLE (FPL);
- à l’architecture et à l’urbanisme: M. le Professeur Jean-Claude CORNESSE (FSA);
- à la santé et aux affaires hospitalières: M. le Professeur Jean-Olivier DEFRAIGNE (FM).

Le C.A. a approuvé la création d’une nouvelle fonction dans l’Institution: celle de Directeur-Général de l’Enseignement et de la Formation et la nomination de Mme Monique MARCOURT-DEFRESNE dans cette fonction.

Il a défini également les missions de l’Administrateur et du Directeur-Général.

Le C.A. a approuvé la création de Départements administratifs regroupant des administrations diverses et précisé la composition de certaines de ses commissions permanentes (détails dans le communiqué Intranet).

Il a prolongé les conditions appliquées aux étudiants en termes de minerval en 2004-2005 pour l’année 2005-2006 selon le vœu des représentants des étudiants et en raison des conditions appliquées dans d’autres institutions. Une solution définitive devra être trouvée au Conseil des Recteurs durant cette année académique, pour l’application en 2006-2007.

Toutes les décisions proposées à cette séance ont donc été approuvées moyennant quelques modifications de détail et j’en suis très heureux.
Je ne promets pas d’écrire un commentaire comme celui-ci après chaque Conseil, mais cette réunion était particulièrement importante et fondatrice et je souhaitais vous informer personnellement des désignations de ce jour.

Ce lundi 3 octobre 2005, j’ai souhaité réunir le premier Conseil d’Administration dans sa nouvelle formule. Cette rapidité est à la fois symbolique et pragmatique. Il m’a en effet semblé important de rendre immédiatement opérationnelles la nouvelle équipe rectorale et les nouvelles structures administratives de l’Institution.

Un compte-rendu sera diffusé en Intranet dès que possible et comme nous en avons déjà l’habitude. Ce compte-rendu sera un peu plus complet que par le passé et un peu plus motivé. Je ne manquerai pas d’en donner des précisions dans ce blog.

L’ordre du jour de ce Conseil prévoit la désignation par le C.A., sur proposition du Recteur-Président, d’un Collège rectoral, composé de Conseillers choisis parmi les membres du corps académique de l’Institution.
Les Conseillers seront réunis par le Recteur en vue de discuter des différents sujets concernant l’Université et consultés par lui sur des matières plus spécifiques. Il seront au nombre de 7 et chargés de:
- l’enseignement, la formation et la vie étudiante;
- la Recherche;
- les relations internationales;
- le budget;
- l’éthique, la culture et l’image institutionnelle;
- l’architecture et l’urbanisme;
- la santé et les affaires hospitalières.

Ils auront un pouvoir d’avis mais ne détiendront aucun pouvoir de décision.
Afin de ne pas préjuger des décisions du C.A., je ne donnerai ici aucun nom avant que le Conseil ne se soit prononcé.

Le C.A. du 3 octobre examinera la proposition rectorale de création d’une nouvelle fonction dans l’Institution: celle de Directeur-Général de l’Enseignement et de la Formation, un domaine qui est du ressort direct du Recteur et qui nécessite une coordination efficace, en raison de l’accroissement du nombre d’étudiants, des fusions et associations avec d’autres institutions, du lancement à l’ULg d’un vaste programme de formations permanentes, de la mise en place des réformes du processus de Bologne, etc.

Il définira également les missions spécifiques ainsi que certaines missions conjointes pour l’Administrateur et le Directeur-Général.

Il procédera à la restructuration de l’organisation de l’Administration Centrale sous la forme de Départements regroupant diverses entités administratives de manière plus opérationnelle.

Il précisera la présidence et la composition de certaines de ses commissions permanentes.

Ce Conseil constituera une entrée en matière importante pour ses nouveaux membres et pour toute l’institution, instituant d’emblée un nouveau mode de fonctionnement et une nouvelle organisation générale au plan administratif. Il mettra en place, suivi par le Conseil du 19, la plus grande réforme du système administratif de l’Institution depuis les profonds changements de 1971 qui virent notamment la création du C.A. lui-même.