A l’occasion de la signature d’un accord entre l’AWEX (Agence Wallonne à l’Exportation) et la TAMU (Texas A&M University) à Houston hier, j’ai eu la chance, en tant que représentant des universités wallonnes, de rencontrer nos homologues et d’établir de nombreux contacts avec eux, avec divers départements de recherche de cette université sur ses campus de Houston et de College Station ainsi qu’avec des entreprises spin-off de cette institution.

Il m’arrive souvent d’établir ce genre de contact, mais ici, la similitude entre nos institutions est frappante.
Bien que quatrième ville des USA en nombre d’habitants, Houston est marquée par une spécialisation obsessionnelle dans une seule industrie (chez eux, le pétrole, chez nous, devinez…) mais cherche à se diversifier. Depuis pas mal d’années, elle s’est également spécialisée dans les recherches spatiales et l’industrie correspondante (le centre de contrôle des missions habitées de la NASA est installé ici ainsi qu’un centre de développement technologique de l’Agence auquel la TAMU collabore très activement) et elle se lance maintenant résolument dans le domaine des biotechnologies.

La TAMU est une université complète, qui comprend comme l’ULg, une Ecole de Médecine vétérinaire réputée. Son implication dans les mécanismes de valorisation de la recherche est grande et les systèmes mis en place à cet effet ne manquent pas de ressemblances avec les nôtres. De nombreuses possibilités de collaboration sont envisageables et nous veillerons à donner à leurs suggestions de collaboration la meilleure suite possible.

Discours prononcé le 30 mars 2006, lors de la séance solennelle de remise des insignes de docteur honoris causa à l’Université de Liège.

Cet article est transféré dans la rubrique “Pages”, en haut et à droite de ce blog.

Le Roi a pris l’habitude d’emmener avec lui les recteurs des « grandes » universités lors de ses visites d’Etat.
L’expérience en Chine l’an dernier avait eu un retentissement et des conséquences considérables. La création de l’Institut Confucius de la Communauté française à Liège en avait été fortement accélérée : l’Institut est aujourd’hui installé et dispense déjà ses cours depuis près de deux mois à 34 étudiants! Septante préinscriptions ont déjà été enregistrées pour l’année académique prochaine.

Cette semaine, ce furent Vilnius et la Lituanie qui virent débarquer l’escorte royale et sa représentation académique, pour un échange d’idées fructueux entre recteurs belges et lituaniens. Fructueux car les parallèles sont nombreux entre nos pays sur divers plans : plusieurs langues, des hautes écoles, pléthore d’universités complètes ou spécialisées, etc. La confrontation des expériences respectives fut très enrichissante et le contact devra être maintenu activement. L’accueil également, fut très chaleureux et très ouvert.

Le Vice-Recteur Albert Corhay, a pour sa part accompagné une mission du Prince Philippe en Afrique du Sud et signé des accords avec l’Université du Kwazulu-Natal.

Mais au delà de tout cela, ce qui me paraît le plus remarquable, c’est cette évolution des esprits, qui amène aujourd’hui le Palais à considérer que, pour un pays comme le nôtre, aux côtés des industriels qui accompagnent généralement les missions royales ou princières, un des fleurons dont l’image est exportable, ce sont ses universités. Cette idée-là, à elle-seule, est révélatrice d’un temps nouveau, ce temps-là même où l’on admet que l’Université joue un rôle prépondérant dans le redressement économique régional et constitue une valeur que le pays peut être fier de présenter aux étrangers. Evolution considérable, lorsqu’on réfléchit bien.

Espérons que ce soit là un signe avant-coureur d’une évolution des mentalités qui fera qu’un jour, les gouvernements comprendront qu’une valeur sûre et représentative de la grandeur d’une nation doit s’entretenir, donc se financer décemment. Tout bon fleuriste sait que s’il veut être fier d’exposer et vendre ses fleurs, il doit avant tout les arroser.

« Monsieur le Recteur,

Nous avons eu hier une manifestation facultaire à Colonster et tous les participants, anciens enseignants, anciens étudiants et membres actuels ont été évidemment « traumatisés » par l’abattage des arbres…
Je sais que sur votre blog, vous nous demandez de faire confiance aux professionnels.
Je me permets toutefois de vous écrire, au nom d’un grand nombre des participants, pour vous demander si on ne pourrait pas avoir une réponse plus circonstanciée de ces professionnels.
Je crois que ce serait de nature à nous réconforter.
En vous remerciant de l’attention que vous porterez à la présente, je vous prie d’agréer, monsieur le Recteur, l’expression de mes sentiments respectueux.

France Schyns »

Voici. Pour ceux qui demandent plus d’informations sur l’abattage de la drève des érables de Colonster.

http://www.ulg.ac.be/ari/news/drevedeserables.html

Au cas où vous ne pourriez accéder à cette référence, qui est sur l’intranet de l’ULg, en voici le texte:

« Restauration de la drève des Erables à Colonster
Constatant la dégradation de l’état sanitaire et une extension de la mortalité des érables bordant l’accès au château de Colonster, l’université a introduit une demande de permis d’urbanisme en vue de remplacer cette drève. Les modalités d’intervention, définies en collaboration avec la Direction des Espaces Verts de la Région wallonne, prévoient une première phase comprenant l’abattage de 38 des 85 arbres et la plantation d’érables planes sur les tronçons les plus dégradés. Ceux-ci ont été déterminés de façon à limiter l’impact paysager en conservant des sections les plus franches et les plus homogènes possibles.

La seconde phase, destinée au renouvellement d’ensemble, est programmée à une échéance de 10 ans minimum. La gestion des nouvelles plantations comprend également la suppression d’un arbre sur deux après 20 ans de manière à réduire la concurrence entre sujets et permettre un meilleur développement.

Parallèlement, l’université a également obtenu un permis d’urbanisme en vue du remplacement progressif des cerisiers du Japon plantés en 1970 dans le parking du château. Le développement de plusieurs pathologies a entraîné un dépérissement des cimes et une pourriture des troncs nécessitant ces travaux.

Ailleurs dans le domaine universitaire, des abattages d’arbres sont également réalisés dans le cadre de la gestion forestière. Il s’agit d’une part de coupes d’éclaircie ou de régénération, prévues dans le « plan d’aménagement des espaces verts du domaine universitaire du Sart Tilman » et destinées au maintien des forêts typiques du site, dominées par des espèces héliophiles (chênes, bouleaux, trembles,…). Cette zone boisée en gestion dirigée coexiste avec 220 ha de forêts classés en réserve naturelle intégrale, où la végétation est laissée à son évolution spontanée ce qui conduit au développement progressif de peuplements d’espèces dites sciaphiles (chênes, érable sycomore,…). Des travaux de sécurité sont réalisés d’autre part le long des lisières forestières, en bordure de voirie, de bâtiment, de voie ferrée, … Ils suivent un plan de gestion particulier qui prévoit, selon les situations, soit le maintien d’une végétation ligneuse jeune ou buissonnante, par recépage régulier, soit des coupes sélectives éliminant les arbres potentiellement dangereux (sujets séniles, tarés, présentant des fourches aigues avec inclusion d’écorce,…). L’ensemble de ces travaux respecte l’affectation forestière des terrains et ne comporte donc aucun déboisement. »

Discours prononcé lors du colloque « La coopération universitaire avec le sud. Pour quoi faire ? » qui s’est tenu à la salle académique de l’ULg le 14 mars 2006.

Pour quoi faire ?

Face aux risques de la mondialisation, de la dominance d’un marché mondial, qui profite aux pays du nord et marginalise les pays du Sud, dont la compétitivité est moindre, il est clair aujourd’hui que l’ordre économique doit se baser sur une plus grande équité et sur une véritable démocratie économique mondiale.

Consciente de la nécessité de sa participation, même modeste, à ce processus, notre Université tient à mettre l’accent sur sa coopération nord-sud.
Les étudiants venus du sud qui repartent après avoir acquis chez nous une formation de qualité qui leur donne accès dans leur pays à des postes convoités. C’est ainsi qu’ils deviennent chez eux et partout dans le monde d’excellents ambassadeurs de l’ULg.
Par ailleurs, ces échanges exposent nos étudiants belges aux cultures étrangères, leur donnent le sens de l’accueil.
Toute université moderne, bien dans son siècle, se doit de contribuer au développement durable.

Pour un partenariat contractuel

Notre vision des relations nord-sud implique l’établissement de contrats dont les objectifs sont clairs et bien définis. Il s’agit en effet de tirer les leçons d’une utilisation inefficace, voire un détournement systématique de l’aide, notamment financière, des pays du nord à ceux du sud. Le contrat est un véritable outil d’appui au développement de régions vulnérables. L’évolution des relations universitaires nord-sud est aujourd’hui telle qu’au lieu d’une aide à proprement parler, nous devons cherche à procurer un accompagnement aux régions en difficulté. C’est pourquoi nous devons envisager le processus de développement au cas par cas et faire participer activement les population à ce processus.

Pour une décentralisation de l’aide

Nous ne pouvons établir de coopération utile et durable que si l’intervention de l’état, dans le pays où nous intervenons, demeure discrète. Elle est, bien sûr, nécessaire mais elle ne doit pas être omniprésente ni directive. Le domaine d’intervention de l’Etat doit rester limité et permettre l’émergence d’initiatives locales. La participation de la population, voire même son implication, reste une condition essentielle d’un développement harmonieux. Il faut donc décentraliser la coopération. Mais pour que notre aide soit efficace, la démocratie doit être en place dans les pays concernés. Il est indispensable que les populations locales puissent s’adapter aux situations nouvelles, tant en milieu urbain que dans les zones rurales, afin de permettre leur auto-développement.

Pour un respect des traditions socio-culturelles

Notre attitude face aux pays du sud en termes de coopération institutionnelle doit donc rester essentiellement variable et adaptée à chaque situation.
Nous devons chercher une harmonie entre la modernité, au sens où nous, pays du nord, l’entendons, et les traditions, pilier de la culture dans le sud, en gérant au mieux le choc des cultures que cela engendre.
Il faut également réintégrer dans la pratique du développement et de la coopération les dimensions non marchandes, c’est-à-dire sociales et culturelles. L’économie est essentiellement informelle dans le sud, où l’on observe des formes spécifiques d’échange basées sur la solidarité. C’est cette économie-là que nous devons privilégier avant tout. Il est essentiel que nous observions attentivement comment les populations développent de nouveaux réseaux, de nouvelles pratiques, à l’échelle locale, pour se financer, telles que des caisses de solidarité, des coopératives d’épargne, etc.). Notre action doit viser à resserrer les liens entre les paysans au savoir-faire ancestral et les chercheurs, experts en techniques innovatrices.

En clair, notre objectif doit rester celui du développement local. Il ne doit pas viser à identifier les obstacles au développement, ni à tenter de les lever. Il doit nous interpeller quant aux voies de l’émergence et au renforcement des initiatives lancées par les populations elles-mêmes. Nous nous devons d’intégrer les dimensions sociales à nos projets d’aide dans les pays du sud.

Pour une coopération coopérative

Mais il est bien certain que nous ne pouvons, en tant qu’université soucieuse de son action dans le sud, nous attaquer à tous les problèmes dans toutes les régions. Nous devons avoir une stratégie ciblée. En outre, nous ne pouvons qu’occasionnellement arriver seuls à des résultats probants. Une approche en réseau de la coopération me semble devoir émerger de plus en plus.
Dans ce contexte, un exemple intéressant est celui que nous vivons aujourd’hui dans notre effort d’aide au redressement de l’Université de Lubumbashi en République Démocratique du Congo. Nous avons entrepris une action synergique avec nos partenaires de l’Université du Kwazulu Natal, en Afrique du Sud, avec lesquels nous avons un accord formel de collaboration depuis près de deux ans. C’est ensemble que nous allons nous préoccuper des actions à mener à Lubumbashi, dans le cadre d’une convention que le vice-recteur Albert Corhay a signée la semaine dernière à Durban lors d’une mission à laquelle participait également notre conseiller aux relations internationales, le professeur Jean Marchal.
Ainsi apparaît donc ce concept de la coopération en réseau, une coopération conjointe, synergique et complémentaire.

Pour une motivation de chacun

Si nous plaçons la coopération avec le sud parmi nos priorités stratégiques institutionnelles, nous devons trouver les incitant qui encourageront nos collègues à s’impliquer plus encore dans cette voie. En effet, malgré une action précoce de l’ULg (le CEDEV fut créé en 1964 et est devenu depuis le CECODEL) soutenue aujourd’hui par l’existence active d’une ONG qui nous est propre, il nous reste à combler un retard par rapport à bien des institutions voisines. Et je pense que ce retard s’est accumulé en raison du fait que nos collègues n’ont plus ressenti, depuis longtemps, les initiatives en faveur d’une coopération nord-sud, comme une réelle volonté institutionnelle.

Pour restaurer cet esprit, il nous faut donner un signal fort. Tout d’abord un encouragement officiel des autorités de l’ULg, afin de donner une plus grande légitimité à cette activité dans l’Institution. Mais cela ne suffit pas. Il faut proposer également des incitants concrets, tels que la prise en compte des activités de coopération de manière claire dans les curricula vitæ en vue de nominations ou de promotions. Je vais faire une proposition en ce sens dans une version révisée des CV-types que nous demandons à chacun de rédiger.
Il faut également veiller çà ce que des moyens soient dégagés pour encourager ces activités, aux côtés des aides à la recherche et à l’enseignement au sein de l’ULg.

Pour une formation réaliste, contemporaine, ouverte et généreuse

Ces initiatives nouvelles contribueront à augmenter l’aura de notre université dans le monde. Elles, apporteront à nos étudiants des contacts inestimables, permettront de créer un réseau international d’anciens et feront comprendre que nous ne pouvons évoluer sur notre petit bout de planète privilégié et à l’abri de tout, qu’il est temps de relativiser nos problèmes et nos questionnements, et d’apprendre enfin à nos étudiants à vivre dans et avec le vrai monde tel qu’il est.

En entrant dans la magnifique allée conduisant au Château de Colonster, on ne peut être aujourd’hui que bouleversé par l’affligeant spectacle des ces arbres majestueux abattus en masse.
Malades, sans doute. Dangereux, peut-être, allez savoir.

Soyez gentils, ne me demandez plus pourquoi j’ai ordonné ce massacre ! C’est la décision de professionnels qui ont mesuré tous les tenants et aboutissants de cette opération. Faisons-leur confiance.

Mais quoi qu’il en soit, quelle tristesse…

Après la Rentrée académique, la séance de remise des insignes de Docteur honoris causa est « l’autre » grand événement solennel de l’année universitaire.
Traditionnellement, cette cérémonie est strictement consacrée à la célébration de l’excellence. Elle constitue, plus que toute autre occasion, un hommage à toutes les valeurs que revendique le monde universitaire.

Paradoxalement, la grandeur de cette symbolique est généralement mieux comprise en dehors de l’université qu’à l’intérieur. Force est de constater que, pour éviter que cette fête de l’esprit se déroule devant un auditoire clairsemé, on a été amené ces dernières années, à l’instar de ce qui se fait dans d’autres institutions, à s’assurer de l’intérêt du public et de la presse, mais aussi des universitaires eux-mêmes, par la présence, parmi les lauréats, de vedettes des media : des scientifiques largement vulgarisés ou vulgarisateurs eux-mêmes, des personnalités politiques belges ou étrangères, des stars du monde économique ou de grandes figures humanitaires. Sans diminuer les mérites de ces « faire-valoir », on ne peut s’empêcher de penser qu’ils sont là pour l’impact médiatique de la cérémonie et que leur présence obscurcit la gloire qu’on réserve aux autres personnalités moins populaires ou même peu connues, mais de grand mérite.
Or ce sont celles-ci qu’il importe de glorifier lors de la séance de remise des insignes de docteur honoris causa, en ce qu’elles représentent très exactement l’idéal universitaire. C’est à leur parcours et leurs accomplissements qu’il faut consacrer du temps. Les honorer nous honore, mais permet aussi de faire comprendre clairement au monde qui nous entoure, comme à nous-mêmes, à quoi sert l’Université, son enseignement, sa recherche, par une description attentive de modèles à suivre.

C’est aussi le moment de l’accueil, par l’Institution, de nouveaux membres de sa communauté académique, faits, sur proposition des Facultés et élection par le Conseil académique, docteurs de notre université. Ces nouveaux membres, d’où qu’ils viennent, doivent être reçus avec les fastes dus à leur distinction et retourner chez eux avec un sentiment d’appartenance à l’ULg dont ils deviendront de prestigieux ambassadeurs par les seuls commentaires qu’ils feront sur nous à l’avenir.

Souvent, on me parle d’un certain égarement des objectifs universitaires, du souci de plaire aux media et d’y paraître, de la perte du sens de l’excellence au bénéfice de la facilité, du superficiel, de la dérive populiste et de tous les amalgames. Bien des collègues me disent qu’aujourd’hui — mais est-ce bien neuf ? — la qualité scientifique n’est plus connue de personne et, partant, n’est plus reconnue à sa juste valeur, et que la notoriété ne se gagne que par des coups de bluff et des effets d’annonces, bien éloignés de la vraie qualité de fond.

J’espère que ceux-là même qui prononcent ces critiques trouveront ici une manifestation plus conforme à leur vision: la célébration la plus pure des idéaux universitaires.

La deuxième phase de l’évaluation institutionnelle par l’European University Association vient de se terminer. Les 4 experts internationaux venus de Suisse, de France et d’Espagne sont restés deux jours avec nous, ils reviendront du 25 au 28 juin prochains et ce n’est qu’à ce moment que nous aurons le résultat de leurs investigations et de leurs réflexions sur notre Institution.

A ce stade-ci aucun jugement n’est porté. Les experts ont reçu notre rapport d’auto-évaluation et une somme considérable de documents informatifs concernant l’ULg. Ils ont lancé quelques coups de sonde visant à comparer l’avis de diverses personnes et le rapport d’auto-évaluation, à déterminer les zones d’ombre éventuelles dans le rapport et les questions à creuser ainsi que les personnes à voir lors de leur prochaine visite en juin.
Le seul avis que nous ayons reçu pour le moment est leur appréciation de la qualité du travail préalable accompli par l’ULg à travers son comité de pilotage et celle de l’accueil qui leur a été réservé ainsi que l’infrastructure mise à leur disposition.

Pour cela, je tiens encore à remercier toutes les personnes impliquées qui se sont consacrées à cette tâche sans compter, en particulier Freddy Coignoul, Elise Boxus et Evelyne Dumont. En facilitant énormément la tâche des experts, ils les ont dégagés de toute contrainte inutile et de tout souci, pour les laisser entièrement à leur effort de compréhension de l’ULg (deux d’entre eux avaient déjà participé aux visites précédentes, ce qui simplifie grandement les choses) et du milieu dans lequel elle évolue, tant sur le plan socio-économico-culturel que sur le plan réglementaire et légal.

Il est donc inutile aujourd’hui de tenter d’en savoir plus, c’est prématuré, moi-même, j’en suis là également. Ce n’est que le 28 juin prochain que nous obtiendrons un rapport oral de leur part et, dans les semaines qui suivront, un rapport écrit. Le rapport oral est traditionnellement proposé au recteur seul, ou accompagné, selon son souhait. J’ai souhaité que le nôtre soit proposé aux autorités universitaires, aux membres du Conseil d’administration, aux conseillers, au doyens, aux directeurs d’administration et aux présidents de départements, dans la salle académique de l’Université, dans un souci permanent d’ouverture et de transparence.

Je suis personnellement très optimiste quant à ce rapport. Je pense qu’il nous renforcera dans notre conviction de ce que sont nos forces et nos opportunités et qu’il achèvera de nous convaincre de nos faiblesses à corriger. Il nous aidera considérablement à définir les stratégies à mettre en place pour nous améliorer dans les années qui viennent. J’espère que toute la communauté universitaire saura d’en inspirer et y trouver la source d’un dynamisme renouvelé.

Voici venus quelques jours qui, je l’espère, seront pour vous des jours de détente. Je souhaite à tous un excellent congé.

En lisant le 15e Jour de février, on pourrait croire aujourd’hui que notre institution navigue un peu rapidement dans le brouillard, sans visibilité et d’aucuns ne manquent pas de s’en inquiéter. Nous manquerions apparemment d’idées directrices, d’objectifs clairs et bien définis, d’un schéma directeur précis. Nous créerions trop de structures de décision nouvelles dont les missions seraient imprécises. Nous risquerions un dangereux émiettement des pouvoirs.
Le seul fait que ces questions soient posées est intéressant et démontre que, quel que soit l’effort de transparence et d’information, les messages ne passent que très incomplètement.
Je vais donc tenter ici de reprendre les points forts de la politique que nous entendons mettre sur pied et que nous avons déjà entreprise, et tâcher de les rendre plus clairs encore.

1. Une vision ?

En premier lieu, avons-nous des idées directrices, des objectifs définis et un schéma directeur ?
Bien sûr que oui. Ce serait de la pure folie que d’en manquer.

Nous voulons que notre Université continue à rayonner dans son environnement car elle est devenue incontestablement l’atout majeur du redéploiement régional.
Dans ce cadre, elle joue un rôle essentiel dans l’enseignement et la formation des jeunes et elle devrait se positionner clairement dans la formation continuée des adultes.
Un élément clair de la politique institutionnelle est l’élargissement d’une image globalisée de l’offre d’enseignement supérieur dans le Sud-Est de la Belgique. Pour atteindre cet objectif, l’alliance du Pôle Mosan et celle de l’Académie Universitaire Wallonie-Europe sont des outils de première importance, des priorités institutionnelles.

Dans ce même cadre, l’ULg participe au développement économique régional par son apport en progrès scientifiques et technologiques innovateurs, par la création de pôles académico-industriels, par ses accords de partenariat avec les entreprises et par la création d’activités nouvelles génératrices d’emplois. L’essaimage de sociétés nées de l’Université participe à cet objectif. Le concours innovateur de l’ULg au redéploiement régional constitue une priorité institutionnelle.

Nous voulons que notre université ait un rayonnement plus international et prenne une dimension qui dépasse le cadre étriqué de notre Communauté. Une alliance avec les universités de l’Euregio constitue une première étape indispensable et, en pratique, en premier lieu avec l’Université de Maastricht (UM) avec laquelle nous avons, depuis le 6 juillet 2004, un accord cadre global impliquant 5 de nos facultés. Une intensification de notre collaboration avec l’UM constitue une priorité institutionnelle. L’objectif, à terme de 10 ans au maximum, plus rapidement si possible, est la création d’une grande université internationale de Liège-Maastricht, la première du genre, reconnue comme université européenne par l’Europe elle-même. Nous sommes sur la bonne voie et le processus, déclaré prioritaire par les autorités des deux institutions, devrait s’accélérer rapidement. Outre la bonne volonté et la motivation de tous, cette opération nécessite une bien meilleure pratique de la langue anglaise à Liège. L’attractivité de l’ensemble, dont bénéficie l’UM qui accueille énormément d’étudiants étrangers et particulièrement des allemands qui recherchent une formation en anglais, est à ce prix. L’effort en langues et spécialement en anglais ne vise pas tant à ce que nos cours se donnent en anglais, mais à ce que nous puissions accueillir des enseignants de grande valeur et de prestige international qui donneront leurs cours en anglais et devront être compris par nos étudiants. Cet effort tend également à une meilleure compréhension, un meilleur dialogue et une meilleure communication avec nos partenaires de l’UM.
La connaissance minimale de l’anglais permettant la conversation et l’échange d’idées est requise dans une université comme la nôtre et constitue, pour tout le personnel et les étudiants, une nécessité, donc une priorité institutionnelle.

Nous voulons que notre Université continue à assurer son rôle d’institution publique, pluraliste et complète.
Son existence-même et notre vigilance à préserver ses idéaux garantissent les deux premiers objectifs. Le troisième est de plus en plus menacé et l’objectivité nous force à admettre que nous ne sommes plus raisonnablement capables, faute de moyens financiers, d’en assurer la pérennité.
Le seul moyen d’y parvenir est la constitution d’alliances et, à travers celles-ci, la possibilité de maintenir l’universalité de l’offre sans avoir à l’organiser dans sa totalité chez nous. Pour cela, des accords avec les autres universités belges sont indispensables, mais il faut aussi tourner les yeux vers les universités de pays voisins, voire plus loin encore, et établir des consortiums au sein desquels nos étudiants et les étudiants des autres régions impliquées trouveront un large spectre de formations en allant chercher, dans un système parfaitement organisé, les enseignements et l’expertise dont ils ont besoin là où ils se trouvent.
La collaboration avec les institutions de l’Euregio et de la Grande Région Sarre-Lorraine-Luxembourg-Rhénanie Palatinat-Wallonie est une priorité institutionnelle.
A cette priorité urgente, j’ajouterai celle de notre collaboration avec l’Université de Sherbrooke au Québec, qui doit s’intensifier malgré la distance et l’océan qui nous sépare.

Nous voulons que notre Université rayonne dans le monde entier et qu’elle le fasse à travers la collaboration internationale. Mais là aussi, qui trop embrasse mal étreint, et nous devons définir nos priorités. Ce sera le rôle de la Cellule des Relations Internationale nouvelle formule dont la structure devrait être soumise au C.A. en mars prochain. Toutefois, certains axes ont déjà été définis : Pays européens, Québec, Brésil, Equateur, Tunisie, Vietnam, Afrique du Sud et République Démocratique du Congo (Lubumbashi en particulier). Des relations avec les autres pays restent souhaitables, mais la collaboration avec les pays mentionnés constitue une priorité institutionnelle.

Enfin, notre institution se différencie des autres universités de la CFWB par la présence d’une faculté de Médecine vétérinaire dont la réputation n’est plus à faire mais qui a été très menacée ces dernières années par la difficulté de parer à des circonstances extraordinaires liées à l’afflux d’étudiants étrangers. En particulier, la menace est grande de voir la faculté perdre son accréditation européenne. Cette difficulté a dû être affrontée par l’ULg seule, qui n’a pas reçu de soutien significatif pour le faire. Les mesures actuellement envisagées pourront régler partiellement le problème mais en réduisant le nombre d’étudiants par des mesures d’exclusion, à une époque et dans un contexte où nous prônons l’ouverture européenne, l’accueil des étrangers et la mobilité estudiantine dans l’esprit du processus de Bologne. On ne peut manquer de penser que le Gouvernement de la CFWB laisse ainsi s’échapper une opportunité de faire de sa faculté de Médecine vétérinaire le plus grand et le plus prestigieux centre européen de formation dans ce domaine. Le soutien à la faculté de Médecine vétérinaire de l’ULg est une priorité institutionnelle.
Dans la même logique, HEC-Ecole de Gestion de l’ULg mérite une attention particulière en vue d’obtenir son accréditation EQUIS, convoitée par toutes les grandes écoles de gestion européennes.

Voici donc énumérées, les priorités institutionnelles telles que définies aujourd’hui. Il en viendra d’autres, compatibles avec celles-ci et les renforçant. En particulier, des priorités à définir concernant l’enseignement et ses méthodes, la recherche et ses moyens, l’attractivité de l’ULg par des caractéristiques spécifiques à mettre en exergue, le bien-être de ses membres et de ses étudiants, etc.

Des moyens organisationnels ?

Les diverses structures consultatives que nous avons mises en place constituent-elles un émiettement du pouvoir ?
Bien sûr que non. Il serait irresponsable de vouloir ainsi disperser les niveaux décisionnels de l’Institution.

Le Conseil d’administration est l’organe de décision — et le seul — de l’Institution. Aucune autre instance ne décide quoi que ce soit sinon par délégation de ce Conseil. Il délègue ainsi au Recteur une partie de ses pouvoirs en rapport avec la gestion courante et la prise de décision immédiate, dans des limites strictement définies par la loi et par règlement interne. Il confie des missions à l’Administrateur, qui est chargé de la coordination de l’exécution des décisions. Le « pouvoir » du Recteur réside en ces délégations et surtout en sa présidence légale du C.A., qui lui permet de déterminer l’ordre du jour des réunions et d’en mener les débats.

Le Collège rectoral, constitué de 7 conseillers, tous professeurs, entoure le Recteur et le Vice-Recteur. L’Administrateur et le Directeur général sont invités à ses réunions. Le rôle des conseillers est simple à comprendre. Il leur est demandé d’éclairer les Autorités sur un certain nombre de matières, en utilisant toutes les ressources disponibles, principalement les ressources administratives, de préparer des dossiers qui doivent nourrir la réflexion sur des options stratégiques et conduire à la prise de décision. Ces dossiers sont débattus au Collège et peuvent subir diverses itérations avant d’être finalement adoptés par le Recteur et proposés au Conseil d’administration. Selon l’ampleur du sujet et la relation ou l’impact qu’ils peuvent avoir sur la vie facultaire, ces dossiers peuvent être soumis au Conseil des Doyens préalablement à leur passage au C.A.
Des exemples de dossiers ? La réforme du Conseil de la recherche et de sa procédure de nomination, la structuration d’une Cellule des relations internationales, l’élaboration d’un grand « projet pour l’ULg », la création d’un observatoire de l’enseignement, l’élaboration d’un plan financier respectueux des nécessités académiques, le développement de l’Université sur son domaine au Sart Tilman et en ville et la politique de mobilité par transport public ou privé, la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme, la prévention des maladies cardio-vasculaires chez les étudiants et le personnel, etc. Certains de ces dossiers ont déjà abouti à des décisions du C.A., les autres sont prévus à l’ordre du jour de prochaines séances. A ce moment, il sera plus clair qu’ils sont élaborés dans le cadre des grands objectifs que j’ai définis plus haut.
A aucun moment, les Conseillers ne disposent d’un pouvoir de décision. Ils ont un pouvoir d’avis et de conseil et débattent avec les Autorités des moyens pour atteindre les objectifs.
Il n’y a donc aucune dilution du pouvoir rectoral, qui reste en fait le pouvoir du C.A. dont le Recteur est président, par une quelconque délégation aux Conseillers. Leur influence est manifeste et elle est voulue. C’est pour cette raison qu’il est important que, si leur désignation est approuvée par le C.A., et c’est bien normal, ils doivent être choisis par le Recteur qui s’entoure ainsi de personnalités auxquelles il fait confiance et qu’il juge apte à exercer ces fonctions. Ce choix est rendu légitime par le C.A., mais reste et doit rester celui du Recteur.

Le Conseil des Doyens, organe informel créé il y a quelques années, est maintenant devenu un organe officiel. On pourrait dire qu’il s’agit là d’une couche nouvelle ajoutée à l’ensemble des lieux de décision mais il n’en est rien. Le Conseil des Doyens est l’organe qui permet au Recteur de percevoir le pouls des facultés, leur avis, sur les diverses options à prendre. C’est aussi le lieu où se décident les grands équilibres facultaires, l’endroit et le moment où les Doyens apprennent à se connaître et à vivre dans une meilleure compréhension et un meilleur respect les uns des autres. C’est le lien entre les facultés. Il fallait officialiser ce Conseil, fixer la fréquence de ses réunions et en faire un passage nécessaire précédant la prise de décision en bien des matières concernant les facultés, donc la plupart des sujets de débat de l’Institution.

Le Collège des Directeurs a pour rôle de coordonner et d’harmoniser le fonctionnement des administrations dont la structure est historiquement relativement cloisonnée et dont le décloisonnement ne peut se faire aujourd’hui que par une communication transversale beaucoup plus fluide. Les décisions du C.A. y sont analysées sous l’angle de la mise en pratique avec, à chaque fois, une distribution des rôles et des missions, afin d’assurer une exécution idéale parfaitement coordonnée à tous les niveaux. Tout défaut de communication, tout dysfonctionnement, tout frein à la mise en œuvre y est analysé et les solutions y sont dégagées.
Ce Collège veille à une grande efficacité des diverses administrations et une réelle coordination entre elles ainsi qu’avec l’Administrateur, le Directeur général et le Cabinet du Recteur, au service de la mise en œuvre fidèle et rapide des décisions du C.A., ainsi que de l’exécution des tâches administratives régulières.

Petite réforme complémentaire : j’ai décidé de constituer un Cabinet du Recteur, composé d’un Chef de Cabinet et d’un secrétariat. Le Chef de Cabinet prendra en charge divers aspects de la charge administrative rectorale, supervisera le secrétariat du Recteur et ses relations publiques, intérieures et extérieures et secondera directement le Recteur et le Vice-Recteur dans leurs tâches relationnelles et administratives. Cette nouveauté est la réponse naturelle à l’inflation régulière de la charge rectorale ces dernières années et à l’énormité de ses tâches quotidiennes, tant à l’intérieur de l’Institution qu’au dehors (1). Bien sûr, là aussi, il n’y a pas de délégation de pouvoir, mais un soutien absolument nécessaire dans l’accomplissement de ses missions, dans la préparation minutieuse et dans l’assurance d’un suivi de chaque activité du Recteur — et du Vice-Recteur qui peut être à tout moment amené à le remplacer — ainsi que la coordination et le flux d’informations entre eux.

Le Conseil Général des Etudes et le Conseil de la Recherche se sont vus attribuer des rôles d’avis importants en matière d’enseignement et de recherche. Leurs propositions sont généralement suivies par le C.A., mais le pouvoir de décision appartient à ce dernier. Le futur Observatoire de l’Enseignement aura une mission opérationnelle de veille et sera chargé de documenter le suivi de l’évolution de l’enseignement afin de nourrir objectivement la réflexion en cette matière.

Le Conseil Académique est l’organe de décision lors de l’élection du Recteur, du Vice-Recteur et des Docteurs Honoris Causa. Il est dommage qu’on se limite à cela. Depuis longtemps, il n’a plus été convoqué que pour accomplir ses deux premières missions (tous les 4 ans !), la troisième, plus fréquente, s’accomplissant par correspondance. Je compte bien réunir le Conseil Académique pour communiquer directement avec l’ensemble de mes collègues sur des grands thèmes intéressant l’Institution. Je suis conscient de la difficulté de tenir un débat dans de telles circonstances (nous sommes près de 500 !) mais je pense qu’il est nécessaire de créer, au sein de la Maison, un lieu et un moment où l’on peut se réunir afin d’aborder les grandes réflexions institutionnelles. Je regrette que la loi rende cet organe aussi exclusif. J’envisage de chercher un moyen d’y associer, ne fut-ce qu’en les y invitant, les maîtres et directeurs de recherche du FNRS, voire même tous les membres permanents du personnel scientifique.
Il nous manque encore un forum incluant l’ensemble des membres de l’Institution, quel que soit le corps auquel ils appartiennent, académique, scientifique ou PATO.

Le Comité de pilotage de l’évaluation institutionnelle ou « EvalULg » a été constitué de manière temporaire pour prendre en charge tout le processus d’auto-évaluation de l’ULg dans le cadre de l’évaluation institutionnelle par l’European University Association. Il est constitué d’un éventail très large de représentants de l’Institution qui ont sacrifié un temps important à cette mission ponctuelle. Mon souhait est que ce comité, contrairement à son caractère transitoire originel, assure, avec un rythme moins exigeant bien sûr, un suivi de l’évaluation et se préoccupe de la vigilance nécessaire si l’on veut éviter que ces efforts tombent dans l’oubli.

Le Comité de pilotage du « Projet pour l’ULg » ou « Comité du Projet » sera constitué pour, s’inspirant du rapport d’auto-évaluation, procéder à une enquête détaillée auprès des membres de l’ULg et de milieux extérieurs significatifs, en tirer des conclusions et proposer un projet institutionnel fort et les moyens d’y parvenir. La logique de son interaction avec le Comité EvalULg et avec le Collège rectoral est évidente.

On le voit, aucun de ces collèges, conseils, comités et commissions ne participe à une dispersion du pouvoir décisionnel qui reste de la compétence du rectorat et du C.A, ce qui est, je pense, une bonne chose sur le plan du fonctionnement de l’Institution, et souligne l’importance de l’enjeu de l’élection rectorale et le caractère obsolète de la soi-disant absence de candidats et de programme électoral.
Mais ces instances multiples ne sont pas nées par hasard, ni pour créer un écran de fumée ou réduire le pouvoir du C.A. Elles ont pour vocation de prendre la température de l’Institution et de faire en sorte que les décisions finales soient prises après consultation aussi large que possible. Elles jouent également un rôle important dans le processus de mise au courant et de transmission de l’information au plus grand nombre, pour atteindre une très grande transparence dans la gouvernance de l’Université.

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(1) Le Recteur préside le Conseil d’administration de l’Université. A ce titre, il établit l’ordre du jour de chaque séance du C.A. qui comporte généralement entre 30 et 45 points. Il y présente les dossier et dirige les débats. A ce titre, aucun sujet concernant l’Université ne doit lui être étranger. Il préside également le Bureau exécutif du C.A. et y exerce les mêmes fonctions. Il préside le pôle Mosan, préside ou vice-préside alternativement l’Académie Wallonie-Europe. Il préside de nombreuses commissions et conseils au sein de l’Institution, comme les différents collèges et conseils dont il est question ci-dessus. Il est membre du CReF, du CIUF et du C.A. du FNRS et préside, en tournante annuelle avec ses homologues des deux autres universités complètes, l’une de ces trois instances (actuellement, je préside le FNRS). Il est membre du Conseil régional de la Politique Scientifique et de nombreux organes régionaux, communautaires et fédéraux, il pilote la représentation universitaire dans des commissions de coopération avec la Ville de Liège, la Province de Liège, la Province de Luxembourg. Il représente l’Institution dans toutes ses activités protocolaires de relations publiques, lors des réceptions de personnalités universitaires, politiques ou culturelles belges ou étrangères. Il la représente également à l’extérieur lors de visites auprès d’universités belges ou étrangères. Il mène les négociations de l’ULg avec les autres universités et avec les Hautes Ecoles. Il est la voix officielle de l’Institution auprès des media. Il accueille et procède à l’ouverture ou à la clôture de nombreux colloques et réunions d’envergure au sein de l’Institution. Il préside l’Interface ainsi que le C.A. de diverses sociétés liées à l’ULg telles que Gesval s.a. ou SpinVenture s.a. et de diverses asbl. En dehors des conseils, il rencontre souvent les Doyens de faculté et de nombreux collègues. Son agenda de rendez-vous individuels ou en petits groupes est très chargé, en raison du nombre de personnes qui, dans l’Institution ou au dehors, souhaitent le rencontrer et ces entrevues nécessitent généralement toutes un suivi. Il est sollicité pour s’exprimer plusieurs fois par semaine dans d’innombrables cercles, associations et groupement divers.
Il peut être remplacé par le Vice-Recteur dans chacune de ces tâches.

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