« Monsieur le Recteur,

Nous avons eu hier une manifestation facultaire à Colonster et tous les participants, anciens enseignants, anciens étudiants et membres actuels ont été évidemment « traumatisés » par l’abattage des arbres…
Je sais que sur votre blog, vous nous demandez de faire confiance aux professionnels.
Je me permets toutefois de vous écrire, au nom d’un grand nombre des participants, pour vous demander si on ne pourrait pas avoir une réponse plus circonstanciée de ces professionnels.
Je crois que ce serait de nature à nous réconforter.
En vous remerciant de l’attention que vous porterez à la présente, je vous prie d’agréer, monsieur le Recteur, l’expression de mes sentiments respectueux.

France Schyns »

Voici. Pour ceux qui demandent plus d’informations sur l’abattage de la drève des érables de Colonster.

http://www.ulg.ac.be/ari/news/drevedeserables.html

Au cas où vous ne pourriez accéder à cette référence, qui est sur l’intranet de l’ULg, en voici le texte:

« Restauration de la drève des Erables à Colonster
Constatant la dégradation de l’état sanitaire et une extension de la mortalité des érables bordant l’accès au château de Colonster, l’université a introduit une demande de permis d’urbanisme en vue de remplacer cette drève. Les modalités d’intervention, définies en collaboration avec la Direction des Espaces Verts de la Région wallonne, prévoient une première phase comprenant l’abattage de 38 des 85 arbres et la plantation d’érables planes sur les tronçons les plus dégradés. Ceux-ci ont été déterminés de façon à limiter l’impact paysager en conservant des sections les plus franches et les plus homogènes possibles.

La seconde phase, destinée au renouvellement d’ensemble, est programmée à une échéance de 10 ans minimum. La gestion des nouvelles plantations comprend également la suppression d’un arbre sur deux après 20 ans de manière à réduire la concurrence entre sujets et permettre un meilleur développement.

Parallèlement, l’université a également obtenu un permis d’urbanisme en vue du remplacement progressif des cerisiers du Japon plantés en 1970 dans le parking du château. Le développement de plusieurs pathologies a entraîné un dépérissement des cimes et une pourriture des troncs nécessitant ces travaux.

Ailleurs dans le domaine universitaire, des abattages d’arbres sont également réalisés dans le cadre de la gestion forestière. Il s’agit d’une part de coupes d’éclaircie ou de régénération, prévues dans le « plan d’aménagement des espaces verts du domaine universitaire du Sart Tilman » et destinées au maintien des forêts typiques du site, dominées par des espèces héliophiles (chênes, bouleaux, trembles,…). Cette zone boisée en gestion dirigée coexiste avec 220 ha de forêts classés en réserve naturelle intégrale, où la végétation est laissée à son évolution spontanée ce qui conduit au développement progressif de peuplements d’espèces dites sciaphiles (chênes, érable sycomore,…). Des travaux de sécurité sont réalisés d’autre part le long des lisières forestières, en bordure de voirie, de bâtiment, de voie ferrée, … Ils suivent un plan de gestion particulier qui prévoit, selon les situations, soit le maintien d’une végétation ligneuse jeune ou buissonnante, par recépage régulier, soit des coupes sélectives éliminant les arbres potentiellement dangereux (sujets séniles, tarés, présentant des fourches aigues avec inclusion d’écorce,…). L’ensemble de ces travaux respecte l’affectation forestière des terrains et ne comporte donc aucun déboisement. »