Tant à l’ULg qu’au FNRS, les choses bougent en matière de recherche, avec une amélioration de l’adaptation aux standards internationaux actuels et respectant la Charte Européenne du Chercheur (pdf), particulièrement pour ce qui concerne l’évaluation des dossiers.

Au FNRS, les évaluations ex ante vont être dorénavant confiées à des évaluateurs étrangers et s’effectueront en deux étapes. Mercredi 16 décembre, à 12 heures, Madame Véronique Halloin, Secrétaire générale, viendra aux amphis de l’Europe au Sart Tilman faire une présentation des nouvelles procédures de demandes de bourses et mandats qui entreront en application dès 2010 et un aperçu de la nouvelle méthodologie d’évaluation. J’espère y voir nos chercheurs très nombreux.

A l’ULg, le C.A. du 9 décembre a constitué les conseils sectoriels de recherche qui, comme leur nom l’indique, prendront en charge les évaluations dans les 3 domaines sectoriels de recherche de l’Institution qui seront mis en place dès janvier 2010, conformément au Projet pour l’ULg.

Ces changements suscitent bien des questions et des inquiétudes. Cette semaine, une soirée d’information pour les membres des commissions du FNRS et deux journées de débat ont été organisées. Une nouvelle manière d’appréhender la gestion de la recherche se dessine. Elle devra, elle-même, être évaluée lorsqu’elle produira ses effets.

La politique des dépôts bibliographiques obligatoires se développe. Un billet intéressant de Heather Morrison fait le point.
Elle y décrit un spectaculaire bond en avant des dépôts institutionnels ou parfois départementaux. En un an, les obligations de dépôt enregistrées dans ROARMAP ont triplé, particulièrement grâce aux 26 institutions finlandaises qui ont adhéré à cette politique!
Le nombre de journaux en accès libre augmente régulièrement avec 4.400 titres enregistrés dans DOAJ (2 nouveaux par jour cette dernière année!).
OpenDOAR recense plus de 1500 dépôts (il est vrai que moins de 8% d’entre eux jouent clairement le jeu de l’obligation, ce sont les mieux remplis). Scientific Commons, un projet d’accès à des contenus scientifiques en ligne en accès ouvert (archives ouvertes) dépasse maintenant les 32 millions de publications, avec une croissance de plus de 8 millions de documents en 2009 (soit 22.000 publications par jour!).

Monsieur le Recteur,

Peut-on connaitre la raison qui a fait que ce soit par le Spiegel qu’on ait appris ce qu’on peut appeler « l’aventure Rom Houben » qui a mis l’ULg au premier plan avec Coma Science Group et le docteur Steven Laureys?
Pourquoi l’ULg elle-même n’a-t-elle pas fait cette communication ? Il y avait là une magnifique occasion d’en montrer toute la qualité en matière de recherche.
Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ma question et de la réponse que vous voudrez bien lui donner.
Je ne suis pas universitaire mais liégeois…

Xavier Jeangette
Liège

—————————————

Cher Monsieur,

Merci pour cette question judicieuse qui concerne un évènement médiatique sans précédent dans l’histoire de notre Institution, portant sur la découverte d’un état de conscience insoupçonné chez un patient déclaré en état végétatif depuis plus de 20 ans.

En réalité, la toute première raison pour l’apparente discrétion que vous relevez est que ni l’ULg, ni le CHU, n’ont souhaité communiquer trop tôt cette information, par souci du respect tant du secret médical que de la famille et des proches du patient. Ensuite, dans ce genre de circonstance, il est indispensable, en raison de l’effet que peut provoquer une telle information, de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un phénomène temporaire, et une multitude d’observations sont nécessaires avant de pouvoir en faire un communiqué de presse.

Toutefois, les travaux de Steven Laureys et de son équipe ont été abondamment salués et reconnus dans le monde scientifique depuis des années. Ils ont d’ailleurs fait l’objet d’un article en septembre dernier dans notre revue de vulgarisation scientifique « Reflexions », l’ULg ayant pleinement conscience de l’importance de ces travaux étonnants.

En juillet dernier, les informations sur l’évolution du désormais célèbre Rom Houben, le fait extraordinaire qu’il ait appris à communiquer du fond de son « coma » et même d’entreprendre l’écriture d’un livre, le désir de ses proches de divulguer ces informations de manière large et l’assentiment du patient lui-même d’être porteur d’un témoignage sur le locked-in syndrome, ont conduit l’ULg et le CHU à révéler le « cas Rom Houben » à la presse. Sans effet…

Si ce n’est Der Spiegel qui a immédiatement saisi l’impact potentiel d’une telle découverte sur le plan médiatique, portant en elle la réminiscence du film bouleversant de Penny Marshall avec Robert De Niro et surtout Robin Williams: Awakenings (en français: « L’Eveil »). Les implications de cette révélation en matière de bioéthique apparurent immédiatement. Les mois qui suivirent furent nécessaires à une préparation physique et mentale du patient, de sa famille et de ses proches et, seulement lorsque toutes les conditions requises furent réunies, le Spiegel sortit l’information avec l’impact que l’on sait.

On peut donc tirer plusieurs leçons de cette histoire, même si je ne m’étends pas sur les aspects médicaux et éthiques, largement traités par ailleurs, et que je me focalise ici uniquement sur l’aspect médiatique.

1. L’ULg a cessé d’être inutilement discrète sur les trouvailles de ses chercheurs, elle essaie au contraire de les médiatiser au maximum. L’équipe de communication a été renforcée et restructurée, avec un impact sur notre présence dans les media parfaitement mesurable. C’est également une des utilités du magazine en ligne « Reflexions »: faire connaître la science (au sens le plus large) liégeoise au monde entier (« Reflexions » est diffusé également en version anglaise), une production lourde et complexe, entièrement au service de la recherche de l’ULg et du CHU. « Reflexions » attirait déjà l’attention travaux du Coma Group en novembre 2008 avec un très bel article intitulé « La Consience emmurée » et consacré précisément à ce même sujet. Le cas d’une patiente capable, dans son coma, de reproduire des images mentales de ce dont on lui parle (déambuler dans sa maison, jouer au tennis) y était déjà décrit et expliqué, sans que cela ait déclenché un ouragan médiatique comme cette fois-ci.

2. Si l’on veut bien me pardonner cette comparaison de mauvais goût, je dirais que malgré ses efforts de communication, l’ULg reste locked in, emmurée, dans le statut provincial que lui impose aujourd’hui la presse. La quasi absence de rédactions des journaux écrits, parlés ou télévisés appauvrit considérablement notre capacité de transmettre des messages d’intérêt général et confine neuf fois sur dix les scoops à une diffusion strictement locale. Ce n’est que rarement, lorsque l’information est, par chance, décodée et considérée comme suffisamment porteuse, que les pages « nationales » s’ouvrent. Cet emmurement, contre lequel beaucoup de liégeois se sont très justement et très souvent élevés, constitue un handicap qui fait que la presse ne rend que trop rarement justice aux talents liégeois, quels qu’ils soient.

3. Que l’information sur Rom Houben, Steve Laureys et le Coma Group doive son succès médiatique en raz-de-marée mondial à un grand journal allemand n’est pas du tout un camouflet imposé à la communication de l’ULg. Sans elle, le Spiegel n’en aurait jamais rien su! Mais c’en est un pour la presse belge qui n’a pas saisi l’importance de l’évènement et n’a pu que monter dans le train des grandes rédactions de la planète entière qui se sont donné rendez-vous au Cyclotron de l’ULg la semaine dernière. Mais soyons beau joueur: la reconnaissance n’est-elle pas plus grande encore comme cela…?

Bel hommage à ORBi de la part Marc Couture, de l’UQÀM, dans American Scientist Open Access Forum:
« I see (but it may be highly subjective) more progress on the general front of Gold OA with, for instance, successes like PLoS, two journals appearing every day in DOAJ, etc. Somewhat paradoxically, the feeling that this flavour (colour?) of OA is indeed accelerating gives me the impetus to keep on putting much energy in Green OA where, as far as the repository I contributed to create is concerned, progress is slow, if not illusory…
But I must admit that we see also interesting advances on the Green-OA front, with mandates piling up, albeit at a modest pace.
By the way, I saw recently that at Université de Liège’s, which adopted a mandate, the repository ORBi went from 178 full-text documents in July 2008 to… no less than 15 000 documents (mostly articles) 15 months later (source: http://orbi.ulg.ac.be/stats).
Now that’s some success… »

En effet, l’analyse du professeur Couture, père du dépôt institutionnel de l’UQÀM, Archipel, démontre, si c’était encore nécessaire, que seul le caractère obligatoire du dépôt garantit son remplissage avec des documents en full text. D’où sa déception de n’avoir pu convaincre les autorités de son université de prendre les mesures nécessaires.
Aujourd’hui, seules un peu plus de 100 institutions dans le monde (106 pour être précis) ont adopté une politique d’obligation et une soixantaine d’entre elle ont pris de réelles mesures d’application incitatives de cette obligation. Cette politique apparaît certes comme très impopulaire au premier abord parce qu’elle exige, dans un premier temps, des efforts qui semblent superflus. Mais je peux témoigner que ce mécontentement est de courte durée. Dès que les chercheurs réalisent que le dépôt, via les moteurs de recherche, offre à leurs publications récentes un public élargi et à leur anciennes productions un nouveau public, leurs réticences s’estompent. De plus, si l’effort initial est énorme, la suite est beaucoup plus légère, au fil des publications ultérieures.

D’autre part, si mécontentement il y a, celui-ci est d’autant moindre que le travail a effectuer est rendu plus simple et plus court. C’est, là aussi, et comme l’exprime Marc Couture dans un second billet cette nuit, une caractéristique du système ORBi, dont la manipulation a été rendu aussi intuitive que possible. Et d’inviter chacun à se rendre sur le site pour les explications fonctionnelles en francais et en anglais et en comprendre l’immense éventail de possibilités et la richesse des informations. La lecture de cette seule page web devrait donner à chacun la réponse à toutes ses inquiétudes et inciter tout chercheur à déposer ce qu’il a, j’imagine, de plus cher professionnellement, et qui constitue le reflet précis de son travail quotidien: ses publications.

Je viens d’avoir l’occasion de voir, en primeur, les tirages qui seront produits automatiquement à partir d’ORBi dans quelques jours pour les procédures d’évaluation: ils sont en tout point remarquables. On y trouvera la réponse à bien des critiques qui me sont parvenues quant à l’information qu’ils allaient fournir, certains s’interrogeant sur ce que j’attendais de ces rapports automatisés, quelques uns se déclarant sûrs que je n’accepterais que les publications internationales revues par les pairs. C’est pourtant simple: le dépôt institutionnel, ORBi, peut (et devrait) contenir toute la production de recherche de chacun, pas seulement les publications internationales revues par les pairs. C’est dans la distinction claire des catégories que réside tout l’intérêt du système. Il faut qu’on puisse faire la part des choses facilement. Tout le problème des listes de publications et d’activités scientifiques, actuellement, est dans l’inextricable confusion des catégories, même si les intitulés des différentes sections de la liste-type des publications est claire. C’est aux experts sollicités et aux Conseils de recherche des futurs Secteurs qu’il appartiendra de décider ce qu’ils souhaitent prendre en compte et quel poids ils voudront donner aux différents éléments. Il est évident que la diversité de la composition des Conseils assurera l’équité de l’évaluation. Comme je le dis souvent, je fais le pari de l’intelligence. Dans une université de qualité, cela devrait n’inquiéter personne.

Ces derniers jours, on a beaucoup parlé et écrit sur le podcast à l’Université. Perçu par beaucoup comme un gadget de plus, il n’a pas été facile de le faire apparaître pour ce qu’il est: un véritable outil de remédiation.

Chacun sait que le meilleur apprentissage est celui qui bénéficie d’une répétition. C’est comme cela qu’il faut le prendre, pas comme un incitant au « séchage » des cours, évidemment (question la plus fréquente).
Si le podcast permet de pallier les inconvénients d’une absence momentanée, compter sur lui pour s’absenter systématiquement ou même à plusieurs reprises serait prendre de très gros risques, à commencer par celui de l’incapacité de tout revoir dans les délais.
Par contre, revoir un cours auquel on vient d’assister, et tenter d’ainsi éclaircir des éléments qui n’ont pas été compris d’emblée, revoir les projections dans de bonnes conditions, assorties des commentaires de l’enseignant, peut constituer une véritable remédiation immédiate et spécifique.

La deuxième question la plus fréquente est « comment les professeurs vont-ils prendre cette innovation? Ne seront-ils pas « bloqués » par l’idée d’être filmés et de ce qu’on pourrait faire de ce document par la suite? »
Tout d’abord, l’usage du podcast n’est en rien obligatoire. L’utiliseront ceux qui se sentent décontractés face à lui. Ensuite, l’envoi de l’enregistrement se fait via MyULg, il est donc précisément ciblé, ce qui limite les dérives éventuelles sans toutefois les empêcher complètement. Nous devrons donc être vigilants, quoi qu’il arrive. Par ailleurs, aujourd’hui, les étudiants enregistrent déjà les cours, en audio mais aussi en video, dans des conditions bien moins bonnes. Mieux vaut leur offrir des documents de qualité optimale pour cet usage.

Enfin, la troisième question est « l’ULg n’exagère-t-elle pas dans une espèce de course à l’informatisation à outrance de ses enseignements? »
Je ne le pense pas. Tout ce qui est aujourd’hui à la disposition des étudiants leur est potentiellement utile, évidemment selon l’usage qu’ils en font. MyULg est une mine de potentialités. Il est déjà en place depuis plusieurs années et fonctionne fort bien. C’est par lui que les enseignants peuvent fournir aux étudiants leurs notes, des informations pratiques, des illustrations, leurs présentations. Le podcast n’est qu’un élément de plus, sur la même base.

Enfin, à l’argument qui repose sur la fracture sociale informatique, la réponse est dans la mise à disposition de plus de 650 ordinateurs sont disponibles dans 45 salles. L’outil informatique est utilisé par 90% des étudiants et ils en sont demandeurs.
L’autre réponse se trouve dans un article de Guy Ménant dans le dernier numéro de la revue Futuribles. Il y expose que, dans un contexte d’accélération de l’évolution des techniques de communication et de la nécessité grandissante d’une maîtrise de ces techniques pour de très nombreux emplois aujourd’hui, c’est lors de la formation de base que doit s’acquérir cette capacité. Les TIC font donc partie de la mission éducative de l’enseignement en général, du supérieur en particulier. Par ailleurs, il attire l’attention sur le fait que les TIC offrent des possibilités accrues d’accéder à l’information et que les systèmes éducatifs ne peuvent plus ignorer ce fait. « Et si l’École n’est certes pas à même de supprimer le fossé numérique entre les élèves ayant un accès aisé aux nouvelles technologies et ceux n’en ayant pas les moyens, elle a en revanche un rôle essentiel à jouer pour qu’il ne se creuse pas davantage, en permettant à tous d’acquérir les compétences de base de leur utilisation ».

J’ai apporté quelques précisions au niveau des conclusions de l’enquête, expliquant mieux les raisons du rééquilibrage des secteurs et la suite de la procédure. C’est ça la publication liquide, un texte peut toujours évoluer!

A l’approche de la mise en place des éléments du Projet pour l’ULg, et en particulier de la mise en place des Instituts de recherche qui, comme je l’ai souvent dit, seront essentiellement constitués chacun d’un Conseil de recherche « décentralisé » en quelque sorte, il était utile de se tourner vers les chercheurs. En effet, depuis plusieurs mois, je reçois des messages d’impatience par rapport à la mise en place de ces nouvelles structures et des demandes de pouvoir s’exprimer quant à l’orientation que chacun désire choisir.

Du 9 au 18 octobre, une enquête a été organisée par voie électronique auprès des membres permanents du personnel académique et scientifique de l’ULg et des permanents du FNRS. Les membres de la Communauté universitaire ont dès à présent un accès réservé à l’analyse détaillée de cette enquête sur le Blog Projet.

En résumé:
1. Le choix principal se porte généralement sur un des secteurs « de base » (Sc. du vivant 35%, Sc. de la matière 20%, Sc. humaines 35%). Le domaine de l’environnement n’est que rarement choisi en premier (10%). Par contre, il est largement majoritaire et disséminé sur l’ensemble des facultés en tant que deuxième ou troisième choix. Ces choix ne sont pas l’expression d’une préférence, mais de l’estimation par les chercheurs de la fréquence de soumission de leurs travaux ou de leur CV de recherche pour évaluation.
Il semble donc évident que le domaine de l’environnement, dans son aspect très largement multi-disciplinaire, correspond mal à un Institut au même titre que les trois autres, mais plutôt à un grand Centre de recherches.
2. On peut alors imaginer de créer trois Instituts et non quatre.
3. Dans ce cas, il convient de rééquilibrer les Instituts en en créant un pour les Sciences et Techniques et un pour les Sciences de la Santé aux côtés de celui des Sciences humaines. Ceci amènera un transfert, les Sciences et Techniques constituant un secteur plus large que les Sciences de la matière, et les Sciences de la Santé un domaine plus restreint que celui des Sciences du vivant.
4. Je propose également de remplacer le terme d’Institut par celui de Secteur de recherche, l’utilisation du premier amenant trop de difficultés et de confusion par rapport aux structures existantes.

L’ULg se distingue en étant la première université partenaire de la nouvelle Carte Jeunes, offrant ainsi une multitude d’avantages à ses étudiants en Belgique mais aussi dans de très nombreux pays étrangers. Une belle première.

ORBi reached the milestone of 20,000 publications deposited, 70% being in « full text » (every effort should be made to not fall below this percentage, the ideal goal obviously being to reach 100%) . The 20,000 figure was reached a month before mid-November, the earlier forecast date. A remarkable achievement indeed!
In ORBI’s statistics section, an analysis of the most consulted and downloaded publications has shown that a significant number belongs to the field of human sciences. There are of course a number of specialized internet websites (PubMed for example) in various fields of the exact and life sciences that researchers worldwide are used to systematically consulting which are better indexed than our repository because of their content richness and reputation. This has created a certain bias in favour of other fields within ORBi. Nevertheless, ORBi undoubtedly helps increase the visibility of other fields which have less profited by the development of international thematic repositories. I am very encouraged by this.
This is thus a very opportune time to celebrate « Open Access Week » . EOS will be participating in the « Working Together to Strengthen Research in Europe » conference organized by the European Commission, which will address the issues of Open Access and institutional repositories. In the near future, the Union is expected to request that publications resulting from research financed by Europe be put online in Open Access. We will certainly support this demand, so that our researchers will always be a step ahead thanks to ORBi.

ORBi a franchi aujourd’hui le cap des 20.000 publications répertoriées, dont 70% en « full text » (il va falloir être attentifs à ne pas descendre en dessous de cette proportion, l’idéal étant, évidemment, 100%) en avance sur la prédiction de septembre dernier, qui pariait sur mi-novembre. C’est un succès remarquable.

Dans la rubrique des statistiques d’ORBi, l’analyse des publications les plus consultées ou les plus téléchargées montre que, parmi celles-ci, on trouve une proportion importante de publications en sciences humaines. Certes, dans plusieurs domaines des sciences exactes ou des sciences de la vie, il existe des sites Internet spécialisés (PubMed par exemple) que les chercheurs du monde entier sont désormais habitués à consulter d’emblée et qui sont plus efficacement indexés que notre dépôt, en raison de leur richesse et de leur notoriété. Ceci induit donc un certain biais en faveur des autres domaines au sein d’ORBi. Mais en même temps, l’utilité dORBi pour la visibilité des domaines moins favorisés par l’évolution des dépôts thématiques internationaux devient tout-à-fait évidente. Je m’en réjouis.

Une belle manière de célébrer l’Open Access Week qui verra également une participation d’EOS à la grande conférence « ‘Working Together to Strengthen Research in Europe » qu’organise la Commission européenne et qui traitera, entre autres, de l’OA et des dépôts institutionnels. On peut s’attendre à l’exigence prochaine, de la part des Communautés, de la mise en accès direct des publications issues de la recherche financée par l’Europe. C’est, en tout cas, l’idée que nous défendrons. Avec Orbi, nos chercheurs auront d’emblée une longueur d’avance.

« Page précédentePage suivante »