ORBi a franchi aujourd’hui le cap des 20.000 publications répertoriées, dont 70% en « full text » (il va falloir être attentifs à ne pas descendre en dessous de cette proportion, l’idéal étant, évidemment, 100%) en avance sur la prédiction de septembre dernier, qui pariait sur mi-novembre. C’est un succès remarquable.

Dans la rubrique des statistiques d’ORBi, l’analyse des publications les plus consultées ou les plus téléchargées montre que, parmi celles-ci, on trouve une proportion importante de publications en sciences humaines. Certes, dans plusieurs domaines des sciences exactes ou des sciences de la vie, il existe des sites Internet spécialisés (PubMed par exemple) que les chercheurs du monde entier sont désormais habitués à consulter d’emblée et qui sont plus efficacement indexés que notre dépôt, en raison de leur richesse et de leur notoriété. Ceci induit donc un certain biais en faveur des autres domaines au sein d’ORBi. Mais en même temps, l’utilité dORBi pour la visibilité des domaines moins favorisés par l’évolution des dépôts thématiques internationaux devient tout-à-fait évidente. Je m’en réjouis.

Une belle manière de célébrer l’Open Access Week qui verra également une participation d’EOS à la grande conférence « ‘Working Together to Strengthen Research in Europe » qu’organise la Commission européenne et qui traitera, entre autres, de l’OA et des dépôts institutionnels. On peut s’attendre à l’exigence prochaine, de la part des Communautés, de la mise en accès direct des publications issues de la recherche financée par l’Europe. C’est, en tout cas, l’idée que nous défendrons. Avec Orbi, nos chercheurs auront d’emblée une longueur d’avance.