A l’approche de la mise en place des éléments du Projet pour l’ULg, et en particulier de la mise en place des Instituts de recherche qui, comme je l’ai souvent dit, seront essentiellement constitués chacun d’un Conseil de recherche « décentralisé » en quelque sorte, il était utile de se tourner vers les chercheurs. En effet, depuis plusieurs mois, je reçois des messages d’impatience par rapport à la mise en place de ces nouvelles structures et des demandes de pouvoir s’exprimer quant à l’orientation que chacun désire choisir.

Du 9 au 18 octobre, une enquête a été organisée par voie électronique auprès des membres permanents du personnel académique et scientifique de l’ULg et des permanents du FNRS. Les membres de la Communauté universitaire ont dès à présent un accès réservé à l’analyse détaillée de cette enquête sur le Blog Projet.

En résumé:
1. Le choix principal se porte généralement sur un des secteurs « de base » (Sc. du vivant 35%, Sc. de la matière 20%, Sc. humaines 35%). Le domaine de l’environnement n’est que rarement choisi en premier (10%). Par contre, il est largement majoritaire et disséminé sur l’ensemble des facultés en tant que deuxième ou troisième choix. Ces choix ne sont pas l’expression d’une préférence, mais de l’estimation par les chercheurs de la fréquence de soumission de leurs travaux ou de leur CV de recherche pour évaluation.
Il semble donc évident que le domaine de l’environnement, dans son aspect très largement multi-disciplinaire, correspond mal à un Institut au même titre que les trois autres, mais plutôt à un grand Centre de recherches.
2. On peut alors imaginer de créer trois Instituts et non quatre.
3. Dans ce cas, il convient de rééquilibrer les Instituts en en créant un pour les Sciences et Techniques et un pour les Sciences de la Santé aux côtés de celui des Sciences humaines. Ceci amènera un transfert, les Sciences et Techniques constituant un secteur plus large que les Sciences de la matière, et les Sciences de la Santé un domaine plus restreint que celui des Sciences du vivant.
4. Je propose également de remplacer le terme d’Institut par celui de Secteur de recherche, l’utilisation du premier amenant trop de difficultés et de confusion par rapport aux structures existantes.