octobre 2009


J’ai apporté quelques précisions au niveau des conclusions de l’enquête, expliquant mieux les raisons du rééquilibrage des secteurs et la suite de la procédure. C’est ça la publication liquide, un texte peut toujours évoluer!

A l’approche de la mise en place des éléments du Projet pour l’ULg, et en particulier de la mise en place des Instituts de recherche qui, comme je l’ai souvent dit, seront essentiellement constitués chacun d’un Conseil de recherche « décentralisé » en quelque sorte, il était utile de se tourner vers les chercheurs. En effet, depuis plusieurs mois, je reçois des messages d’impatience par rapport à la mise en place de ces nouvelles structures et des demandes de pouvoir s’exprimer quant à l’orientation que chacun désire choisir.

Du 9 au 18 octobre, une enquête a été organisée par voie électronique auprès des membres permanents du personnel académique et scientifique de l’ULg et des permanents du FNRS. Les membres de la Communauté universitaire ont dès à présent un accès réservé à l’analyse détaillée de cette enquête sur le Blog Projet.

En résumé:
1. Le choix principal se porte généralement sur un des secteurs « de base » (Sc. du vivant 35%, Sc. de la matière 20%, Sc. humaines 35%). Le domaine de l’environnement n’est que rarement choisi en premier (10%). Par contre, il est largement majoritaire et disséminé sur l’ensemble des facultés en tant que deuxième ou troisième choix. Ces choix ne sont pas l’expression d’une préférence, mais de l’estimation par les chercheurs de la fréquence de soumission de leurs travaux ou de leur CV de recherche pour évaluation.
Il semble donc évident que le domaine de l’environnement, dans son aspect très largement multi-disciplinaire, correspond mal à un Institut au même titre que les trois autres, mais plutôt à un grand Centre de recherches.
2. On peut alors imaginer de créer trois Instituts et non quatre.
3. Dans ce cas, il convient de rééquilibrer les Instituts en en créant un pour les Sciences et Techniques et un pour les Sciences de la Santé aux côtés de celui des Sciences humaines. Ceci amènera un transfert, les Sciences et Techniques constituant un secteur plus large que les Sciences de la matière, et les Sciences de la Santé un domaine plus restreint que celui des Sciences du vivant.
4. Je propose également de remplacer le terme d’Institut par celui de Secteur de recherche, l’utilisation du premier amenant trop de difficultés et de confusion par rapport aux structures existantes.

L’ULg se distingue en étant la première université partenaire de la nouvelle Carte Jeunes, offrant ainsi une multitude d’avantages à ses étudiants en Belgique mais aussi dans de très nombreux pays étrangers. Une belle première.

ORBi reached the milestone of 20,000 publications deposited, 70% being in « full text » (every effort should be made to not fall below this percentage, the ideal goal obviously being to reach 100%) . The 20,000 figure was reached a month before mid-November, the earlier forecast date. A remarkable achievement indeed!
In ORBI’s statistics section, an analysis of the most consulted and downloaded publications has shown that a significant number belongs to the field of human sciences. There are of course a number of specialized internet websites (PubMed for example) in various fields of the exact and life sciences that researchers worldwide are used to systematically consulting which are better indexed than our repository because of their content richness and reputation. This has created a certain bias in favour of other fields within ORBi. Nevertheless, ORBi undoubtedly helps increase the visibility of other fields which have less profited by the development of international thematic repositories. I am very encouraged by this.
This is thus a very opportune time to celebrate « Open Access Week » . EOS will be participating in the « Working Together to Strengthen Research in Europe » conference organized by the European Commission, which will address the issues of Open Access and institutional repositories. In the near future, the Union is expected to request that publications resulting from research financed by Europe be put online in Open Access. We will certainly support this demand, so that our researchers will always be a step ahead thanks to ORBi.

ORBi a franchi aujourd’hui le cap des 20.000 publications répertoriées, dont 70% en « full text » (il va falloir être attentifs à ne pas descendre en dessous de cette proportion, l’idéal étant, évidemment, 100%) en avance sur la prédiction de septembre dernier, qui pariait sur mi-novembre. C’est un succès remarquable.

Dans la rubrique des statistiques d’ORBi, l’analyse des publications les plus consultées ou les plus téléchargées montre que, parmi celles-ci, on trouve une proportion importante de publications en sciences humaines. Certes, dans plusieurs domaines des sciences exactes ou des sciences de la vie, il existe des sites Internet spécialisés (PubMed par exemple) que les chercheurs du monde entier sont désormais habitués à consulter d’emblée et qui sont plus efficacement indexés que notre dépôt, en raison de leur richesse et de leur notoriété. Ceci induit donc un certain biais en faveur des autres domaines au sein d’ORBi. Mais en même temps, l’utilité dORBi pour la visibilité des domaines moins favorisés par l’évolution des dépôts thématiques internationaux devient tout-à-fait évidente. Je m’en réjouis.

Une belle manière de célébrer l’Open Access Week qui verra également une participation d’EOS à la grande conférence « ‘Working Together to Strengthen Research in Europe » qu’organise la Commission européenne et qui traitera, entre autres, de l’OA et des dépôts institutionnels. On peut s’attendre à l’exigence prochaine, de la part des Communautés, de la mise en accès direct des publications issues de la recherche financée par l’Europe. C’est, en tout cas, l’idée que nous défendrons. Avec Orbi, nos chercheurs auront d’emblée une longueur d’avance.

J’étais invité jeudi 1er octobre à la Rentrée Académique de l’Université Jagellone de Cracovie.
Fondée en 1364, c’est une des plus vieilles universités au monde. Elle a certes beaucoup souffert des malheurs de la Pologne et, en particulier, durant les décennies d’après-guerre mais, incontestablement, la reprise est en train de se produire. Les financements européens commencent à abonder et le soutien du gouvernement polonais est manifeste. Occupée à construire son « troisième campus », ultramoderne, elle préserve cependant au mieux ses traditions. La Rentrée était très impressionnante, probablement surtout par le taux de participation de la communauté universitaire, dans laquelle on sent, plus que chez nous, la fierté de l’appartenance.

L’université Jagellone est un des sommets du triangle belgo-suédo-polonais que nous avons décidé de former, réunissant les universités de Liège, d’Uppsala et de Cracovie. Trois cités au passé glorieux. Uppsala et Cracovie sont des anciennes capitales et Liège fut indépendante pendant 800 ans. Toutes trois ont connu un essor particulier lié à la fabrication de l’acier et ont eu à faire face aux difficultés récentes de ce secteur économique. Toute trois ont compris l’importance du rôle de leur université dans le redressement économique régional. Toutes trois ont des interactions internationales importantes.

Uppsala et Cracovie seront dorénavant des partenaires privilégiés de nos relations internationales, au même titre que nos partenaires du réseau Latinus.