février 2010


Le cap des 30.000 références indexées dans ORBi est franchi ! Dont 20.000 en full-text !
Je suis très fier de l’équipe qui a réussi cette performance et nous a donné un outil extrêmement précieux, dans toutes les disciplines, y compris un système performant de génération de liste de publications multi-usages que chacun peut utiliser comme il/elle l’entend.
Félicitations également à tous ceux qui ont installé ou fait installer leurs publications.
Ceci nous place, dans le catalogue ROAR, en 46e position sur près de mille dépôts institutionnels (Research Institutional or Departmental) en nombre total de références et 2ème en rapidité d’accroissement (high activity).
Si j’ajoute que le délai entre l’introduction d’une référence sur ORBi et son apparition sur Google est généralement de moins d’une heure, tout le monde comprendra que cet outil est un remarquable résonateur de la production scientifique de notre institution, magnifiquement inséré dans l’univers de la communication moderne. Et chacun pourra aussi juger de la fréquence de lecture de ses travaux grâce aux outils statistiques individuels récemment rendus accessibles à tous les auteurs.
Bravo !

Facing an increasing demand for an English version of my blog notes on Open Access, I have posted a translation of the most recent ones. I shall try to do so regularly in the future.

Il y a une quinzaine de jours, The Economist publiait un article posant la question de savoir si la crise financière devait avoir un impact sur l’éducation et la formation, en d’autres termes, si les pouvoirs publics devaient réduire les allocations en conséquence pour boucler leur budget ou si, au contraire, l’effort demandé ne devait pas plutôt porter sur tout le reste, en immunisant l’enseignement, sur la base du fait qu’il s’agit d’un domaine crucial et indispensable au redéveloppement…
Et de constater la réponse du gouvernement britannique qui, alors que pour faire face à la crise, les études doivent être allongées et diversifiées, annonce une réduction du financement des universités de près de 700 millions d’€.
En Californie, le gouverneur Arnold Schwarzenegger a décidé de réduire de 20% les subventions de l’Etat à l’Université de Californie, une des rares universités d’Etat américaines de grande réputation (UCSF, UCLA, UCSD, etc) répartie sur 11 campus. Une catastrophe pour ces universités prestigieuses qui tirent néanmoins la majeure partie de leur financement de ressources externes et du minerval des étudiants (celui-ci devrait, en raison de ces coupes claires, dépasser bientôt les 10.000$…)

Une des chances de l’Europe serait de ne pas suivre ces exemples consternants et, au contraire, de se serrer encore plus la ceinture afin de garantir un développement accru de l’enseignement de base, de la formation continue et de la recherche (en France, c’est bien là le pari de la rentabilité à terme de l’emprunt public dont les universités devraient être les pricipaux bénéficiaires), pour autant qu’on veuille bien admettre que ces valeurs sont incontournables dans le cadre d’un redéploiement économique, quel que soit, d’ailleurs, le modèle économique qu’on choisisse.