Comme toujours, lorsqu’on parle du problème évoqué dans le billet précédent, on s’éloigne vite du propos précis.

1) Je rappelle qu’il ne s’agit pas de remettre en question le baptême estudiantin, pour autant qu’il soit pratiqué indépendamment de toute conséquence injuste et discriminatoire. A ceux qui ont compris que mon propos était anti-baptême estudiantin, je dis: relisez calmement, je n’ai jamais dit ça, même si j’ai dit que, dans les activités soi-disant folkloriques, je réprouvais les attitudes humiliantes.

2) Je précise que, si j’ai dit que des étudiants, des assistants, des professeurs et des maîtres de stages ont, ou ont eu un comportement que je réprouve, je n’ai certainement jamais voulu généraliser et je suis prêt à entendre qu’ils sont en infime minorité (ce que je pense), voire inexistants aujourd’hui. Je m’en réjouirais. Si certains ont trouvé mon propos trop énergique (j’ai entendu parler de « karchérisateur » à mon sujet!), j’en suis désolé. Croyez que je n’assimile pas tout le monde à ce profil-là et que je sais pertinemment que ce comportement n’est pas courant, ni même toléré dans la Faculté, mais je ne puis ignorer les plaintes et je dois donc en avoir le cœur net.

3) Quant aux sanctions que j’ai annoncées, il va de soi (mais ça me semblait clair) qu’elles ne seront appliquées qu’à ceux dont la culpabilité serait avérée, bien entendu.

Mon vœu le plus cher est que la mobilisation que je constate au sein de la Faculté — et j’en félicite sincèrement tous ses membres — produise des effets bénéfiques, même si la tempête ne se déchaîne que dans un verre d’eau. Au moins aura-t-on saisi une opportunité intéressante.

D’autre part, le Doyen de la Faculté de Médecine vétérinaire a rencontré ses étudiants ce jeudi et les choses évoluent dans le bon sens, comme en témoigne le billet radio sur Vivacité.

Néanmoins, vous verrez dans le commentaire de ce billet qu’avec certains maîtres de stage, nous n’en sommes pas encore sortis…
Affirmer qu’il n’existe pas de discrimination reste encore un peu prématuré.