lun 30 juin 2008
Ca y est! Le dépôt institutionnel de l’ULg est lancé!
Le 25 février 2007, je vous annonçais dans ce blog la création d’une digithèque qui devrait contenir l’ensemble de la production bibliographique de l’ULg. Une révolution pour notre université, attendue d’une manière ou d’une autre depuis des décennies: l’accès libre à l’ensemble des publications de l’ULg! Le rêve!
On y trouvera toutes les publications ULg depuis 2002 et, dans un premier temps, le dépôt sera confiné à un groupe de volontaires acceptant « d’essuyer les plâtres » car il y aura certainement quelques petits couacs opérationnels.
Nous aurons ainsi tracé la voie. Nos collègues de l’UCL et de l’ULB annoncent l’ouverture proche de leur site également. Il ne restera qu’à convaincre le FNRS d’adopter une parfaite compatibilité et la vie des chercheurs sera bien plus facile en CFB.
Par ailleurs, et c’est bien là le but premier, le lectorat de nos auteurs sera immensément plus vaste et la notoriété de l’Institution ne pourra qu’en bénéficier.
L’ouverture d’ORBi devance ainsi de peu celle d’EOS, EurOpenScholar, le site piloté par l’ULg qui aura pour but premier la promotion de la création de dépôts institutionnels dans toutes les universités d’Europe.
La plupart des dépôts institutionnels ressemblent à des dépôts: ils sont sinistres. Ici, Paul Thirion et son équipe ont réussi la performance de rendre ce site élégant, remarquablement fonctionnel et de lui donner des explications très claires.
J’espère qu’ORBi aura le succès qu’il mérite et que nos chercheurs, souvent sévères à l’égard d’une université qui ne pouvait leur fournir une vitrine assez vaste pour leurs travaux, ne manqueront pas de se précipiter sur cette nouvelle opportunité, pour rendre accessible, orbi, au monde entier, toute la science générée par l’ULg.
Pour ceux qui penseraient que le dépôt institutionnel n’est pas leur problème, je rappelle que j’ai annoncé qu’ORBi serait désormais l’outil incontournable pour l’évaluation des publications* lors des nominations (sauf pour les extérieurs, bien sûr) ou des promotions dans l’Institution. C’est la manière la plus juste et la plus équitable de traiter ces dossiers aujourd’hui, en permettant un accès simple aux articles complets, rendant dès à présent obsolète le jugement très indirect basé sur les facteurs d’impact des journaux ou moyens similaires.
Croisons nos doigts pour que cette expérience réussisse et qu’elle atteigne son objectif. Ce sera le meilleur remerciement pour ceux qui s’y sont attelés depuis plus d’un an.
Rendez-vous sur ORBi!
*: les livres échappent à cette obligation, il est possible que certaines formes de publications puissent également faire exception, mais ceci devra faire l’objet d’un accord préalable.