QS, la firme qui réalise (mal, à mon goût) les études de classement des universités pour le London Times Higher Education Supplement, produit aussi d’excellentes analyses de divers phénomènes qui affectent la vie universitaire.

Elle vient de publier un commentaire intéressant sur le plagiat, fléau de l’enseignement depuis toujours, mais malheureusement beaucoup plus généralisé, au point qu’il devient un problème majeur aujourd’hui, en raison de la facilité de le commettre dans un environnement électronique où le « copier-coller » est si simple. Et c’est un problème pour deux raisons: la violation des droits d’auteurs et le non-apprentissage par l’étudiant du processus rédactionnel.

Selon l’auteur, Tim Rogers, si la technique le favorise, le plagiat est essentiellement dû au manque d’éducation en matière de propriété intellectuelle, ou tout simplement à l’égard de la tricherie et de la fraude intellectuelle. Ensuite, la facilité pratique vient accélérer et répandre largement la dérive.

Condamner la technique serait un combat d’arrière-garde comme le serait l’idée de limiter les performances des automobiles pour prévenir les excès de vitesse. Tout est dans l’éducation à ne pas transgresser les interdictions qui ont une raison d’être sociétale.