Dimanche 18 janvier 2009


La préparation au lancement du nouveau Projet de l’ULg avance bien.
Après le Conseil académique du 15 octobre 2008 (élargi au personnel scientifique définitif et aux mandataires permanents du FNRS) où j’ai présenté pour la première fois le Projet, celui-ci a fait l’objet de remarques et critiques constructives nombreuses et diverses. Je l’ai également exposé au CUPS et il le sera prochainement à une assemblée générale du personnel, comme je l’ai annoncé mercredi dernier lors des vœux à la Communauté universitaire. En outre, en décembre et janvier, le Vice-recteur, la Directrice générale et moi-même nous sommes rendus dans les neuf Conseils de Facultés, Ecole et Institut, où nous avons rectifié certains malentendus et précisé les intentions de fond. Je me rendrai prochainement à Gembloux pour y faire le même exercice, mais là il s’y ajoutera un très large volet sur les conditions et le phasage de l’intégration de la Faculté agronomique dans l’ULg.
Durant ce périple, je n’ai pas ressenti d’opposition claire et nette aux objectifs et aux principes généraux du Projet, juste une assez profonde inquiétude quant aux modalités d’exécution. Beaucoup de gens anticipent des lourdeurs, des charges supplémentaires, parfois même une épée de Damoclès que serait l’évaluation pour leur avenir ou leur carrière, un coût excessif, voire même une dédain de l’enseignement conduisant à son atrophie. J’ai abondamment expliqué pourquoi nous prévoyions tous ces effets pervers et indiqué que nous prenions les mesures pour les prévenir.
L’année « tampon » 2009-2010 verra l’installation des processus nouveaux et, en premier lieu, leur évaluation afin que les défauts résiduels puissent être repérés et corrigés avant la mise en application générale qui devrait intervenir avec la rentrée 2010.

J’invite les membres de la Communauté ULg à se rendre sur le blog du Projet institutionnel pour y trouver les ajouts récents qui découlent largement de ces nombreuses consultations.

Un message a été envoyé aux conseillers scientifiques éminents de Barack Obama par l’Electronic Publishing Trust. L’accès libre et par Internet à la littérature scientifique est devenu une nécessité absolue dans le cadre du développement. Il plaide pour une double approche: celle de la multiplication des publications revues par des pairs et en accès libre et la constitution, dans les institutions de recherche, de dépôts institutionnels des textes intégraux de leur production scientifique (tels que notre ORBi, lancé le 26 novembre dernier et déjà épinglé internationalement par le Registry of Open Access Repositories, ROAR).