Le classement de juillet 2013 de Webometrics est sorti.
Contrairement aux classements d’universités (Rankings), Webometrics classe les dépôts (institutionnels ou non) en fonction de critères parfaitement objectifs et rend donc une image précise du fonctionnement relatif (et donc de l’utilité relative) des dépôts bibliographiques scientifiques.

ORBi, le dépôt institutionnel de l’ULg, se classe au 47ème rang mondial sur 1.650 répertoires de toutes catégories et devient le premier répertoire belge. Il est 34ème en taille, 115ème en visibilité, 68ème pour le nombre de textes intégraux.

Classement mondial des répertoires :

1) de toutes catégories, sur un total de 1.650 :
- ORBi (ULg) : 47ème, 20ème européen.
- LIRIAS (KULeuven) : 50ème, 22ème européen.
- UGIA (UGent) : 69ème, 32ème européen.
- DIAL (Académie Louvain: UCL, FUNDP, FUSL) : 716ème, 329ème européen.
- DIFUSION (Académie Wallonie-Bruxelles: ULB, UMons) : 803ème, 372ème européen.

2) institutionnels, sur un total de 1.563 :
- ORBi (ULg) : 33ème.
- LIRIAS (KULeuven) : 37ème.
- UGIA (UGent) : 52ème.
- DIAL (Académie Louvain: UCL, FUNDP, FUSL) : 656ème.
- DIFUSION (Académie Wallonie-Bruxelles: ULB, UMons) : 714ème.

On peut se demander pourquoi il existe un écart si important entre le classement de l’ULg, la KUL ou l’UGent et celui des académies Louvain ou Wallonie-Bruxelles. L’explication la plus plausible est le type de »mandat » appliqué. Imposer fermement le dépôt des publications scientifiques (qu’elles soient en accès ouvert ou non, peu importe) dans le répertoire institutionnel s’avère considérablement plus efficace pour l’université qui applique ce principe que pour celles qui laissent le choix aux auteurs et se contentent d’encourager le dépôt. Ce n’est évidemment pas une surprise, mais les chiffres sont là pour le démontrer aux incrédules.
Dès le moment où une institution décide de constituer un répertoire, il est inconcevable que l’ensemble des productions de ses chercheurs n’y soient pas obligatoirement déposé. L’université a tout à y gagner, mais surtout les chercheurs y trouvent rapidement la diffusion qu’ils sont en droit d’espérer pour leur travail.