mer 17 jan 2007
J’ai signé aujourd’hui, au nom de l’ULg, la pétition en faveur d’un accès public garanti (dès après leur publication) pour les résultats des recherches réalisées avec l’aide de fonds publics.
Cette pétition soutient l’accès libre et gratuit à la recherche européenne et suit les recommandations proposées dans l’étude « Study on the Economic and Technical Evolution of the Scientific Publication Markets of Europe ».
C’est un moyen efficace de disséminer la connaissance et de la rendre largement accessible à la société.
La pétition est conforme à la déclaration d’octobre 2003 dite de Berlin sur le libre accès à la documentation scientifique.
Je vous encourage à la signer également, sur base individuelle, si vous partagez cette conviction largement répandue aujourd’hui quant au droit à l’accès libre, tout spécialement dans le cas des recherches subventionnées par les pouvoirs publics en général et européens en particulier.
C’est très facile, on y accède d’un simple clic.
En moins de 3 jours, la pétition a recueilli près de 3000 signatures, dont un nombre considérable d’”ULgiens”. L’importance de la réaction de l’ULg a d’ailleurs impressionné les organisateurs eux-mêmes. Voici ce que Alma Swan (qui fera une intervention au cours de la journée du 13 février à Bruxelles http://www.driver-repository.be) vient de m’envoyer :
“…let me say now that I saw your rector’s signature come in, followed by the library’s and then LOTS of Liege researchers. Please thank your rector (and yourself) for this. It is exactly what we want and I sent that message out to others yesterday to encourage them to try to emulate it.”
3000 signatures en trois jours, c’est un beau chiffre, mais cela reste insuffisant pour avoir un réel impact sur la Commission. Par contre si chacun d’entre-nous relaie l’information vers ses collègues dans et hors de l’Institution, en les invitant à lire et à signer cette pétition, alors celle-ci ne pourra pas facilement être négligée par la Commission. Ensemble, les chercheurs européens constituent une force qui peut infléchir le mode de communication du savoir au profit de tous. Si l’Europe pouvait prendre des décisions fortes allant dans le sens de l’accès ouvert des recherches financées avec l’aide de fonds publics, le mouvement serait probablement irréversible…
Paul Thirion
Commentaire de Thirion Paul, le 19 jan 2007 sur le blog interne
Commentaire de Bernard Rentier, le 20 jan 2007 à 11:00