Le 19 avril dernier, j’ai eu l’occasion, avec une petite délégation de responsables administratifs de l’ULg, de rendre visite aux universités de Nancy à l’invitation des trois présidents: Jean-Pierre Finance (Université Henri Poincaré), François Le Poultier (Université Nancy 2) et Louis Schuffenecker (Institut National Polytechnique de Lorraine).
Ces trois institutions viennent de s’associer en une fédération appelée « Nancy-Université »
(http://www.uhp-nancy.fr/universite/index.php?id_rub=1&id_t=1&id_st=132&inc=s/). Je salue cette initiative qui vise à donner une cohérence et une meilleure visibilité au paysage universitaire nancéen. Le principe qui gouverne ce regroupement tout en préservant les spécificités de chacune des institutions fédérées est en ligne parfaite avec ma conception de ce que devrait devenir le paysage universitaire francophone belge.
Je suis en effet convaincu qu’une structure fédérative constituera un jour, bientôt j’espère, la véritable solution à une bonne partie des soucis que rencontrent nos universités.

Par ailleurs, je sais gré à mes collègues présidents d’avoir voulu, au sortir de cette période complexe de l’établissement de leur Fédération, resserrer les liens avec nous. Je parle de resserrer les liens car ceux-ci existent bien, au travers de très nombreuses collaborations de recherche. Là également, il s’agit d’un positionnement sur le plan eurégional qui pourrait prendre une signification importante dans les mois et années qui viennent.

Lors de la visite de retour que nous ont rendu les trois présidents ce 9 juin dernier, il est apparu clairement que nous allons étoffer nos relations, tant au plan de la recherche en facilitant les échanges de chercheurs, qu’au plan de l’enseignement en analysant les possibilités de mise sur pied de masters communs, sanctionnés par des diplômes conjoints, tels que le nouveau décret de la CFWB le permet depuis mardi dernier. Nous examinerons également les possibilités de créer des masters complémentaires ainsi que des formations de troisième cycle voire même des écoles doctorales communes en jouant, là aussi, l’atout de la « codiplômation », comme disent nos amis québécois.
Il nous reste à lancer les groupes de travails adéquats, ce qui sera fait dans les prochaines semaines.

Attendons-nous donc à assister à une recomposition de l’enseignement universitaire dans lequel nous évoluons, avec nos voisins belges et frontaliers.