dim 24 oct 2010
Dans le très abondant courrier que je reçois concernant la discrimination des étudiants en Médecine vétérinaire non baptisés — dits les « chroniques » ou les « chros » — (voir les billets précédents et les commentaires qu’ils ont suscités) je reçois également bon nombre de messages anonymes.
J’ai pour principe de ne pas afficher de commentaires dont les auteurs ne sont pas identifiables. Certes, tout le monde peut inventer un faux nom, mais ceci permet quand même de limiter les débordements.
Mon second principe est de ne pas afficher les commentaires orduriers, injurieux, haineux ou par trop stupides. Question de tenue.
Dans toute cette histoire, je n’ai pas dû éliminer beaucoup de commentaires anonymes ou déplacés.
Par contre, je suis confronté à un phénomène inhabituel: les anonymes qui me supplient de préserver leur anonymat, généralement encore étudiants. Leur témoignage est souvent étonnant, mais facilement vérifiable, et il en dit long sur le climat maffieux que font régner certains étudiants baptisés dans la Faculté. Je précise certains car je ne veux pas qu’une fois de plus, on pense que je mets tout le monde dans le même sac (les autres étudiants baptisés, le personnel scientifique ou académique, les maîtres de stage, etc.), je réalise que la discrimination est entretenue par une catégorie précise de personnes. Si ces anonymes tiennent à le rester, ils souhaitent néanmoins me faire part de leur témoignage et ils ne sont donc pas anonymes à mon égard. Je dispose de leurs coordonnées et ils se tiennent à ma disposition si je souhaite les interroger. Je ne manquerai évidemment pas de le faire. En attendant, je mets quelques uns de ces témoignages en commentaire de ce billet, pour que chacun puisse juger.
Pour moi, l’objectif se précise. Je l’ai dit, la cible n’est pas le baptême en soi, ni la liberté de sélection des maîtres de stages dont on sait qu’ils doivent héberger les stagiaires chez eux, au sein de la famille, nourris, logés, et auxquels on doit laisser une grande liberté de choix (on peut cependant regretter que ce choix se fasse sur le critère « baptisé », il y en a d’autres, bien plus acceptables et justifiés, même s’ils restent subjectifs). La cible n’est pas les membres du corps professoral ni les autres encadrants, sauf s’il s’avérait indiscutablement que l’un d’eux dérape en cette matière. Non, la cible est un noyau dur d’étudiants qui perpétue le harcèlement et les représailles sont telles ou les menaces de représailles sont telles que d’autres étudiants inscrits à l’ULg, qui ont tous les mêmes droits et devoirs, n’osent pas se découvrir. Ca glace les sangs. Je pense néanmoins que nous aurons bientôt suffisamment d’éléments pour identifier les responsables et les inviter à plus de respect de l’autre…
Je suis actuellement étudiant à la Faculté de Médecine Vétérinaire, et outré de voir que certains (ils sont apparemment plus nombreux que je ne le pensais) ignorent encore les problèmes qui existent réellement et qui ne sont pas, comme ils souhaitent nous le faire croire, négligeables.
Que vous en soyez vraiment inconscients (il faudrait être aveugle) ou que vous fassiez semblant de ne pas les voir, vous êtes ceux qui empêchent le dialogue. Car, pour que dialogue il y ait, il faut deux interlocuteurs prêts à écouter et à avancer.
Contrairement à ce que vous affirmez, la discrimination et la haine sont unilatérales. Aucun non baptisé ne vous déteste gratuitement ou ne vous a un jour insulté. La preuve en est: vous ne ressentez pas cette ambiance pesante; personne ne vous l’a fait ressentir.
J’ai décidé de devenir vétérinaire car je trouve que les animaux sont parfois plus « humains » que les hommes. L’horreur dont certains hommes sont capables, alors qu’ils sont doués de réflexion, m’a toujours indigné. Je pensais donc que les étudiants que je rencontrerais seraient comme moi. Et j’étais loin d’imaginer me retrouver face à la pire espèce.
Ils ne sont apparemment pas prêts à changer puisque, pour qu’ils le soient, il faudrait avant tout qu’ils soient conscients de leur état.
J’espère alors seulement qu’ils partagent la même passion que moi pour les animaux afin qu’ils traitent mieux les vaches que les chroniques
Commentaire signé, mais demande d’anonymat.
Commentaire de Bernard Rentier, le 24 oct 2010 à 16:48Monsieur le Recteur,
J’avoue ne pas très bien savoir par où commencer…
Je tiens néanmoins à préciser quelque chose qui me tient à cœur, et plus encore, qui me tient à Peur: je vous écris à partir de ma boite mail officielle de l’université mais je souhaite garder un parfait ANONYMAT pour toutes autres personnes que vous et sur l’entièreté de mon message, si cela est possible. Ceci est un témoignage mais être reconnu, dans ce climat, serait un handicap non négligeable.
Je vous en remercie grandement d’avance!
Je m’appelle X…, étudiant en Y… année en médecine vétérinaire. Je suis non baptisé. Mes raisons : j’aime à respecter la culture d’un pays et à bien m’intégrer mais le folklore présenté en vétérinaire est si « séparé » de celui des autres facs que j’ai préféré m’abstenir. A tort ou à raison, étant français, je pensais à l’époque que le baptême cureghemois devait être réservé à des belges, propriétaires de ce folklore. De plus, le groupe d’amis auquel j’appartenais ne souhaitait pas le faire.
Depuis, je ne le fais pas et ne le ferai pas tant que discrimination et humiliation sonneront au diapason de ce baptême vété.
Voici la façon qui me semble le plus claire, une liste:
Choses graves (à mon avis) et moins graves que J’AI PERSONNELLEMENT VU au sein de la Faculté de Médecine vétérinaire :
- Des étudiants ivres qui crient » A mort les chroniques (non baptisés) » en plein amphi, en plein cours sans remontrance du professeur.
- Un professeur disant à un amphi plein en début d’année que ne pas faire son baptême risque d’être handicapant pour nos études… en citant l’entraide étudiante évidemment mais en passant plutôt la majeure partie de son discours à parler des soirées pour « lâcher la pression » je l’admets…
- Des élèves assistants qui ne s’occupent que de leurs amis baptisés.
- Ce sont les étudiants de la SGEMV qui organisent TOUTES les élections au sein de la faculté vétérinaire (avec une certaine rétention d’information)
Or,
- un non baptisé ne peut pas s’y inscrire (pas dans les textes qu’ils citent mais bien en pratique avec la fameuse question « es tu baptisé? » et le refus de toute candidature non baptisée!)
- les non baptisés sont avertis aux derniers moments des activités qu’ils annoncent pourtant officielles et représentant tous les étudiants (comme leur AG ou pour l’envoi de diverses candidatures )
- un non baptisé ne peut PAS être élu.
C’était la première histoire , et depuis la SGEMV informe ( seulement 1 jour avant, mais informe) les étudiants des différentes élections…
Attention je ne parle pas des élections officielles organisées par la FEDE et l’ULG.. mais des élections à des niveaux plus modestes. Cela dit, lors de la dernière élection en date j’ai vu sur de nombreux tableaux de la fac le nom des listes sans baptisés vétérinaires qui étaient barrés et le nom de LEUR liste en grand ! bref… soit….
Deuxième histoire : tout les ans nous élisons des délégués d’amphis, voilà comment cela se passe :
Les bleus sont amenés complètement alcoolisés et parfois INCONSCIENTS, au fond de l’amphi par leurs parrains qui restent dans l’amphi (alors que ce n’est évidemment pas leur année.. soit ce n’est pas grave, mais…).
Ensuite les candidats se présentent. Tout les non baptisés (et il y en a toujours plus d’un) qui se présentent sont sifflés et les insultes fusent à voix basse. J’étais assis au fond de l’amphi, je cite : « sale chronique », « Pendez le par les couilles », « fils/fille de pute », « pourriture » etc etc… Mais par contre, silence et applaudissements couronnent les présentations des baptisés…
Viennent les élections… : et c’est là que la démocratie tombe : commence ce que j’appelle : la stratégie de vote : TOUT les baptisés votent pour des baptisés, mais surtout , les bleus alcoolisés sont FORCES par leur parrain à voter pour le candidat baptisé que EUX préfèrent… j’ai vu des bleus incapables d’écrire, à moitié endormis, dont le parrain prenait la main pour écrire le nom de leur champion.
Ensuite le comptage : L’urne, ainsi que des papiers de vote VIERGES, partent tous à la cafétéria avec un contingent de la SGEMV, ainsi que tout les bleus et parrains qui n’ont plus de raison d’être là. Lors du comptage, les à-fonds sont de la partie.
Les votent reviennent… les deux délégués sont baptisés (et quand on s’intéresse à l’organigramme des comités de baptême et autres ce sont toujours des grands pontes du folklore… et pas forcément des intellos, des étudiants sérieux ou des personnes particulièrement communicatives… MAIS JE VOUS L’ACCORDE, cet avis est particulièrement
subjectif et ne regarde que moi… ).
la suite :
- Les affiches des activités non organisées par la SGEMV ou les comités de
baptêmes sont systématiquement arrachées dès l’affichage…
- Je me suis personnellement fait bousculer dans des escaliers par des
baptisés qui me demandaient ensuite de m’excuser en me traitant de sale
chronique.
- J’ai entendu des baptisés dire que » ça puait le chronique » et changer
de place en amphi.
- Je suis témoin de la zone baptisée et de la zone chronique dans la
cafétéria.
- J’ai souvent sympathisé avec des personnes qui finissaient TOUJOURS par me poser la seule question qui semble les hanter quand ils font des rencontres : « Tu as fait ton baptême? » Suite à ma réponse négative la plupart se retournent et ne me parlent plus, d’autres s’excusent, disent ne pas faire de différence dans les études mais que nous n’avons rien en commun. D’autres me harcèlent de questions pour savoir pourquoi je me
prive d’un tel bonheur. Enfin certains m’avouent me trouver sympathique mais qu’ils n’ont pas l’AUTORISATION de me parler sous peine de retrait d’oripeaux……
- J’ai perdu des amis. Des gens bien qui ont fait leur baptême et qui m’ont finalement quitté. Pas par divergence et hasard, mais par CRAINTE. La crainte de passer en commission devant le comité de baptême et de devoir refaire tout les chants en affonnant pour prouver qu’ils sont mes amis ; la crainte d’être rayé de la liste des futurs parrains. Car OUI je l’ai vécu, vu, entendu, les parrains qui sont « pro-chroniques » ne pourront JAMAIS avoir de bleus … la crainte d’être insulté, d’être renié par leurs amis MAIS aussi par des élèves assistants, par des assistants également…. (comme quoi les études sont aussi touchées), etc, etc…
- J’ai vu un professeur sortir de la salle de TP pour aller affonner avec ses amis élèves baptisés.
- Ce même professeur donne régulièrement des informations supplémentaires à ses «chouchous», mais attention, il y a aussi quelques non baptisés dans le lot… quelques….
- Ce même professeur sympathise tellement avec ses étudiants en guindaille que j’ai vu de mes propres yeux, une fille baptisée en pleine action de TRICHE lors d’un examen. Prise sur le vif par le professeur en question, elle n’a eu droit qu’à une simple réflexion…
C’était pendant un examen oral. Une période de 20 minutes de préparation est suivie par un oral avec le professeur. Quand un élève a fini sa préparation, un autre rentre et entend donc l’oral du premier. Le professeur s’est absenté. Cette élève a pris son GSM, a pianoté dessus de façon effrénée. Je ne peux pas témoigner du contenu mais de la façon dont
elle pianotait en jetant de rapides coups d’œil en direction de la porte… Le professeur rentre.. simple remontrance.
La suite? OUI cela devient subjectif mais bon.., j’ai réussi cet oral avec un simple 12 et la fille d’avant a eu 10 en ouvrant à peine la bouche… OUI cela est subjectif mais ça fait du bien de le dire….
- J’ai également reçu de nombreux témoignages mais ce sera dans une autre
liste, car je ne l’ai pas vécu.
(B. Rentier: viennent ensuite divers témoignages indirects que je ne rapporterai évidemment pas ici).
Je m’arrête sur ce point. La défense des baptisés est vraiment bien huilée. Observez s’il vous plait la finesse avec laquelle ils rapportent tout au folklore. Mais ce n’est pas le folklore le problème. C’est ce qu’ils en font ensuite. Chaque année ils se défendent de jeter quiconque du haut d’un immeuble entouré d’un matelas ou d’enfermer des gens dans une vache morte. Que ce ne sont que des ragots, je veux bien le croire, mais de qui? Je n’ai JAMAIS entendu ces histoires que dans leurs bouches. Il n’y a pas de ragots de ce type, et pas de haine du folklore. Je ne suis pas en train de vous écrire pour dénoncer leur baptême. Au contraire, enlevez la discrimination et je signe demain. C’est bien de se défendre là dessus mais le débat omet toujours les vrais problèmes de cette faculté.
Donc oui j’ai entendu parler de [divers traitements pénibles] mais ce n’est pas le but de mon message.
Ce mail est très brouillon c’est sur. Mais la situation me pèse sur les nerfs. Oh je ne craquerai pas pour si peu, mais avouez que la vie est plus détendue sans la crainte de subir encore des discriminations.
J’aurai encore beaucoup à dire mais voilà, [...] j’ai mieux à faire.
J’espère avoir contribué un peu à votre compréhension de la situation de malaise dans cette faculté (oui, malaise voilà le mot). Pour finir je souhaite aussi vous affirmer que ce malaise est tangible, s’exprime souvent véritablement, mais ce n’est pas la guerre. Beaucoup de personnes, comme moi, s’en satisfont tout les jours. Et les vraies personnes qui posent problème sont des extrémistes en minorité dans les deux «camps».
Le problème, c’est qu’il semble que du coté des baptisés, ce soient les extrêmes qui gouvernent ou fassent régner la crainte…..
Je vous souhaite une bonne soirée,
Sincères salutations.
Commentaire signé, mais demande d’anonymat.
Commentaire de Bernard Rentier, le 24 oct 2010 à 16:50Je prends ma plume pour apporter mon témoignage de ce que j’ai connu au sein de la faculté de médecine vétérinaire.
En effet je suis une « chronique », avant ça j’ai été un « fossile » mais bizarrement en 3 ans d’études au sein de la faculté de médecine à l’ULB je n’ai jamais entendu ce terme: j’étais la bienvenue lors des festivités de type TD et même au sein du cercle estudiantin. Je n’y ai donc ressenti aucune discrimination.
A Liège, en revanche, la tension était palpable. Je garde un mauvais souvenir de l’ambiance au sein de la faculté du fait que certains extrémistes refusaient d’adresser la parole à des gens qui n’auraient pas passé 3 semaines complètement bourrés pour finir par faire une dégustation d’entrailles (pas trop mon truc). J’ai réussi mes 6 années du premier coup, je n’ai jamais dû être pistonnée et l’entre-aide entre étudiants existent même si on n’a pas passé 3 semaines à s’entre-vomir dessus.
Les soirées, le site de la société générale qui nous représentait (??!!!), des tuyaux d’examens, des stages… tant de choses qui nous étaient refusées pour des raisons stupides. En effet, je me rappelle de ces élections pour lesquelles nous avions été voter en espérant faire évoluer les choses en appuyant un non baptisé au sein des étudiants qui nous représentent. 6 baptisés vs 6 non baptisés, 6 places à pourvoir et aucun de ces derniers n’a été sélectionné.
Et puis la sensation que ce n’est pas qu’un « folklore estudiantin »: les stages refusés à certains non baptisés sur ce seul critère, des questions d’examens qui filaient quelques heures avant l’épreuve parmi les baptisés (des assistants ébruitaient certaines choses mais sélectivement une fois de plus). Je me souviens également d’une anecdote d’un étudiant de mon groupe qui avait eu la grande idée de scier le sabot accroché à la roue de sa voiture et à qui on avait dit que le Doyen serait « moins tendre » quant à la sanction car il n’était pas baptisé.
Je n’ai pas énormément d’exemples « concrets » me concernant: j’ai un caractère fort et je pense qu’ils savent très bien à qui ils ont affaire mais j’en ai assez entendu durant ces 3 années. Des étudiants sommés de quitter une table à la cafétaria car ils se trouvaient dans un espace « baptisés ». En parlant de cafétaria, il faudrait aussi leur signaler que s’ils ne peuvent pas « affonner » devant des non-baptisés, ils devraient éviter de le faire cachés derrière des poteaux car une baie vitrée… c’est transparent…
J’espère sincèrement que ce mouvement fera avancer les choses. Je ne suis absolument pas contre le baptême en règle générale, je n’ai pas eu envie de le faire pour des raisons personnelles. Je pense juste que ça ne devrait pas prendre le pas sur la raison pour laquelle on fréquente une université: apprendre, s’ouvrir l’esprit. Chose qui semble avoir été oubliée au sein de la communauté cureghemoise.
Commentaire signé, mais demande d’anonymat.
Commentaire de Bernard Rentier, le 24 oct 2010 à 16:51Ou sont donc la probité, la discrétion, la dignité, l’honneur, la confraternité tant véhiculés par notre ordre vétérinaire.
Quand les docteurs confondent libre arbitre et discrimination, il y a lieu de s’inquiéter.
Et certains devraient aller relire la définition de discrimination.
Si à l’entretien d’embauche pour un poste, ou un stage, la question éliminatoire avait porté sur la religion, l’orientation sexuelle, les convictions politiques ou philosophiques d’un commun accord nous en aurions conclu à la discrimination.
Mais dès lors que cette question porte sur son l’implication folklorique durant son cursus universitaire cela semble normal pour certains.
Or je ne connais aucune autre profession qui lors d’un entretien d’embauche demande si « on a bien vidé son verre comme les autres ».
Au vu de la proportion de vétérinaires ayant fait leur baptême, et si tous les vétérinaires baptisés refusaient de former les étudiants chroniques, comme c’est le cas de certains intervenants, les chroniques auraient bien du mal à trouver un maître de stage. Ces maîtres de stages devraient donc réfléchir à leurs actes et se demander si leur attitude est digne d’un universitaire, d’un médecin vétérinaire, au service de la population.
Heureusement de telles mentalités ne sont que minoritaires.
Mais elles n’en doivent pas pour la cause être excusées.
Commentaire signé, mais demande d’anonymat.
Commentaire de Bernard Rentier, le 24 oct 2010 à 16:52J’aimerais faire part de mon modeste témoignage dans le cadre de l’enquête sur la discrimination au sein de la FMV de Liège.
J’aimerais aussi être couvert par l’anonymat au cas où mes propos seraient cités dans une annonce publique, me mettant ainsi à l’abri de représailles.
Je me présente, X…, étudiant en Y… année à la faculté de Liège. Autant dire que le plus gros de ma formation est assurée, j’ai donc pas mal d’années d’expérience au sein de la FMV.
En 1ère année, tout se passait pour le meilleur des mondes et présageait des études formidables: des tas d’amis, des fêtes avec tous mes camarades de promotion, des sorties culturelles avec ces mêmes camarades dont plusieurs sont devenus de bons amis.
J’ai fait choix de ne pas faire mon baptême en début de 2ème année, et là, l’univers que j’avais connu a changé du tout au tout. En l’espace de 3 semaines, j’avais l’impression de ne plus être dans la même faculté : un froid glacial s’était immiscé sur le Sart-Tilman. En effet, tout mes amis de l’époque ne m’adressaient plus la parole, je me suis retrouvé seul, ou presque. Tout ces amis à qui j’avais pris les cours pendant 3 semaines (de leur baptême) m’avaient littéralement tourné le dos. Bon gré mal gré je m’en resuis fait d’autres mais ce fut un dur moment
personnel.
J’ai appris à faire avec et ce jusqu’à aujourd’hui les choses n’ont pas évolué: les baptisés me regardent avec mépris ou ignorance, alors que même avec des inconnus de tout les jours dans la rue ils seraient plus avenants.
C’est cette atmosphère désagréable, pesante, oppressante à la FMV que je tiens le plus à souligner dans mon témoignage.
D’autre part je peux signaler quelques re-dites que j’ai pu voir dans les
commentaires sur le blog de Monsieur Rentier :
-La cafétéria est le haut-lieu d’une scission entre non-baptisés et baptisés. Combien de fois ai-je évité d’aller « côté baptisé » (où est malheureusement présent le seul micro-onde de la fac) afin d’éviter des regards, des brimades publiques ? Alors qu’elle devrait être un lieu convivial et de détente.
-Les passages dans certains services de la FMV ont été de dur moments à passer : le plus flagrant est celui de bovine où lors d’un TP avec notre groupe [...] (entièrement composé de non-baptisés) était présent un [autre]
groupe [...] (entièrement composé de baptisés) et lorsque l’un
d’entre nous répondait incorrectement à une question : l’assistant Z… prenait à parti ses amis baptisés et rigolait en cherchant à nous humilier.
Il en fut de même cette semaine-ci avec une autre assistante : N… qui nous a reproché violement de ne pas faire tout le travail demandé en clinique alors qu’elle était assise à boire un café avec le groupe [...], eux aussi censés faire le travail en clinique.
-La traditionnelle « fête du boudin » nous est totalement interdite d’accès: « Le comité se réserve le droit de vente et d’admission ». Combien de fois peut-on lire cette fameuse phrase qui finit par nous dégouter de lire les affiches omniprésentes à la faculté ? Cette fête, à laquelle assiste pourtant tout le personnel universitaire, devrait être un grand moment pour tout les étudiants et non pour une poignée d’entre eux.
[...] Je regrette d’avoir subi cette atmosphère pesante pendant [plusieurs] années. J’espère que les choses changeront. Je ne souhaite pas la fin du baptême mais une meilleure ambiance pour mes futurs confrères qui passeront par la FMV.
Cordialement,
X…
PS: Je tiens à rappeler que je souhaite être couvert par l’anonymat, Merci.
Commentaire signé, mais demande d’anonymat.
Commentaire de Bernard Rentier, le 24 oct 2010 à 17:17Bonjour,
je n’en reviens pas du courage de ces témoignages… c’est vrai qu’on voit a la FMV tous les jours de pauvres non-baptisés se faire lyncher par ces grands méchants baptisés… Non mais aller quoi un peu de sérieux!
Je suis en 2GMV, j’ai fais mon baptême en deuxième candi. J’ai été délégué de cours pendant 3ans. Je ne suis pas surpris de constater que des personnes racontant de tels mensonges veuillent garder l’anonymat.
« Des étudiants ivres qui crient » A mort les chroniques (non baptisés) » en plein amphi, en plein cours sans remontrance du professeur. »
Ce n’est pas impossible… mais je ne l’ai jamais entendu et pourtant j’allais pratiquement a tous les cours jusqu’a cette année.
« je tiens à m’arrêter sur ce point avant de continuer.
Il doit surement y avoir des non baptisés vétérinaires élus quelque part, mais je ne parle que des choses que je connais. »
Cette personne ne doit pas connaitre grand chose,rien qu’en GMV2 une des deux délégué n’est pas baptisée et l’autre appartient a un groupe entier de non-baptisé ( tiens je croyais que la terreur de la mafia de cureghem empêchait ca).
D’ailleurs un peu plus loin dans les commentaires je lis que le dépouillement se fait a la cafèt. afonds a l’appui je serait curieux de connaitre l’avis de Nathalie Guillaume qui a passé son temps a compter les votes l’an passé dans son bureau…
De même pour les bleus pas frais dans le fond de l’amphi certes ils sont fatigués mais ce sont des étudiants de l’année ( premier GMV pour l’an passé dans mon exemple) ils doivent être la.
Les parrains ne restent pas, Olivier Levrard qui organisait ces élections avait mis tous les « non-1GMV » dehors, l’urne était scellée et n’a été ouverte que par Nathalie guillaume en présence des candidats délégués. Je ne sais pas comment on peut faire mieux.
Il y a très peu d’étudiant qui s’implique activement et oui il y en a beaucoup de ceux la qui sont baptisés. Cette année encore ça ne se bousculait pas au portillons pour être délégué que ce soit de cours ou au CE, ah oui pardon c’est a cause de la terreur des baptisés… bizarre en première candi c’était la même chose…
« Tout les non baptisés (et il y en a toujours plus d’un) qui se présentent sont sifflés et les insultes fusent à voix basse. J’étais assis au fond de l’amphi, je cite : « sale chronique », « Pendez le par les couilles », « fils/fille de pute », « pourriture » etc etc… »
C’est vraiment n’importe quoi… les baptisés sont peut être plus applaudit par les baptisés c’est bien l’entraide et la solidarité dont on est si fier mais les baptisés n’insultent certainement pas les autre…
Monsieur le Recteur il n’existe pas de preuve pour ça je peux seulement vous suggérer de vous glisser incognito en septembre lors de ces élections. Vous constaterez par vous même l’impartialité et le professionnalisme avec lequel les étudiants, qui passent une grande partie de leur temps a ce genre de taches, agissent et ce dans l’intérêt de TOUS les étudiants quoi que certains en disent.
» J’ai souvent sympathisé avec des personnes qui finissaient TOUJOURS par me poser la seule question qui semble les hanter quand ils font des rencontres : « Tu as fait ton baptême? »
Suite à ma réponse négative la plupart se retournent et ne me parlent plus, d’autres s’excusent, disent ne pas faire de différence dans les études mais que nous n’avons rien en commun. D’autres me harcèlent de questions pour savoir pourquoi je me
prive d’un tel bonheur. Enfin certains m’avouent me trouver sympathique mais qu’ils n’ont pas l’AUTORISATION de me parler sous peine de retrait d’oripeaux…… »
Encore des clichés… la preuve que tout ceci n’est que pur invention, le retrait d’oripeaux est une sanction appliquée dans le cadre d’une bêtise en guindaille et n’aurait pas de sens sinon. De plus tous les baptisés faisant partie de groupe clinique ( qu’ils ont choisi eux même) dans lesquels se trouve des non baptisés ont toujours leurs oripeaux et participent activement a nos évènements baptismaux.
« crainte de passer en commission devant le comité de baptême et de devoir refaire tout les chants en affonnant pour prouver qu’ils sont mes amis »
En générale les gens disent on m’a dit que il faut vraiment être gonflé pour mentir de la sorte et affirmé que c’est du vécu. le comité de baptême a bien d’autre chat a fou… soigner, que de faire passer des gens en « commissions » pour avoir sympathiser avec des non-baptisés.
Monsieur le Recteur, veuillez excuser le ton impulsif de mon message.
Que l’on critiques en donnant des arguments censés et cohérents je suis pour c’est comme ca qu’on avance. Mais raconter des mensonges énormes comme ça sous le couvert de l’anonymat me révolte. J’aime mon folklore, j’aime ma faculté et oui beaucoup de choses ne sont pas parfaite dans cette fac.
Mais ce ne n’est pas en racontant n’importe quoi que ça va faire avancer les choses.
C’est un peu facile de rater ses examens et de dire c’est parce que je n’ai pas accès au « tuyaux ». Les baptisés ne reçoivent pas les sujets a l’avance ni plus de tuyaux que les autres. Nous sommes juste organisé et nous mettons notre travail en commun.
C’est aussi facile de dire que les profs favorisent les baptisés lors des corrections, il faudrait m’expliquer comment il parviennent a faire savoir au smart comment truquer les QCM…
Ce n’est pas le cas de tous comme toujours mais de ce que j’ai pu constater la motivation a se plaindre et la haine ( car oui il y a bien de la haine) envers les baptisés semble inversement proportionnelle a la réussite scolaire…
Ceci est mon avis et il n’engage que moi mais je n’ai pas besoin d’anonymat pour dire ce que je pense et pourtant j’ai déjà reçu des mails de menace d’une étudiante ( non-baptisée) me promettant de me casser la figure avec ses copains…
Je me tiens a votre disposition si vous jugiez nécessaire de rencontrer des étudiants.
Cordialement
Jérémy Wittorski
Commentaire de Wittorski Jérémy, le 25 oct 2010 à 0:49Etudiant en GMV2
Monsieur le Recteur,
Je suis baptisée, et fière de l’être. Et pourtant pas une parfaite Cureghemoise, je l’avoue, mais je défends « mon » baptême. Pire, je suis française.
Je ne suis pas une parfaite Cureghemeoise, et oui, dans mes amis les plus proches, j’ai une chronique, je n’ai pas honte de le dire, et elle non plus. Elle m’a avoué que le baptême l’aurait bien tenté à me voir en parler (une autre l’a fait justement parce qu’elle voyait à travers moi que nous pouvions être des gens bien), mais d’autres raisons l’en empêchaient, cela n’a rien changé à notre amitié. Seules certaines soirées, elle savait que je ne serais pas là.
En ce qui concerne la partialité des assistants et des professeurs, heureusement les cas ne sont que sporadiques. Pour les assistants, je le déplore, mais ils sont jeunes, fraîchement sorti et c’est comme ça. Pour les professeurs, c’est inadmissible! Il y a des limites. Les 3/4 de nos profs sont baptisés, et heureusement, ils ne font pas de discrimination. Cela arrive, oui, mais peut être que ce n’est pas seulement parce qu’ils sont baptisés, peut être ne devraient ils pas être profs (valable également dans l’autre sens).
Pour les maîtres de stage, je peux comprendre que le fait de ne pas avoir fait son baptême soit discriminatoire. Mais peut être que cela n’est pas le seul problème. Un étudiant qui a fait son baptême a normalement acquis une expérience à agir dans l’urgence, sans être à 100% (et oui, nuits blanches à guindailler puis clinique, et garde), peut être pas les autres. J’ai dit peut être!
En ce qui concerne les notes de cours, avis unanime de la communauté baptisée et non-baptisée : si cette personne n’arrive pas à avoir des notes et des tuyaux, elle n’a vraiment pas d’amis. Certains tuyaux me sont parvenus par des chroniques, d’autres via des baptisés.
Et puis, je n’ai jamais basé mes études sur les tuyaux… Je suis vétérinaire par mon travail, et pas par quelques trucs appris à droite à gauche. J’ai toujours vu toute ma matière puis, si j’avais le temps lu les tuyaux. On peux réussir sans tuyaux, on doit réussir sans.
Oui, peut être sommes nous moins ouverts aux chroniques que les autres fac ne le sont aux fossiles, mais nous vivons aussi dans deux mondes à part. Chacun avec ses soirées, ses sorties, etc… De temps en temps certains ont des amis Chros, oui, soit on l’assume soit non, dans ce cas peut être que ce soit disant ami, ne l’a jamais été… J’ai vu aussi de la discrimination dans l’autre sens.
Je comprends cette volonté de garder l’anonymat, mais c’est un manque de courage aussi. Pour faire bouger les choses, si cela est vrai il faut se déclarer et se découvrir (je perle de ces assistants et profs qui aideraient les baptisés), mais cela prouve aussi que l’on n’a rien à se reprocher et que ce que l’ont dit est vrai et vérifiable. En ce qui concerne les injures, oui, certains extrémistes injurient l’autre camp (dans les deux sens), mais jamais en plein cours en le criant. Aucun de nos profs ne pourraient tolérer cela. Pour les élections, il n’y a jamais eu de problème, les 2 camps ont toujours été élus (et les représentants savaient s’entendre). OUi, peut être sommes nous plus démonstratifs, mais la fac est notre fac, nous l’aimons, nous y tenons, surtout avec son folklore. Je suis très fière quand je sais que des français décident de faire leur baptême parce qu’ »ils sont en Belgique et qu’en Belgique c’est normal ». Parce que c’est une « intégration » dans un « clan », une fraternité. Car nous sommes une fraternité, et être cureghemois nous ancre dans cette fraternité, nous rapproche. N’est ce pas le but de tout baptême? Un confrère a réalisé un parallélisme avec l’église, dans ce cas je ne suis pas baptisée, et oui. Mais d’une famille croyante, et avec un curé, j’ai toujours admis de ne pas être considérée comme les autres par mon oncle. Il y avait quelque chose que je n’avais pas, et que je ne désirais pas avoir. Ne pas aller à leur soirées (messes), ne pas avoir les mêmes notes (cathéchisme), bruler en enfer? Pas grave, je suis mes convictions, et je les assument jusqu’au bout.
Cureghem n’est pas le monstre qu’on essaye de montrer, la noirceur des gens serait là sans ça. De toutes façons. Cureghem est une école de la fraternité et de l’entre-aide, certains, malheureusement, l’oublient, mais pas tous. La plupart montre les meilleurs aspects du baptême, et ils sont nombreux. Cela ne se résume pas à quelques notes de cours. Cureghem protège ses bleus, mais de cette protection il en ressort un mythe (et quoi de mieux que de faire croire qu’on a passé 3 semaines abominables pour montrer qu’on est un dur?). Mais Cureghem a toujours été montré du doigt… Jalousie?
Angélique, DMV, Assistante
PS : en France, le bizutage en école a la même mauvaise pub. C’est marrant comme les vétos ont du mal dans le monde.
Commentaire de Zicola Angélique, le 25 oct 2010 à 12:47Bonjour,
Je suis étudiante en 3ème GMV et je suis baptisée.
Ceci est déjà mon 2ème post, mais il me semble important d’approfondir certains points :
Dites moi si je me trompe, mais le centré de l’égalité des chances est une institution qui a pour rôle de s’assurer que les étudiants soient tous égaux face à la réussite scolaire et aux accès aux cours.
Du coté baptisé, beaucoup de temps est consacré par certains à l’organisation d’activités para scolaires : activités sportives, culturelles (visites de liège, de centre aquatiques ou parcs animaliers,…), soirées, conférences (ouvertes a tous), mais aussi dans l’imprimerie et confection de syllabi pour les étudiants. Tout ce temps consacré à toutes ces choses, est du temps en moins consacré au travail, à l’étude, à la réussite scolaire, ce qui oblige a mieux s’organiser et à optimiser notre travail tous ensemble. Ceux qui profitent de ces activités (baptisés) sans participer à leur organisation ont eux plus de temps pour eux et sont bien contents et reconnaissants de pouvoir se divertir dans leur heures perdues. Et comme le baptême l’a inculqué, la solidarité prime. C’est pourquoi les nombreux résumés réalisés par ceux qui ont du temps, sont gentillement offerts a ceux qui, organisant tous ces divertissements, ont moins de temps à consacrer a leurs cours. Face à cette perte de temps, bien sur, nous sommes obligés de trouver des trucs et astuces pour rattraper le temps perdu : Essayer de se procurer les copies des examens DES ANNEES PRECEDENTES et autres « entourloupes » (méthodes d’organisation, méthodes de travail,…) afin de cibler l’essentiel de la matière. Mais en aucun cas nous ne savons à l’avance les questions de nos propres examens. Au final, aux examens (que ce soit de juin ou de janvier) la masse de travail à réaliser pour réussir notre année doit d’une manière ou d’une autre être fournie.
Du coté non baptisé, peu de travail est fourni pour l’organisation d’activités du genre. Pourtant, ils profitent en partie du temps que les baptisés consacrent pour organiser des conférences, vétérinexpo ou encore pour élaborer les syllabi,… Tout ceci leur laisse un temps considérable pour étudier, réaliser des résumés de cours,… Il ne tient qu’à eux de partager tous ces avantages entre eux afin que tout leur travail soit optimisé.
De plus, ayant plus de temps pour eux, les non baptisés sont en position de force face au temps de travail scolaire et devraient donc être avantagés de ce coté la. D’ailleurs je serais curieuse de voir le pourcentage réel de réussite du coté baptisé et du coté non baptisé et je ne serais guère étonnée de voir que de ce coté la les choses se confirment.
Alors ne trouvez vous pas ironique que les gens les mieux placés pour réussir se plaignent de ne pas être égaux face à la réussite scolaire ?
Comme on dit, l’herbe semble toujours plus verte dans le jardin du voisin..
Bien à vous,
E. Greisch
Commentaire de Greisch Eve, le 25 oct 2010 à 15:43Cher Jérémy,
Quand tu parles de la sérénité dans laquelle s’est déroulée l’élection des délégués de 1er doc l’année dernière, il me semble que tu omets de dire qu’il s’agissait d’une seconde élection !
En effet, la première ayant été jugée « truquée » par une bonne partie de l’amphi, les représentants de la SGEMV ont décidé de recommencer cette élection : le dépouillement s’est déroulé dans de mystérieuses conditions, à l’abri de tous les regards (quand tu dis que l’urne a été scellée, et n’a été ouverte que par Nathalie Guillaume, sous les yeux des deux candidats, tu parles de la 2ème élection !); le nombre de votants n’a pas été compté et certaines personnes ont rendu plusieurs papiers (certains les ont vus de leurs propres yeux). D’ailleurs, il me semble que tu t’étais présenté lors de cette 1ère élection, contre le règlement, au poste de délégué de cours ET au conseil des études (cumul des mandats interdit, et nul n’est censé ignorer la loi)… Quand tu dis qu’il faut que les bleus votent, je suis bien d’accord, mais leur absence n’a pas eu l’air de poser problème lors de la 1ère élection !
Mais au fond, pourquoi toute cette tricherie lors de cette 1ère élection ? Pourquoi est-ce que les parrains ont ressenti le besoin d’amener tous leurs bleus pour la 2ème élection ? Là est la véritable question, et je vais y répondre.
PARCE QUE LA CANDIDATE OPPOSEE AUX DELEGUES SORTANTS ETAIT UNE CHRONIQUE.
En effet, cette fois, à la surprise générale, une chronique s’est avancée devant le tableau pour se présenter aux élections. C’est à ce moment-là que la 1ère élection a eu lieu. Après de multiples plaintes de la part des étudiants, la SGEMV a annulé cette élection et en a programmé une seconde. C’est dans cet intervalle de temps-là que se passe l’INACCEPTABLE. Les délégués sortants, alarmés par la candidature d’une chronique, n’ont pas hésité à publier sur le portail VT (réservé aux baptisés) des propos MENSONGERS et DIFFAMATOIRES : en effet, les candidats sortants ont révélé une confidence que leur avait faite la candidate non-baptisée lors de leur mandat précédent (« faute professionnelle »), et lui ont prêté des propos qui n’étaient pas les siens, afin de semer le doute parmi les électeurs, et de récolter ainsi un maximum de voix… VOILA JUSQU’OU L’« ANTICHRONICISME » PEUT ALLER.
Jérémy, tu dis : « raconter des mensonges énormes [...] me révolte ». Eh bien moi, ce qui me révolte ce sont tes omissions énormes.
« Non mais allez, quoi, un peu de sérieux ! »
Cordialement,
Ariane Sidler
Etudiante en GMV2
PS : que ce soit bien clair, j’étais en Espagne l’année dernière, mais je suis restée en contacts étroits avec la faculté, notamment avec de nombreux étudiants, et les faits que je rapporte ici sont indéniables, je ne suis que le messager de nombreuses voix qui n’osent pas s’exprimer (cf le post de Monsieur le Recteur « L’anonymat pourquoi ? »).
Commentaire de Ariane Sidler, le 25 oct 2010 à 22:05Je suis content Ariane que tu prennes la parole ( par écrit )
C’est bien tu es tellement au fait de ce qu’il s’est passé en étant carrément a 2000Km …
Reprenons, la première élection s’est déroulée moins » cérémonieusement » mais tout aussi justement. Mais comme Keren n’étais pas élue FORCéMENT c’était parce que ces méchants baptisés avaient comploté!
Du coup on se plaint! OK pas de problème seconde élection cette fois effectivement avec tout les artifices nécéssaire a une élection présidentielle. Pourtant même résultat…
Effectivement je me suis présenté aux deux postes, j’avoue j’ignorais ce point de règlement et c’est pas comme si il y avait foule a se présenter …
Qu’as tu fais toi a part râler et te plaindre ?
On ne t’as pas vue ni aux Délégués de cours ni au CE …
De plus il parait je dis bien il parait parce que ce sont toujours des gens que je connais qui ont entendu dire que quelqu’un avait dis que… il y a eu des problème lors de notre mandat! Pourtant PERSONNE n’est venu se plaindre personne n’a osé poser de question et on ne peut pas dire que ni Marianne ni moi n’étions fermé au dialogue.
Si tu ose dire le contraire je peux te faire écouter les heures que j’ai passé au téléphonne avec Keren a essayer de lui faire comprendre que non je ne critique en rien ses convictions religieuses, que oui elle peut m’envoyer son Papa que je lui expliquerai, et que non je n’ai pas fais de faute professionnelle ( délégué de cours n’est pas une profession mais du temps bénévolle qu’on passe au service des autres).
Que me menacer de contacter la LYCRA ne servait a rien et que faire preuve de solidarité n’était pas de faire plier tout l’amphi a ses conviction mais bien de s’adapter elle même a l’amphi.( Mettre l’examen de Bioch le lendemain de la physio n’était vraiment pas la bonne solution pour éviter l’exam le samedi)
« Les délégués sortants, alarmés par la candidature d’une chronique, n’ont pas hésité à publier sur le portail VT (réservé aux baptisés) des propos MENSONGERS et DIFFAMATOIRES : en effet, les candidats sortants ont révélé une confidence que leur avait faite la candidate non-baptisée lors de leur mandat précédent (« faute professionnelle »), et lui ont prêté des propos qui n’étaient pas les siens, afin de semer le doute parmi les électeurs, et de récolter ainsi un maximum de voix… »
Nous n’étions pas alarmé de la candidature d’une non baptisée, nous étions alarmé car nous connaissions, quoi qu’elle en dise ses motivations! Je n’ai eu de propos ni mensonger ni diffamatoires. Et par dessus tout je n’ai rien révélé du tout par contre peut être pourriez vous vous demander si il n’y a pas des « fuites » dans votre entourage proche…
Veuillez excuser Monsieur le Recteur la pollution de votre blog par de tels dialogues mais quand la bêtise persiste il me semble de mon devoir de me défendre.
Cordialement
Jérémy Wittorski
Commentaire de Wittorski Jérémy, le 26 oct 2010 à 0:38