dim 16 mai 2010
Lancé officiellement le 26 novembre 2008, ORBi entrepose aujourd’hui, 18 mois plus tard, plus de trente-cinq mille références dont vingt-trois mille avec texte intégral. J’ai déjà célébré cette performance qui fait de notre dépôt institutionnel un champion mondial de la croissance.
Tout le monde — y compris les observateurs étrangers — en convient, ce succès n’a été possible que pour deux raisons: 1) la qualité et l’efficacité de l’équipe en charge du projet; 2) la caractère obligatoire du dépôt.
Certes, au départ, il régnait un grand scepticisme quant à la capacité institutionnelle d’imposer le dépôt. En effet, comment obtenir une telle obéissance dans un monde académique, connaissant les contraintes de temps et les efforts à consentir? Ces contraintes pèsent en premier lieu sur le chercheur qui est souvent le seul, et en tout cas le plus à même d’effectuer un dépôt irréprochable. Le recul que nous avons aujourd’hui nous permet de conclure que lorsqu’un chercheur se décharge sur quelqu’un qui n’est guère familier avec la recherche et la publication, ses données sont entachées d’erreurs, parfois grossières. L’exemple le plus fréquent est la classification de publications à portée internationale dans la catégorie nationale. On observe également des classements défavorables quant à la revue par les pairs.
Cette année, un appel est lancé aux candidats potentiels à une promotion dans le corps académique, de même que, pour les scientifiques, à une confirmation au rang A. Comme décidé par le C.A. du 23 mai 2007, à partir du 1er octobre 2009, la seule bibliographie individuelle considérée comme valide pour l’analyse des dossiers est celle d’ORBi. C’est donc fort simple. Il m’est néanmoins revenu que certains candidats estimaient que la règle ne serait jamais vraiment appliquée dans la réalité et que, face à un dépôt vide ou fort incomplet, nul ne pourrait nier l’existence de publications par ailleurs… Ils se trompent fort. Chacun a eu largement, en trois ans, l’occasion de se rendre compte de notre détermination à cet égard, pour le bien de chaque chercheur et pour celui de l’Université.
Chacun peut donc aujourd’hui vérifier où il en est en extrayant très simplement son rapport ORBi personnel en quelques clics à partir de « MyORBi ». L’expérience est intéressante car elle met bien en évidence les anomalies qui ne sont pas toujours perceptibles dans le listing informatique d’ORBi. En outre, elle fournit des statistiques intéressantes à propose de chaque document déposé.
Rappelons aux candidats à une promotion que la date limite de dépôt de leur candidature est le 28 mai. Il n’est pas indispensable de fournir son propre rapport ORBi car les évaluateurs y auront accès directement eux-mêmes et ils le feront au moment de leur choix, évidemment après le 28 mai. La version qu’ils consulteront sera donc à jour. Les candidats pourront inclure dans leur dossier une note expliquant l’éventuelle différence entre le rapport ORBi et leur propre version de leur production scientifique mais, évidemment, la négligence ne pourra pas être prise en compte. Chacun pourra demander de l’aide grâce à la hot line d’ORBi, dans la mesure du possible, et une séance d’aide sera organisée le mercredi 19 mai à 15h30 (salle de formation des bibliothèques, Grands Amphithéâtres, B7a). Prière de s’inscrire à « orbi@misc.ulg.ac.be ».
C’est donc la première fois que cette nouvelle procédure sera d’application pour le travail des Conseils sectoriels de recherche qui auront la charge de l’évaluation du volet recherche des CV, un progrès attendu du Projet pour l’ULg.