jeu 25 mar 2010
Mise au point d’Outre-Atlantique…
Posté par Bernard Rentier dans Enseignement/Formation27 Commentaires
« Monsieur le Recteur,
J’ai terminé mes études de Médecin vétérinaire en 2004. J’ai ensuite réalisé une thèse de doctorat dans le laboratoire des Professeurs Lekeux et Bureau, thèse que j’ai défendue l’année passée. J’effectue actuellement un post-doctorat à la Harvard Medical School, d’où je peux continuer à suivre ce qui se passe dans mon Institution d’origine, notamment grâce à votre blog.
J’ai eu le bonheur d’être porte-drapeau (2002), trésorier (2003) et président (2004) de la Société Générale des Etudiants en Médecine Vétérinaire et je ne peux donc pas vous cacher que je suis profondément scandalisé par certains commentaires écrits sur votre blog. J’ai tenté d’y publier une réponse mais je n’y suis pas parvenu, peut-être est-elle trop longue? Je vous l’envoie donc, légèrement modifiée, par courrier électronique (ainsi qu’en copie à Monsieur le Doyen de la Faculté de Médecine vétérinaire). En guise de préambule, je tiens à préciser que ma réaction n’a pas pour but d’attaquer quelqu’un en particulier mais juste d’apporter une réponse à des commentaires et des sous-entendus maintes fois évoqués lorsqu’est initié un débat sur les baptêmes, particulièrement le nôtre. Il s’avère également que certains représentants de l’AGEL n’hésitent pas à utiliser la calomnie. Je constate d’ailleurs que l’attitude de ceux-ci n’a guère évolué depuis que j’ai terminé mes études, mais cela ne me surprend pas… Veuillez donc avoir l’obligeance d’excuser le ton un peu provocateur qui ne vous est évidemment pas destiné. »
« A tous,
Personnellement, j’ai un peu de mal à comprendre comment un tragique accident survenu au cours d’une soirée organisée par l’AGEL (c’est-à-dire l’organisation encadrant les activités des comités de baptême de Liège, à l’exception des vétérinaires) peut dévier aussi rapidement sur le « fameux » baptême vété. Une diversion? Un exutoire? Certains imaginent peut-être échapper à leur propre autocritique en cherchant un bouc-émissaire facile (juste une hypothèse formelle, bien entendu)? « Quoi un problème de sécurité dans nos activités? mais mon bon monsieur, tout cela est évidemment de la faute de ces abominables baptisés de Cureghem! »
Et bien soit, parlons un peu de ce baptême alors. La sécurité, d’abord. Qui peut nier que depuis de nombreuses années, les responsables étudiants vétérinaires prennent des initiatives significatives afin d’améliorer celle-ci. Entre autres, et à titre d’exemples, les forfaits « bob » (avec contrôle associé), les nombreux lifts gratuits mis à disposition, et plus récemment encore, les contrôles d’alcoolémie obligatoires lors des activités de baptême afin d’être autorisé reprendre sa voiture… A moins que les choses aient bien changé depuis que j’ai terminé mes études, quelle autre comité, à Liège ou ailleurs, peut en dire autant?
Quant au baptême en lui-même, je ne chercherai pas en brosser un portrait idyllique mais simplement à rétablir certaines vérités. Les baptisés non vétérinaires se délectent à mettre en avant le caractère exigeant du « baptême Cureghem ». En interne, nous sommes plutôt fiers d’autres caractéristiques. Une structure hiérarchisée et organisée avec un règlement strict, accompagné de sanctions sévères en cas d’éventuels dérapages… Un accès au parrainage qui, lui, est particulièrement exigeant : l’obligation d’être en dernière année, une sélection organisée par les comités pour écarter les individus potentiellement dangereux et enfin un investissement humain et financier considérable pendant les 3 semaines d’activités de bleusaille. Je rappelle que les bleus vétés ne paient ni les activités (folkloriques mais aussi bien souvent bowlings, cinémas ou encore week-end aventure) ni leur nourriture ni leurs boissons pendant cette période. Il est tellement plus facile de faire boire quelqu’un qui doit payer lui même ses consommations… Aucune activité pouvant être, à tort, assimilée à une humiliation n’est organisée en public. Et enfin, contrairement à de nombreux baptêmes liégeois ou autres (à moins, encore une fois, que ceux-ci n’aient fortement évolué), aucune, absolument aucune activité à connotation sexuelle n’est tolérée à « »Cureghem »! Quant aux activités pouvant être cataloguées de « dégoûtantes », croyez-moi, celles-ci sont très vite relativisées quand vous êtes amenés à autopsier un animal mort depuis plusieurs jours ou à réaliser une embryotomie sur un veau putréfié…
Je crois qu’il est bon également de rappeler ici le but ultime d’un baptême étudiant. Il ne s’agit ni d’ingurgiter le plus de bières possibles, ni d’avoir un nouveau couvre-chef pour parer aux mauvaises conditions climatiques ou encore moins d’acquérir le droit de hurler sur de pauvres victimes l’année suivante. Il existe bien sûr un aspect initiatique à un réel folklore dans le baptême étudiant, mais il s’agit surtout de rencontrer et d’apprendre à connaître un maximum de personnes. A mes yeux, le baptême doit donc être organisé afin de faciliter cet objectif (pas inutile dans des amphis de parfois plusieurs centaines d’étudiants). Il s’agit donc d’atteindre un pourcentage d’intégration suffisamment élevé pour être efficace. Ceci est particulièrement vrai chez nous. J’en profite pour récuser l’accusation selon laquelle nos bleus seraient particulièrement martyrisés. J’ai eu l’opportunité, pendant mes études, de participer à diverses activités folkloriques, que ce soit dans d’autres facultés à Liège, Bruxelles, Louvain-la-Neuve, Mons, Huy, Gembloux ou Gand et, bien qu’il soit difficile, même pour un baptisé, de juger le degré de difficulté d’un baptême que l’on ne connait pas entièrement, je n’ai jamais eu l’impression que nos activités étaient particulièrement éprouvantes. Pensez-vous que ce baptême soit si inhumain alors qu’il intègre (et je pense de loin) le plus grand nombre et le plus grand pourcentage d’étudiants en Belgique? Mais j’entends déjà certains jaloux avancer leurs arguments nauséeux alors je souhaite insister sur un point crucial: les étudiants vétérinaires ayant choisi de ne pas faire leur baptême n’ont absolument pas moins de droit que tout autre étudiant de l’ULg. L’accès aux activités organisées par l’Université, aux TPs, aux TDs, aux cours, aux élections à des conseils représentatifs au sein de l’Institution, aux syllabi (imprimés bénévolement par des étudiants baptisés, ce qui leur demande un investissement en temps considérable) est évidemment un droit pour tout étudiant et est clairement garanti pour tous. Comment peut-on, ne fut-ce qu’un instant, réellement imaginer qu’il en soit autrement? Dès lors, il n’existe aucun inconvénient pour ses études à choisir de ne pas faire son baptême à la FMV. Par contre, il est évident, que les étudiants ayant choisi de s’intégrer via le baptême vont bénéficier de certains avantages… Mais est-il illégitime, lorsque l’on organise, parfois plusieurs mois à l’avance, une activité privée de choisir qui sera invité? Est-il illégitime, lorsque l’on passe de nombreuses soirées à rédiger une version personnelle d’un syllabus ou à collecter certains « tuyaux », de choisir qui peut bénéficier du fruit de son travail? Si c’est le cas, alors je crois que nous vivons tout simplement dans des mondes différents et nous ne pourrons jamais nous comprendre. Il me paraît donc clair que les non baptisés ne souffrent d’aucune discrimination dans le cadre de leurs études… Néanmoins, je n’ai aucun tabou vis-à-vis des mots de la langue française, alors si vous souhaitez, à tout prix, continuer à associer le mot discrimination au baptême vété, il est plus correct de parler de discriminations positives à l’égard de ceux qui ont choisi de faire leur baptême mais en aucun cas d’évoquer des discriminations négatives envers ceux qui ont fait le choix contraire car ceux-ci, j’enfonce le clou, bénéficient des mêmes droits que tout autre étudiants à l’ULg! A titre personnel, je trouve qu’il est d’ailleurs bien symptomatique de notre société actuelle de consommation, que certains estiment avoir le droit de tout recevoir sans jamais faire d’efforts ou investir un peu de temps et d’énergie pour les autres…
Enfin, n’étant plus membre du personnel scientifique de l’ULg, je me sens moins tenu par un devoir de réserve vis-à-vis des étudiants de l’Institution, et je terminerai donc en émettant une opinion certainement plus polémique. Il nous a été (et est toujours je crois) souvent reproché que les représentants étudiants vétérinaires aux différents conseils de l’Université sont très majoritairement baptisés. Je pense qu’il s’agit d’une approche erronée du problème… J’ai, moi, toujours été étonné que les candidats à des élections, ouvertes à tous et annoncées en amphi, soient presque exclusivement constitués d’étudiants baptisés. Quelqu’un aurait-il un début de piste? Je peux même ajouter qu’il est régulièrement arrivé que les responsables baptisés prennent l’initiative de contacter des étudiants non baptisés afin de les sensibiliser à la problématique de la représentation étudiante et de les persuader de se porter candidat pour que tout le monde se sente vraiment représenté au sein des différents conseils et, par la même occasion, éviter de subir un reproche facile mais surtout faux…
Voilà, je suis bien conscient d’avoir été particulièrement long mais ce sujet me tenait à cœur. Je vous remercie de m’avoir lu et vous prie de pardonner un ton peut-être parfois un peu agressif assez difficile à éviter lorsque l’on débat d’un sujet passionnel.
Denis Bedoret.
Ancien président, trésorier et porte-drapeau de la Société Générale des Etudiants en Médecine Vétérinaire. »
« Persuadé que vous saurez restaurer la vérité dans ce débat, je vous prie d’agréer, Monsieur le Recteur, l’expression des mes salutations distinguées.
Denis Bedoret »
Effectivement Denis, la division est stupide.
Commentaire de Michel Péters, le 28 mar 2010 à 16:43Bravo, Denis. Et merci.
Commentaire de Tennstedt, le 28 mar 2010 à 20:50« Denis Bedoret,
Il existe néanmoins des non-dits, dans votre plaidoyer, qui, même s’ils peuvent paraître insignifiants, ont pourtant un grand impact sur l’ambiance à la Faculté. La première chose concerne les soirées. Les étudiants non-baptisés (appelés péjorativement « chroniques ») n’ont pas accès en effet aux soirées organisées dans les locaux de la faculté, n’ont pas accès au bal des étudiants (appelé « soirée du boudin ») qui réunit l’ensemble des services de la faculté ainsi que les étudiants baptisés (et n’est donc plus une fête privée entre amis) et n’ont pas accès non plus à certaines soirées organisées par la Société Générale des Etudiants en Médecine Vétérinaire (ou certaines de ses commissions), qui est censée représenter tous les étudiants (mis à part le comité de Baptême bien sûr). Dans d’autres Faculté, seul l’accès aux activités baptisimales est interdit aux non-baptisés, ce qui permet quand même de garder un rapport avec eux et donc de garder une meilleure ambiance dans l’établissement. Il est à noter qu’il existe au sein de la Faculté de Médecine Vétérinaire une sorte de club céto-ornitho qui organise des dissections, entre autre, d’animaux marins ainsi que des sorties sur ce genre de sujets et auquel les étudiants non-baptisés ont le droit de s’inscrire. Ces derniers ne sont malheureusement prévenu que rarement des sorties alors que tous les autres reçoivent un message les en informant (jusqu’à l’année dernière en tout cas, je ne sais pas ce qu’il en est cette année).
Deuxièmement, vous semblez dire que l’accès au parrainage est particulièrement exigeant et vous avez raison car en plus des règles que vous énoncez, qui existent bel et bien, il y en a une autre que vous semblez avoir omise. Les étudiants baptisés qui osent fréquenter des étudiants non-baptisés ont leur accès au parrainage strictement interdit et c’est bien là qu’est le problème car, l’accès au parrainage ayant lieu en dernière année, cette règle est responsable de la séparation qui existe entre baptisés et non-baptisés durant toute la durée des études à la Faculté de Médecine Vétérinaire. La plupart des étudiants sortant du baptême désireux d’intégrer à leur tour quelqu’un (ce qui est bien sûr louable), adoptent alors une attitude de dénigrement vis-à-vis des non-baptisés en espérant pouvoir à leur tour parrainer en dernière année. Les rares qui se risquent à parler à des « chroniques » sont traités du terme péjoratif de « pro-chro ». Ces « pro-chro » d’ailleurs se font supprimer définitivement leur accès au forum des baptisés (sur lequel les soirées sont annoncées, où sont affichées les photos des soirées et où sont disponibles ces fameux « tuyaux ») s’ils osent montrer à leurs amis non-baptisés un fichier qui s’y trouverait. Les gens qui gèrent ce site font d’ailleurs une traque effrénée de l’infidèle qui aurait osé trahir le reste de la communauté, afin de le punir.
Enfin, si les étudiants non-baptisés ne souffrent en effet d’aucune discrimination dans le cadre strict de leurs études, ils sont néanmoins sujets à de nombreuses moqueries, regards, interdits que je n’exagère pas du tout. Si certains des non-baptisés, qui n’ont jamais commencé leur baptême, ne se rende que faiblement compte de ce qu’il se passe, d’autres qui ont arrêté après quelques jours en souffrent terriblement car des gens qu’ils ont connu à peine quelques jours avant ne leur adresse, du jour au lendemain, plus la parole. Il existe d’ailleurs des personnes qui ont mit un terme à leurs études à cause de cette ambiance nauséabonde dans la faculté et je ne mens pas (j’en connais personnellement deux).
En témoigne de la mauvaise ambiance à la fac que provoque cette règle, la séparation claire et nette du restaurant de la faculté, en un côté que tout le monde appelle « le côté baptisé » et un autre « côté chronique ».
J’ajouterais que la Société Générale des Etudiants en Médecine Vétérinaire, censée représenter tous les étudiants, n’accepte pas, en son sein, d’étudiants non-baptisés et d’ailleurs, l’accès au siège de la SGEMV (rue du Val Benoît il me semble) est strictement interdit aux non-baptisés (certains peuvent contre-argumenter en rétorquant qu’ils peuvent se présenter au Conseil Facultaire ou des études mais l’interdiction de se présenter à la SGEMV n’en reste pas moins une discrimination).
Je finirai enfin par dire que si nombre de personnes n’osent réagir ou ne réagissent qu’anonymement à tout ce qu’il se passe à la faculté, c’est parce qu’associer son nom à une critique de cette organisation entraine alors de lourdes conséquences (regards, railleries etc…). J’ai toujours pensé que si le doyen de la fac ne faisait rien pour régler tout ce dont j’ai parlé c’est parce qu’il était soumis à une sorte de lobby vétérinaire baptisé. Peut-être risque-t-il sa place car il n’aurait plus le soutien des étudiants ou peut-être le fait que le président de l’Union des Praticiens Vétérinaires belge soit un fervent défenseur du baptème jouerait un rôle, peut-être aussi que le fait qu’il y ait de nombreux professeurs aux activités baptisimales y est pour quelque chose (à vrai dire je dois avouer que je n’en sais strictement rien car je ne sais pas si ces gens ont un pouvoir sur le doyen mais c’est une hypothèse à laquelle je pense).
En France, les vétérinaires sont vu comme des élites et des gens des plus respectables. J’aimerais comprendre pourquoi je suis fier de dire que je fais ces études lorsque je rentre en France alors qu’en Belgique je ressens presque une honte vis-à-vis des personnes qui me le demande. Je pense sérieusement que le baptême et la vie qui l’entoure à la Faculté de Médecine Vétérinaire entrainent légitimement de nombreuses critiques, ce qui a directement un impact négatif sur la réputation des étudiants et de la profession. »
Je vous prie, Monsieur le Recteur, de croire en l’assurance de mes sentiments les plus respectueux.
Alfred Tapi
Commentaire de Bernard Rentier, le 31 mar 2010 à 11:52Au diable les défenseurs du verre à moitié vide, dirent les partisans du verre à moitié plein. Vaine querelle que celle des myopes au pays des presbytes lorsque ces derniers tentèrent de faire incursion chez les amblyopes.
Alors que les loups se disputaient le morceau de chiffon de la vie étudiante, une cohorte d’oiseaux de proie cru bon de se mêler à la bagarre… Pensant qu’elle fut un instant sérieuse.
Cher monsieur Tapi, fusse ce nom non révélateur d’un certain « anonymisme » maladif; qu’elles sont belles ces phrases arguant l’horreur du modèle vétérinaire folklorique. Il faut raison garder l’ami, car à force de chercher l’aplanissement des différences de point de vue, on finira tous par devenir cons comme des manches.
Que les différences au sein de la faculté concernant des activités folkloriques et des soirées organisées par des comités folkloriques existent, on ne peut en disconvenir (pour mémoire, les sociétés régionales ne sont pas des commissions de la Générale et, pour ces dernières, nombreuses sont celles qui ont un fondement essentiellement folklorique). Que ces différences empêchent les étudiants de faire leur vie, je pense que le bouchon avance un pont trop loin.
Vous semblez critiquer la SGEMV, mais je serais curieux de connaître votre parcours en tant que représentant étudiant ou organisateur d’évènements dans notre faculté. Cela ne me gène plus de le dire après quelques années passées à nettoyer les fins de soirées et prendre parti pour la mouvance étudiante : La vie étudiante n’est pas un dû, elle se fabrique!
Il ne sert donc, à rien de tenter de jouer au paranoïaque de service en argumentant sur le parti-pris supposé des doyens, pourquoi pas du recteur, tant qu’on y est? Au bout d’un moment, lorsque les ennemis sont partout, il faut faire son autocritique. Liberté ne signifie pas qu’avoir Droit, mais plus souvent Devoir.
Enfin au sujet de l’Élite, je vous invite à bien étudier cette question, car les Élites dont vous parlez sont des femmes et des hommes issus de groupes étudiants qui ont été, sont et demeurent souvent sélectionnés à l’entrée. Je vous invite à rencontrer les étudiants organisateurs de la Course croisière EDHEC (plus gros évènement sportif étudiant d’Europe), ou encore les Faluchards et autres carabins. Tous entretiennent un certain folklore ou mythe autour de leurs « sociétés ». Mais au delà de l’aspect purement étudiant de ces folklores, il faut y voir la perpétuation de rites potaches inspirés du métier qui sera exercé in fine.
Le rituel est une partie indivisible de la psyché humaine (Religere-Religare), mais je suis certain que d’autres étudiants d’autres facultés expliqueront cela mieux que moi (cfr. le sentiment religieux, les sociétés secrètes, les associations caritatives et autres « service clubs« ).
Si vous ressentez une honte à l’égard de votre curriculum en Belgique, c’est ma foi triste, mais nous sommes nombreux à ne pas ressentir cela. Les études vétérinaires forment des cadres sociétaux veillant à la santé publique et au bien-être social de leurs congénères. Il s’agit d’une tâche qui nécessite le « feu sacré », j’en veux pour preuve la passion qui anime les confrères, même lorsqu’ils sont rémunérés en deçà du tarif horaire d’un plombier pour une intervention de nuit après 6-10 ans d’études universitaires.
Il s’agit bien évidemment d’un autre débat, mais je suis persuadé qu’il existe un lien entre ces coutumes rassembleuses, souvent jalouses de leur héritage et les réalités acérées du métier.
Laissez donc bien loin les idées reçues selon lesquelles les académiques « protègent » les baptêmes, car le plus souvent nous menons d’âpres négociations pour les modalités, les horaires ou encore les locaux de ces « guindailles ». Chaque incident (même stupide) peut mettre à mal 180 ans de traditions, la pression est donc importante et c’est un combat de tous les instants. Il y a quelques semaines avait lieu les 150 ans de la Penne à Liège, et les baptisés liégeois se sont retrouvés grâce à la volonté de quelques uns en communion avec des sociétés folkloriques françaises venues pour l’occasion, ainsi que d’éminents professeurs d’histoire et de sociologie.
Si c’est vrai que le baptême est discriminant au point de vue de la vie parascolaire, il n’est pas différent d’un droit d’entrée dans un club de tennis. Et comme l’a très bien dit Denis Bedoret, il faut parfois mouiller le maillot pour être fier de cette longue histoire de vétérinaire. Enfin, aucune pression d’aucune sorte ne s’exerce sur un Doyen de faculté hormis peut-être celle du recteur ou du conseil de faculté. Pour votre information, les unions professionnelles comme l’UPV sont des syndicats dont l’appartenance est volontaire, et jusqu’à une époque récente, les vétérinaires chargés du contexte académique (profs et assistants) n’étaient pas obligés d’être inscrits au tableau de l’Ordre.
Je vous invite à prendre du recul, car après avoir fréquenté 4 universités, je n’ai jamais rencontré une vie parascolaire aussi dynamique que celle des étudiants liégeois (tous confondus). Il y a donc encore des postes à pourvoir dans la guindaille, qu’elle soit folklorique ou non. Le plus important est de se souvenir que la vie étudiante n’est pas un dû, mais qu’elle est construite par les étudiants…
Commentaire de Leonard THERON, le 13 avr 2010 à 0:04Léonard Théron,
Vous ne semblez pas avoir compris ce que je voulais dire dans ce que j’ai rédigé et je vous invite à relire une fois mon précédent commentaire.
Ce que j’ai dis sur un possible parti pris de la part du doyen n’occupe que quelques lignes et j’ai bien précisé que je n’en avais aucune idée, ça n’était qu’une simple supposition. Néanmoins, on peut tout de même s’étonner que le doyen encourage chaque début d’année les étudiants à s’investir dans la vie facultaire sans mentionner que certaines places ne sont pas réservées à tout le monde. Il est bien facile de s’envoyer des fleurs alors qu’on est les seuls à avoir le droit de s’investir dans la vie étudiante. Certain diront que le CF et le CE sont accessibles aux « chroniques » mais l’interdiction de se présenter à la SGEMV, ou d’aider l’Office des cours n’en reste pas moins une discrimination. Le siège de la société censée représenter tous les étudiants de la faculté est fermé à ceux qui n’ont pas fait le baptême ! (Rue du Val Benoît,123).
Quant au cursus vétérinaire Belge, relisez le passage où j’en parle et vous verrez que je ne le renie pas, bien au contraire. Ce que je dis c’est que la vision des belges sur la médecine vétérinaire est, me semble-t-il, moins bonne que celle qu’y porte les français et je pense que les discriminations folkloriques, entrainant légitimement des critiques y jouent un rôle. Le folklore français – comme quasi tous les folklores belges – ne pousse pas à la séparation entre étudiants (relisez le passage de mon commentaire précédent sur les conditions d’accès au parrainage si vous voulez comprendre comment la SGEMV, à travers le comité de baptême, pousse les baptisés à ne pas fréquenter les non-baptisés).
Au fond, du baptême en lui-même, je m’en fous complètement. Durant le mien je me suis beaucoup amusé. Je suis par contre extrêmement dérangé par le fait que les étudiants qui s’en occupent poussent à la séparation entre étudiants en interdisant le parrainage à ceux qui fréquentent des non-baptisés.
Le respect des traditions n’est pas pour moi un argument valable. Je préfère le respect de l’égalité et cela n’empêche aucunement les divergences de point de vue sur le baptême ou pas. A mon humble avis, le baptême vétérinaire y gagnerait car seuls ceux qui ont une vision noble du folklore le feraient. Il n’y aurait plus personne qui le ferait par peur d’être rejeté ou pour obtenir l’accès aux tuyaux.
Commentaire de Alfred Tapi, le 13 avr 2010 à 22:16Je m’étonne de voir et de lire des commentaires aussi dérisoires que ridicules sur le blog d’un recteur d’université. A l’heure où les jeunes diplômés universitaires éprouvent de plus en plus de problèmes à trouver un emploi digne de ce nom et à vivre décemment… Je vois que les vieilles gloires du folklore estudiantin sont encore en vue lorsqu’il s’agit de faire montre d’ego pour défendre, et c’est bien là tout le noeud du problème des egos surdimensionnés, qui n’ont plus rien à voir avec des organisations festives de second degré, mais qui équivalent à des mises en place de petits despotes, qui bien souvent sans le baptème, en seraient toujours à chercher leur charisme… Revenons plutôt à de véritables problèmes : l’emploi et la formation. S’il y a bien des causes dignes d’intérêt à défendre, elles sont là!!! Le reste étant totalement secondaire et indécent sur un blog, intellectuellement sérieux… Monsieur Péters, vos électeurs vous ont-ils élus pour défendre de telles causes? J’en doute… Les Liégeois méritent mieux que cela, et en personne de qualité que vous êtes, vous ne devriez même plus rentrer dans de telles guerres de petits chefs…
Commentaire de Luc, le 31 mai 2010 à 9:59Je répondrai au mystérieux Monsieur Luc (ce serait correct de donner son vrai nom) qu’il n’y a hélas pas de sujet dérisoire. Toute cette polémique a de nouveau surgi parce qu’un étudiant est décédé et que cet accident a créé bien naturellement des remous et accusations en cascade à tous les niveaux. Il me semblait important de faire part de ma perception des choses. Que le sujet dérape ensuite et parte dans tous les sens, ce n’est pas improbable et il faut assumer. Mais à l’origine, il n’y avait rien de dérisoire ni de ridicule.
Commentaire de Bernard Rentier, le 2 juin 2010 à 9:46En dehors du fait tragique, je ne pense pas que l’alcoolisme des jeunes soit un sujet dérisoire.
Il y a de ça un an…
Je suis partie à la recherche d’un maître de stage, comme tout étudiant de 2eme doctorat.
Je suis allée me présenter à la clinique de Bierwart, elle se situait bien; entre chez mes parents et mon compagnon et de bonne distance tennant compte du fait des quelques km ou nous avon interdictions de nous installer pendant 5 ans expliqué dans notre contrat de stage.
Arrivée la bas, UNE seule question m a été posée.
« Bonjour, cherchez vous des stagiaires? »
« Oui. Etes vous baptisée? »
« Non… »
« Alors Madame cela ne va pas être possible »
Ils n ont même pas pris la peine de demander mon nom.
Alors, monsieur, n est ce pas de la discrimination… Cette injustice que vous défendez tant?
Bien à vous
Commentaire de Roxane Daumerie, le 16 oct 2010 à 20:16Monsieur le recteur, je vois que la plupart des arguments pour ou contre le baptème ont été avancés dans ces quelques messages. Je n’en rajouterai donc pas, je crois que la situation est relativement claire. J’aimerai simplement vous encourager tout d’abord à faire la lumière sur ce qui se passe lors du baptème cureghémois, et deuxièmement à assurer la sécurité de ceux qui osent s’exprimer pour dénoncer ce qu’ils ont subi, ou ce dont ils ont été témoins. Léonard Théron a beau jeu de railler le recourt à l’anonymat, mais cela laisse ouverte la question de savoir pourquoi ceux qui osent critiquer le baptème cureghémois et dénoncer la discrimination qui règne dans la faculté ressentent-ils le besoin de s’exprimer sous couvert de l’anonymat? C’est une question d’importance, parce que la liberté d’expression est le fondement même de la démocratie. Priver les étudiants en médecine vétérinaire de ce droit est tout simplement intolérable, et il est plus que temps que cela cesse. Je vous envoie donc tous mes encouragements dans cette mission, qui est je le sais extremement délicate, mais dont je ne doute pas qu’elle vous tienne à coeur.
Commentaire de Bosquart, le 16 oct 2010 à 21:27J’ai entendu votre discours lors de la remise des diplomes vétérinaires cette année, et je vous assure que j’aimerai être fière de mon université et de ma faculté. J’aimerai car je ne le suis pas, ou pas tout à fait. L’ambiance détestable que j’ai connu dans la faculté de médecine vétérinaire me laissera à jamais un goût amer… mais c’est surtout les valeurs curéghémoises qui me font peur car elles sont le ferment du totalitarisme. Avoir découvert cela dans une Université, c’est un comble inouï…Ces valeurs sont l’exacte opposéees de celles qui devraient être transmises dans une faculté, à savoir la tolérance, l’ouverture aux autres, la solidarité, le respect des différences, et bien sûr, j’y reviens parce qu’il me semble que c’est la valeur la plus bafouée dans la faculté de médecine vétérinaire, la liberté de s’exprimer et de dire ce que l’on pense sans craindre de représailles.
Bien à vous,
Rémi Bosquart
Bonjour,
Commentaire de Kathia de Halleux, le 16 oct 2010 à 22:32J’ai lu l’article et ses commentaires, et j’ai vu le reportage de la RTBF au sujet d’un dossier ouvert par le centre d’égalité des chances afin de trancher la question sur cette possible discrimination. Je commence mes études de vétérinaire l’année prochaine à Namur (qui j’espère ne souffre pas de ce type de débat), mais je devrai bien finir mes dernières années et koter à Liège. Je ne compte pas faire mon baptème, non parce que je suis anti-baptème ou autre, mais juste parce que cela ne m’intéresse pas. Je suis désolée mais après avoir lu quelques sujets sur forum et après avoir vu ce reportage j’ai besoin d’être rassurée, parce que ca ne me tente pas trop d’être dans la même section que des personnes qui ne nous adressent pas la parole, ainsi que de ne pas pouvoir accès à certains conseil ou syllabus… M. Théron, vous dîtes que le baptème peut être discriminant dans le cadre de la vie parascolaire, jusqu’à quel point ? Comme je l’ai dit plus haut, je vais commencer mes études l’année prochaine, c’est le métier de ma vie, ce pour quoi je me prépare depuis longtemps, je ne voudrais pas me sentir obligé de faire quelque chose dont je n’ai pas envie dans le seul but de ne pas me faire mal voir…
En tant qu’ancien étudiant de la faculté vétérinaire de Liège, je ne peux confirmer certaines choses énoncé ici (Qu’il s’agissent du message de Rémi, ou de Mr Tapi, au moins en partie, ou les « discours bienr Rodé et rabâché » des Dr Théron et Bédoret mais…
Pourquoi un tel clivage entre Baptisé/non baptisé chez nous (Clivage qu’on ne trouve nulle part ailleurs, dans aucune autre faculté, il est aussi présent)
Je ne vais pas revenir sur le contenu de ce texte qui est « Bien rodé » vu qu’il reprends à peu de chose prêt celui de la « lettre du baptême » lu en 1ER Bac pour convaincre les futurs Bleus
Je rebondirais juste sur le « tout Recevoir sans jamais rien donner », je sais de source sûre (moi-même) que certain résumé présent à un moment sur le portailVété (ça encore je l’admets j’en suis même content , Un bon Résumé et Un résumé qui doit-être diffusé voir Amélioré, ce qui était notre maître mot lors de la Création du Wiki des Cours) fait par des « chroniques » (en l’occurrence moi, oui je sais encore ) se sont retrouver affubler du Logo de Cureghem (là par contre j’ai eut envie de vomir ), et donc je pense qu’il y a pas mal d’hypocrisie à dire cela, car je pense pas être le seul dans ce cas .
Pourquoi Arracher les affiches d’événement organiser par d’autres associations sur la faculté, on me répondra sans doute que ce n’est pas le fait d’étudiant Baptisé ou encore que ces fait ne sont pas maîtrisable, si vos représentant montrait l’exemple peut-être que (oui j’ai assisté à ces faits lorsqu’ils étaient perpétré par certain représentant de divers comité )
Si on ajoute à ça les actes de violence perpétré par certains Baptisé à l’encontre de chronique de la faculté, lors de guindaille estudiantine.
Alors peut-être qu’il y a quelque choses à changer non ?
Concernant le reportage de la RTBF il est purement à charge et sans aucun intérêt.
J’ai moi même put trouver mes stage très facilement, mes amis aussi même en étant « non-baptisé »
enfin Voilà il faut faire la part des choses entre le discours à charges d’un coté et la Lettre langue de bois et le discours que j’ai entendu pendant 7 ans
PS : Même si J’ai rencontré à Liège des gens géniaux et si je suis Fier de promouvoir la formation que j’y ai malgré tout reçu , j’aimerais tant que la vie dans cette faculté y soit différente, … meilleure.
Commentaire de J-B Boutillon, le 17 oct 2010 à 22:39Bonjour,
Je suis actuellement étudiant en 1erGMV non baptisé.
D’un point de vue personnel on ne peut pas bannir le baptême mais il ne devrait pas être si fortement imbriqué dans la vie universitaire.
A la rentrée académique la promotion du Baptême comme elle est faite actuellement par une vidéo de 5-10min présentant nos professeurs incitant à se faire baptiser ne devrait pas avoir lieu. Cette vidéo devrait être diffusée sur un site des comités de baptême vivsible par tous. Ce qui m’a le plus choqué est la vidéo de la rentrée 2009-2010 (ou ultèrieure je ne sais plus exactement) où notre doyen actuel dit simplement quelque chose du genre « si vous ne voulez pas être seul vous savez ce qui vous reste à faire ».
On dira que je suis lâche de ne pas donner mon nom mais étant toujours étudiant j’ai peur de m’exprimer librement (ce qui révèle déjà un malaise dans notre institution).
De plus, après cette vidéo, quand le CLV (cercle ouvert à tous les étudiants) veut se présenter, les baptisés se lèvent et impossible d’entendre dans le calme ce qu’on veut nous dire.
D’autre part l’impossibilité de participer à l’impression/distribution des cours à l’Office sans être baptisé me semble inacceptable.
Egalement toléré des élèves bourrés ou des retards en TP parce que c’est le baptême montre bien un régime de faveur.
Il y a sans doute bien d’autres exemples à donner…
En conclusion la solution me semble de restituer le baptême à sa juste place : un folklore extra-universitaire.
PS j’attends avec grande impatience la réunion de monsieur Leroy au sujet du Baptême (tout le monde sait d’après ses propres propos à quel point il s’est battu au temps de ses études en faveur de la reconnaissance du Baptême ; en sera-t-il de même à l’heure actuel ? )
Commentaire de Geoffrey Collignon, le 19 oct 2010 à 11:28Bonsoir,
Premier message de M. le Doyen,le 17/10 :
« Suite à l’émission de la RTBF du 13 octobre 2010, je ferai, la semaine prochaine, une intervention destinée à TOUS les étudiants de la FMV.
Le lieu, la date et l’heure vous seront communiqués ultérieurement.
Prof. Dr Pascal Leroy
Doyen de la FMV »
Message suivant que nous avons vu ce soir 20/10. Soyez assuré que nous avons régulièrement regardé les nouvelles pour être informé du moment de ce discours. Nous sommes les premiers à vouloir du changement.
« Bonjour, je convie tous les étudiants de la FMV à l’Amphi C – Auditoire Thiernesse, le jeudi 21 octobre 2010 à 18H dans le cadre du dossier évoqué dans mon mail antérieur. Prof Pascal Leroy. Doyen »
Nous sommes plus de 1200 étudiants et cet amphi comprend moins de 300 places ! Comment ne pas se sentir profondément dédaigné par ce genre d’annonce ?
Je suis persuadée qu’il existe des solutions à ce genre de problème logistique, alors pourquoi ?
Comment voulez-vous que nous ayons confiance en notre personnel Facultaire ? Pourquoi donc, bon sang, ressentons-nous tous le besoin de dissimuler notre identité !
En vous remerciant sincèrement de laisser ce blog à disposition, que nous puissions nous exprimer, et que cela soit visible de tous.
Commentaire de Tatiana Cortès, le 20 oct 2010 à 17:38Chère Katia de Halleux,
Mon métier et ma conviction profonde sont la pratique de l’art vétérinaire et humblement son enseignement. J’ai le bonheur de les pratiquer au sein de l’université, dans un poste d’assistant en clinique des ruminants.
Je suis très triste de la tournure que prennent les évènements, mais je n’ai pas peur de l’avenir, ni honte de mes choix.
Nous enseignons tous les jours, à une foule d’étudiants toujours plus nombreuse, que semble oublier nos patrons au sein de cette institution. Nous tentons à chaque jour en clinique d’impliquer les étudiants dans ce métier passionnant et prenant qu’est la pratique d’une médecine teintée de science et de bon sens. A la frontière entre ces deux monde né l’Art, comme on nous appelle encore dans certaines campagnes wallonnes : \l’artiss’\.
Si j’ai dit que la vie parascolaire pouvait-être discriminante, je le pensais, mais à la mesure qu’il y a de la différence entre un jeune scout et un autre qui ne connaitrait pas les mouvements de jeunesse. L’aspect festif des folklores estudiantins, ce incluant le baptême vétérinaire, est dense et parfois dur à suivre tant la fête y est intense, il n’en reste pas moins restreint à la sphère privée après un choix strictement personnel. A ma connaissance, on ne donne pas cours à 3h du matin dans le Carré autour de quelques chopesss .
Il est clair que toute cette pagaille doit probablement t’inquiéter, mais rassure toi, il y a bien plus d’étudiants sincèrement fiers et heureux de leur formation au royaume de Belgique car la faculté de médecine vétérinaire est encore la seule école francophone en Europe ouverte à tous, sans discrimination à l’entrée. Ce qui n’est pas sans mal puisque le nombre d’étudiants y est désormais trop grand. Ce sont des études néanmoins difficiles, et certains d’entre nous ont choisi le folklore pour passer cette vie d’étudiant!
Nous faisons donc tout notre possible pour enseigner cette médecine pluridisciplinaire et riche de plusieurs espèces. Je ne suis pas moins fier de mon choix folklorique, cependant je pense que il y a beaucoup plus grave dans la vie que cette excitation dont certains semblent faire le centre de leurs préoccupations.
L’actualité est riche de sujets passionnants à débattre, et je suis convaincu que nous devons discuter de ce problème de sensation de discrimination ou de propos offensants. Cependant, il convient vraiment de savoir s’il est fondé, et si il a l’impact que l’on dit sur ces études.
Sincèrement, nous sommes quelques générations d’étudiants à avoir souhaité changer le cours de nos études et l’avenir de notre métier, cela ne nous a pas empêché de bien rire et de partager la découverte d’un folklore étudiant. Et personnellement, je considère qu’il n’y a pas de différence au niveau du boulot entre les étudiants folkloristes ou pas. C’est une autre sphère, riche certes, mais différente. Avec des règles, rigolotes ou absurdes, que chaque faculté ou école dotée d’un folklore partage plus ou moins, tout en étant certaine qu’elle dominera le monde de la guindaille l’année prochaine!
A toi de vivre ton expérience de ces études, et de vivre ta passion pour la médecine des animaux. Pour ce qui concerne le reste (la futilité potache et les apprentissages de la vie extra-universitaire) ne laisse personne, si enfiévré par la haine soit-il, te dicter ta conduite pour le choix de ta vie étudiante.
Bien à toi!
Commentaire de Léonard Théron, le 20 oct 2010 à 21:40Bonjour,
Je voudrais relater ici quelques faits que j’ai vécu à la faculté de médecine vétérinaire.
Tout comme cité plus haut, chaque début d’année jusqu’en 4eme année, nous avons le droit à un film nous incitant à effectuer notre baptême qui nous fait comprendre que si nous ne le faisons pas, nous serons seuls et sans amis…Il est également vrai que les étudiants nous présentant le CLV ne sont que guère écoutés…
Lors d’une soirée étudiante au Sart-Tilman, j’étais en première année lorsqu’un étudiant membre du Comité de Baptême me met un verre en main en me disant « affone ça », j’ai refusé, il m’a alors dit « sale chronique » puis il m’a insulté assez vulgairement avec des mots que je ne citerai pas. Il s’est alors dirigé vers d’autres filles, MINEURES,et les jeunes filles ont bu parce qu’elles ont eu peur! Elles ont bu jusqu’à en vomir et à ne plus pouvoir se relever, elles pleuraient. Ces jeunes filles ont fait leur baptême par la suite parce qu’elles avaient trop peur de subir cette discrimination tout le long de leurs études.
J’aimerai que l’on me dise comment des futurs médecins peuvent être aussi irresponsables!
En début de deuxième année, nous n’étions qu’une poignée d’étudiants en cours car c’était la période des baptêmes. Le jour de l’élection de nos délégués de cours, les étudiants baptisés sont entrés dans l’amphithéâtre sous les yeux du professeur qui donnait cours et les nôtres. Ces étudiants était recouverts de boue, de vomit, certains sentaient l’urine. Ils étaient complètement ivres!! Certains étaient allongés par-terre devant l’amphithéâtre car ne pouvant se lever. Une copine a du être conduite à l’hôpital et y est resté une semaine. Devant tout cela le professeur n’a rien dit, il riait et trouvait ça tout à fait normal!!! Bien sur les délégués élus furent des baptisés (ou futur baptisés).
Il est assez regrettable que certains professeurs, baptisés ne restent pas neutres lors des examens.
Lors d’un oral, je préparai mes questions à l’écrit dans la même pièce qu’un étudiant qui s’exprimait à l’oral sur ses questions. L’étudiant n’arrivait pas à répondre à la moitié même des questions. A la fin, le professeur (qui avait bu quelques bières…) lui dit « allez ça ira… »et lui fait la bise. Moi, je n’ai pas eu le droit à ce traitement de faveur mais à « c’était laborieux! ». Je n’avais surement pas fait un excellent travail mais je n’avais fait d’impasses sur aucune question…
Est-il normal que, cherchant un Kot, on nous demande si nous sommes baptisés ou non? dans quel cas nous ne pourront louer cette chambre!
Un ami américain qui avait déménagé en Belgique avec son épouse et son fils était en premier GMV en vue d’obtenir l’équivalence de son diplôme, a arrêté ses études car il ne supportait plus cette discrimination. Je vois mal un père de famille se mettre à quatre pattes dans la boue et boire à en vomir pendant des semaines pour que des étudiants daignent lui adresser la parole.
Je trouve que le comportement de certains (parce que tous les baptisés ne sont pas à mettre dans le même panier bien entendu) est vraiment choquant dans une université qui tente de nous apprendre à réfléchir par nous-même.
Ayant fait d’autres études avant celles-ci, j’ai également été « baptisée » et j’ai moi même eu une « filleule ». Jamais je n’ai été forcée à faire quoi que ce soit ou été humiliée. Celui-ci était fait simplement dans le but de rencontrer nos ainés et qu’il puissent nous aider dans nos études, et ceci était fait dans le respect de chacun.
J’ai donc été très triste d’apprendre qu’il y avait une telle discrimination au sein des étudiants de la fmv.
Ces études sont assez longues et difficiles, il serait temps que les étudiants arrêtent de se tirer dans les pattes, apprennent à accepter et respecter les choix de chacun.
Bien à vous.
Commentaire de Anna Schwiertka, le 20 oct 2010 à 23:07Bonjour,
l’éternel débat Baptisé/chronique est à nouveau ouvert!! Et je suis trés content de retrouver les mêmes intervenants avec les mêmes arguments!!
Personnellement j’ai fait le choix de ne pas faire mon baptème et de ne pas faire « comme tout le monde ». J’assume pleinement le fait d’avoir été chronique, et de ne pas avoir participé à ces fameuses soirées baptisées.
Le fait est qu’il n’y a absolument pas besoin de faire son baptème pour s’intégrer et réaliser une scolarité correcte. Je comprends tout à fait que certains est besoin de se sentir en « famille », d’avoir besoin de ressentir une certaine unité. Mais ne serait il pas plus judicieux que cette recherche d’unité se fasse avec tous et au nom de la FMV? Ce qui n’est pas le cas puisque qu’il y a deux « camps ».
Je n’ai jamais eu à subir de réels problèmes lors de mes études, tout simplement car j’étais entourée de personnes intelligentes et ouvertes d’esprit, chroniques comme baptisés. Mais ceci n’a pas été le cas pour tous mes camarades d’amphithéatre. J’ai toujours mis de côté ce que j’ai pu entendre ou voir de la part de certaines personnes à mon égard.
Cependant, le sectarisme affiché d’une partie, je le répète, et la faiblesse morale de certains a fait que j’ai du mettre une croix sur un ami qui a préféré m’ignorer car sa « nouvelle famille » a semble-t-il été plus importante que ce que nous avions pu vivre ensemble.
J’ai eu la chance d’excercer à l’ecole nationale vétérinaire de Nantes aprés mon diplôme. Et j’ai apprécié l’unité marqué des étudiants entre eux et entre promos. Il y a également une semaine d’intégration mais rien à voir avec ce que vive les aspirants baptisés liegeois . Et malgrès tout, une bonne ambiance et une sensation d’unité. Je peux dire que dans ce contexte j’aurais réalisé ma semaine d’intégration les yeux fermés!!
Ce n’est pas le baptème qu’il faut attaquer mais plutôt certaines de ses « valeurs » et certaines personnes (baptisés comme chroniques) qui font que l’ambiance générale n’est pas bonne comparé à ce que l’on trouve dans d’autre écoles.
Cordialement
Commentaire de Guillaume Douay, le 21 oct 2010 à 19:18Chere Kathia de Halleux,
je te propose que nous entrions en contact pour t’aider dans ton choix. Les publications sont toutes subjectives et comme toi j’avais peur du choix que j’allais faire en arrivant à liège.
Je te propose de me contacter (paulinemichiels@skynet.be) je t’exposerai ma vision des choses qui je pense fait partie des plus objectives dans ce grand débat. Tu pourras alors faire un choix en tout connaissance de cause.
Je tiens à dire également a la communauté universitaire entière que j’ai subit des discrimminations en cherchant mes stages. J’ai été refusée, critiquée à deux reprises car je voulais faire un stage en gros animaux et que je ne faisais pas partie de la grande famille …. des carnassiers. Je suis végétarienne, j’ai fait un choix dans ma vie et on m’a restreint l’acces à ma formation pour cette raison.
Mais je n’ai pas bondi sur un quelconque associations de défense des droits de l’homme qui ont autre chose a faire de plus louable. Je me suis simplement dit que je ne m’entendrais pas avec des gens aussi peu ouverts… et j’ai continué ma route.
Tout est affaire de choix… et choisir c’est ce priver… j’en ai fait les frais, contacter moi pour en parler.
Pauline Michiels
Commentaire de Pauline Michiels, le 21 oct 2010 à 21:00Et parce qu’un petit poney de 78 cm criait au secours et me rappellait à l’essence même de mon choix initial (être vétérinaire) la relecture fut néante et quelques fautes d’orthographes se sont prélassées dans mes dires.
Veuillez m’en excuser.
Pauline Michiels
Commentaire de Pauline Michiels, le 21 oct 2010 à 21:07Bonjour,
Commentaire de Meunier François, le 22 oct 2010 à 17:04J’ai lu les différents commentaires, on mélange un peu tout les baptisés de Cureghem contre les autres, les baptisés vétés contre les chros… On prend tout on mélange…
On a le droit dans ce pays de choisir le parti politique auquel on veut adhérer mais on n’a pas le droit de choisir ou non de faire son baptême et pire ceux qui ne connaissent pas le baptême se permettent de le critiquer et croient tout savoir sur le folklore cureghemois alors qu’ils ne l’ont pas vécu….
Je ne veux pas défendre ce que Denis à marqué plus haut pour le plaisir de la faire mais je pense connaître l’institution folklorique et académique…
J’ai fait mes candis à Namur et les doctorats à Liège, pour raison familliales je n’ai pu faire mon baptême en 1 er doc et je l’ai fait en 2ème doc car j’avais envie d’appartenir à la famille de Cureghem… J’ai été délégué de cours et représentant au conseil des études durant ces 3 années de doctorat. J’ai tjs tout réaliser pour tous les étudiants et je n’ai pas fait de distinction dans mon boulot de délégué j’ai représenté tous les étudiants… En dernière année un gros problème a eu lieu lors d’un examen, j’ai rencontré plusieurs responsables de la faculté afin de régler ce problème et qu’elle ne fut pas ma surprise de constater que beaucoup d’ etudiants non baptisés ne m’ont pas soutenu… Alors quand on parle de mauvaise fois je ne sais pas où elle se trouve…
On a le droit de choisir de faire son baptême ou pas.
Je tiens à préciser que l’office des cours réalise les cours pour tous les étudiants et que ceux-ci ne font pas de distinction les cours sont les mêmes pour tous.
On critique le folklore Cureghem et que dire des candis de médecine ou les etudiants faisaient des faux examens donnaient de faux tuyaux pour que d’autres ratent leurs examens….
J’ai fait mon baptême et j’en suis fier le baptême c’est avant tout apprndre l’entraide, aider est le fil conducteur de Cureghem alors si le baptême ne plait pas à certaine personne cela ne m’atteinds pas mais que l’on arrête les calomnies et de dire n’importe quoi….
vive Cureghem même si comme partout il y a des cons j’ai l’impression qu’il y en a plus ailleurs que chez nous…
Va t on obliger les Maîtres de stages à prendre des chros?
Commentaire de Charles Houbotte, le 23 oct 2010 à 11:46Que ferait la FMV sans les Maîtres de stages?
Qu’elle y réfléchisse…
Parce que je ne prendrai jamais de chro et ça c’est encore mon droit.
C’est vrai que la fmv est très dépendante de la bonne volonté des maîtres de stages et je dirais même plus, la qualité des stages réalisés en dernière année influence, j’en ai l’impression, beaucoup le savoir pratique des jeunes vétérinaires sortant de l’école. Dans ce cas pourquoi ne pas augmenter la part pratique des études à la fmv? Pourquoi ne pas proposer à des s.p.a ou des refuges de soigner, stériliser et d’opérer à faible coûts les animaux qui arrivent chez eux par des étudiants des dernières années afin d’avoir plus de cas et d’assurer ainsi une meilleur formation aux jeunes vétérinaires? Je ne suis qu’en 3eme bmv mais lorsque je vois le niveau de compétences de certains vétérinaires tout justes sortis de l’école, je suis inquiète.
Commentaire de Marie Boon, le 23 oct 2010 à 13:55Chère Marie,
A partir du 1er doc vous utilisez des animaux dans le cadre des cliniques, selon un apprentissage graduel :
1er doc) Sémiologie et propédeutique à partir d’animaux sains examinés de leur vivant ou de leur mort en Anapath
2ème doc) Examen des animaux malades et apprentissage des gestes thérapeutiques techniques du quotidien (petits soins et injection après les examens généraux dans les pôles de la clinique)
3ème doc) Prise en charge des consultations de jour et de nuit dans les 3 pôles. Ce qui inclut en animaux de compagnie et en ruminant une semaine ambulatoire respectivement en refuge pour les stérilisations et dans 2 clientèles rurales de la régions pour les ruminants.
http://progcours.ulg.ac.be/cocoon/programmes/VMVETE01.html
Ajouté à cet écolage très encadré en clinique, vous disposez de 12 semaines pour être en situation réelle seul avec un ou plusieurs praticiens dans l’option qui vous plait le plus (pour compléter votre formation par la réalité).
La faculté fait son possible pour la pratique. J’ajoute à cela que les étudiants ont défendu et obtenu le stage d’immersion en milieu animalier en 1er Bachelier afin de familiariser les étudiants avec les réalités du métier très tôt dans le cursus. Il convient également de préciser que concernant une profession aussi complexe, il me parait nécessaire de suivre un vétérinaire en complément de la formation au long des 6 années pour être au point en sortant.
Personnellement, j’ai été chercher dans les 2 mondes (université et cabinet vétérinaire) les outils médicaux, techniques et administratifs indispensables pour exercer. Et je t’assure que ça marche. On ne sort pas plus nu que les médecins, les notaires, les architectes ou les avocats. Et pour information, ils s’imposent 2 à 5 ans de pratique en plus avant d’exercer seuls.
Probablement que ce sera une évolution à venir dans notre cursus, qui sait…
Le plus gros souci de l’apprentissage clinique, c’est le nombre d’étudiant qui limite le nombre de semaines passées dans chaque pôle. C’est un dossier défendu de longue date par la SGEMV au travers de ses actions dans les conseils et également sur la place publique. Récemment, les autorités universitaires ont également rejoint ce combat.
Nous avons toujours été peu nombreux à défendre ces combats étudiants, je t’invite donc à t’investir pour que ça change. L’université est ce que les étudiants en font.
Commentaire de Leonard THERON, le 24 oct 2010 à 14:49Bonjour, Je ne suis pas et ne serai jamais étudiant en véto, je n’en n’ai plus l’âge, mais il y a des hypocrisies qui sont urticantes! Je voudrais simplement poser une question: C’est quoi la discrimination positive, réservée aux baptisés, si ce n’est pas un décalage du zéro de la norme, qui permet d’éviter le mot discrimination négative à l’égard des autres? Du sectarisme poussé à l’extrême serait peut être plus juste? Pour ne pas évoquer les brimades et le manque de respect de la liberté individuelle de base. Ces pratiques auraient lieu dans un camp de réfugiés pour leur permettre d’obtenir le droit de séjour, on appelerait ça comment? Vous pensez que les ligues des droits de l’homme ne se mobiliseraient pas? Je vous trouve bien hypocrites. Le principe de base étant sans doute: je l’ai subi, je le fais subir, et pour sauver ma conscience,j’y trouve mille faux fuiyants pour le justifier! La plus grande des noblesses, ne serait-elle pas de le reconnaitre? Mais peut-être faut-il être baptisé pour l’entendre dire dans un cercle fermé? Le sectarisme sous quelque forme que se soit, c’est le confort des lâches. Plus on est nombreux,pire on peut faire et moins on a peur!!! Je préfère taire ce que cela m’inspire.
Commentaire de perzang, le 1 nov 2011 à 10:34Je reviens sur ce sujet que je trouve brûlant, odieux et marginal. Pensez-vous sincèrement que sans la menace des brimades et de l’exclusion, sans la carotte des ‘plus de la discrinination positive’, vous recruteriez autant de candidats au supplice du baptême dans le seul esprit de corporation? Si dans le fond la notion de baptême est défendable, comme vous le faites si bien, dans la forme n’y a t il pas une escalade des pratiques? Quand on en arrive à se demander si le courage ne consiste pas à refuser le baptême, c’est qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de vos idéaux!
Commentaire de perzang, le 3 nov 2011 à 11:42Pour avoir personnellement constaté les « brimades » … en réalité une véritable exclusion sociale endurée par les « non-baptisés » au sein de la faculté de médecine vétérinaire durant les années 90, je trouve votre sortie parfaitement intolérable … l’omerta de la fraternité aura bien du mal à occulté les abus qui règnent au sein de cette faculté cette fois et je me réjouis de la prise de position du recteur que je prise instamment de faire le ménage. De tels comportement entachent depuis trop longtemps notre « alma mater »
Commentaire de Eric, le 27 sept 2013 à 10:36Bonjour, un blog où l’on peut s’exprimer en toute liberté?
« La famille de Cureghem », l’appellation est enfin lâchée, par Meunier François… Une famille comme c’est doux et sécurisant de s’y réfugier. Cureghem c’était à Bruxelles, il est temps de se mettre à la page, non? « Famille »… Personnellement, je remplace volontiers ce mot par « Secte ».
Qui suis-je? Ça n’a pas la moindre importance. Je me nomme Virginie Fournel, vétérinaire sortie en juin 2012. Yes je suis diplômée, je peux l’ouvrir!
Il suffit de quelques extrémistes pour ficher en l’air un groupe. Le problème n’est pas le « baptème » en tant que tel, le mot « folkore » est lancé mais il ne signifie plus rien aujourd’hui. Léonard Théron parle d’investissement qu’il est normal de préserver au sein de la famille cureghemoise. Le fait d’être soumis pendant 3 semaines ferait-il des « bleus » des créateurs de cohésion? Ils coûtent un peu en carapils, en flocons d’avoine et germes de blé mais à côté de cela, ils peuvent devenir des ouvriers pour restaurer la MDD, des femmes de ménage et font d’autres tâches de servitude. J’exagère un peu, car un lien sincère et fructifiant peut naître entre le bleu et son/sa parrain/marraine, oui quand tout se passe bien. Quand le respect reste présent et que les accidents sont évités. Nous savons tous que l’alcool est un générateur potentiel d’excès et de violence. Certains apprennent même que l’eau peut tuer, probablement ceux qui ont du zapper les cours de toxico et étudier uniquement les « tuyaux ».
Facile de dire que ce sont les étudiants qui créent leur faculté… Si les étudiants avaient envie de faire de la politique, ils auraient fait sciences po. Tout se sait déjà, il y a juste des têtes à faire tomber…
Apprendre le métier ensemble devrait être le maître mot. Apprendre et faire ensemble de la médecine vétérinaire, car pas besoin de beuverie pour devenir quelqu’un !
Pour reparler du drame qui s’est passé récemment (Nancy qui a fait un oedème cérébral suite à l’ingurgitation de plusieurs litres d’eau), je suis effarée de constater que des presque vétérinaires (il s’agit bien d’étudiants en dernière année), n’aient pas su mettre en pratique la théorie. L’eau en trop grande quantité augmente la pression hydrostatique des capillaires, l’eau en sort par ce simple phénomène physique causant d’abord un oedème pulmonaire (elle a probablement toussé) et puis un oedème cérébral. Ici, ce n’est qu’un exemple exposé dans les médias, les autres drames sont étouffés (dents cassées pendant l’imbibition alcoolique, réactions anaphylactiques, pertes de poids, malnutrition-sous nutrition, maladies, carence en sommeil, chutes diverses induisant des lésions qui peuvent faire mal toute une vie, les suicides, les arrêts de cursus, les sévices psycho qui sont encore plus dissimulables…). Et ce sont juste des dommages collatéraux?!
je m’arrête ici même si je n’ai pas assez parlé. Ce sera fait ultérieurement.
Commentaire de Fournel Virginie, le 3 oct 2013 à 23:44Fanny, elle s’appelle Fanny, pardon pour l’erreur.
Commentaire de Fournel Virginie, le 4 oct 2013 à 10:06