Je ne puis répondre individuellement à l’avalanche de courriels qui me sont arrivés aujourd’hui (voir commentaires), suite à mon message à la communauté universitaire ce matin concernant l’hébergement de « sans-papiers » à l’ULg. Néanmoins, je souhaite témoigner ma gratitude toutes celles et tous ceux qui m’ont adressé leurs félicitations pour cette action et leurs remerciements pour l’information argumentée que j’ai diffusée. Cela réchauffe le cœur de constater l’élan d’enthousiasme que suscite cette opération humanitaire auprès des membres de notre Institution.
Je tiens aussi à remercier tous ceux qui, extrêmement rapidement, se sont mis au travail pour veiller à ce que cet accueil se fasse dans les meilleures conditions. Je pense à MM. Christian Evens, directeur de l’ARI, Mouhazab Sahloul (ARI), le Doyen de la Faculté de Médecine Gustave Moonen et les médecins du CHU, les professeurs Christian Mormont et Benoit Dardenne de la Faculté de Psychologie qui se tiennent prêts à intervenir en cas de besoin, les corps de métiers qui sont rapidement intervenus ainsi que notre département des Relations extérieures, Relations publiques, Presse et Communication.

Encore une fois, cette opération est exclusivement humanitaire et n’engage en aucun cas l’Université ni son recteur sur le fond de la question de la régularisation des sans-papiers. Il me semble cependant que notre Institution peut se prononcer sur le souhait de voir s’accélérer les procédures de décision sur le sort à réserver à ces personnes, à ces familles, afin d’éviter que des années s’écoulent avant qu’une décision ne soit prise à leur sujet.

En attendant, il est bien dans l’esprit de notre université d’offrir, dans la mesure où elle peut se le permettre et moyennant des conditions strictes convenues avec les représentants des sans-papiers, un gîte décent, minimalement équipé pour la durée de leur manifestation. C’est la conception que nous avons des engagements que doit assumer une université publique et pluraliste.