sam 4 fév 2006
Comme promis sur ce blog le 17 décembre dernier, le rapport d’auto-évaluation de l’ULg est dès à présent accessible « en ligne » sur l’Intranet à l’adresse:
Il est donc rendu public et est ainsi disponible pour tous ceux qui veulent en prendre connaissance, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Institution.
C’est là un choix délibéré de ma part, après concertation avec le Comité d’Auto-évaluation, le Collège Rectoral et le Conseil des Doyens.
En effet, en tant qu’institution universitaire publique, nous n’avons rien à cacher, rien dont nous devrions rougir, rien à passer sous silence.
L’exercice-même de l’auto-évaluation se révèle être extrêmement instructif pour tous ceux qui y ont participé et, cette année, la participation a été encore plus générale qu’auparavant. L’analyse présentée dans ce rapport est sans concession. Elle se veut même résolument sévère car c’est de la pleine conscience de nos insuffisances que nous pourrons tirer l’inspiration qui nous amènera à y remédier au mieux, et tous ensemble.
Chacun se sentira visé, ou à tout le moins concerné, par l’une ou l’autre critique et pourra ainsi se pencher sur les moyens de s’améliorer.
Mais l’exercice peut aussi présenter de l’intérêt pour des personnes extérieures à l’ULg. En effet, dans un deuxième temps — car il ne s’agit ici que de la première phase du processus d’évaluation, qui doit se prolonger à présent par deux visites d’experts internationaux, la première ce mois-ci et la seconde en mai — nous allons élaborer un « Projet de l’ULg » pour l’automne prochain, et pour celà, nous ferons appel à tous, y compris à des regards extérieurs. Il est donc normal que nous rendions public un tel document, même à ce stade, comme nous rendrons publics les divers rapports ultérieurs.
La Presse, en particulier, s’intéresse beaucoup à notre évaluation. Il est bon qu’elle puisse en parler en connaissance de cause et non sur base de bruits divers et incontrôlés, ou de fragments (mal) choisis et sortis de leur contexte. A cet égard, le préambule des Professeurs Coignoul et Delruelle est précieux et très explicatif. J’espère que tout lecteur du rapport prendra le temps de lire tout d’abord ce bref avertissement.
Il est également important de savoir que, lorsque l’European University Association, l’EUA, procède à une évaluation, elle demande que l’Institution concernée choisisse un nombre restreint de thèmes. Pour notre part, nous avons décidé d’évaluer la Gouvernance institutionnelle (l’ensemble des processus de décision et des mécanismes mis en œuvre à cet effet, à tous les niveaux), l’Enseignement et la Recherche. Le lecteur ne trouvera donc pas, ou guère, d’auto-évaluation à propos d’autres aspects de l’activité universitaire. Nous pensons cependant que ces trois thèmes sont les plus importants à examiner et que pratiquement tout le reste en dépend.
Enfin, la grande nouveauté de cette évaluation 2006 étant la totale transparence des analyses, servie par la meilleure communication interne possible et par une consultation externe franche et ouverte, nous avons ouvert une adresse électronique à laquelle chacun peut poser ses questions et faire ses commentaires. Utilisez-là, elle est là pour vous, qui que vous soyez: evalulg@ulg.ac.be