Nos approchons des 18.000 références dans ORBi, dont 72% en full text.

Plus encore que le nombre d’entrées, c’est le nombre de textes complets qui importe. En effet, on pourrait se satisfaire d’une liste bibliographique qui permettrait à l’Université de disposer des titres et métadonnées simples de la production scientifique de ses chercheurs, mais on manquerait alors une formidable occasion de rendre accessible la vraie matière à tous ceux que ça intéresse. En effet, il est indispensable pour cela que le contenu soit complet, voire même agrémenté de données complémentaires de toutes sortes (données brutes, photos, films, enregistrements sonores, etc). Il faut également que les moteurs de recherche viennent retrouver les mots-clés au sein même des textes qui doivent donc être entièrement lisibles.

Nous pouvons être fiers de la technologie qui a été mise au point pour ORBi et de la large compréhension dont chacun a fait preuve même si, au début, beaucoup rechignaient à se plier à l’exercice. Ceux qui l’ont fait savent aujourd’hui combien il leur sera facile de continuer à alimenter le dépôt au fur et à mesure de la sortie de leurs publications.

Nous pouvons être fiers également du travail d’expert qui a été accompli par l’équipe du Réseau des Bibliothèques car cette qualité se fait nettement sentir. Contrairement à beaucoup d’autres universités qui ont confié l’encodage à des employés temporaires, à des étudiants jobistes et aux bibliothécaires qui s’acquittent de cette tâche sur base d’informations fournies par les chercheurs en format papier sans réel souci d’harmonisation préalable, nous avons fait reposer la rigueur sur les personnes les plus concernées (dès qu’elle ont compris qu’elle l’étaient!). Ces institutions atteignent donc à peine 20% de documents en full text, elle dépensent de lourdes sommes dans ce contexte pour un résultat décevant avec le risque d’essouflement des équipes et de découragement des chercheurs. Notre approche est certes, au départ, moins populaire auprès de ceux-ci, mais elle se révèle en définitive payante pour tout le monde, et efficace.

Le registre des dépôts en accès libre (Registry of Open Access Repositories, ROAR) nous place en 54è position pour le nombre total de références parmi les 802 répertoires institutionnels connus (c’est là un ranking objectif, basé sur un seul critère, donc acceptable! ;-) ).

—————————————————

« It is one of the noblest duties of a university to advance knowledge and to diffuse it, not merely among those who can attend the daily lectures, but far and wide ».
(Daniel Coit Gilman, first President, Johns Hopkins University, 1878)

« An institutional repository …
• fulfils a university’s mission to engender, encourage and disseminate scholarly work;
• gathers a complete record of its intellectual effort;
• provides a permanent record of all digital output;
• acts as a research management tool;
• is a marketing tool for universities;
• provides maximum Web impact for the institution ».

(Alma Swan, Key Perspectives, 2009)