De l’implication de l’ULg dans la recherche et l’enseignement en Environnement

L’ULg a d’excellentes spécialités en recherche et en enseignement. Parmi celles-ci on compte l’Environnement. Pratiquement toutes les facultés sont concernées. Mais en plus, l’ULg dispose d’une panoplie d’outils unique au monde, avec des implantations judicieusement situées, dans des environnements grandement menacés et particulièrement adéquats où ses chercheurs mesurent, depuis de nombreuses années, les variations essentielles du milieu.
Le milieu marin à la station de recherches océaniques Stareso en Corse, depuis une trentaine d’années. Le milieu atmosphérique, particulièrement la haute atmosphère à l’observatoire du Jungfraujoch en Suisse, depuis une soixantaine d’années. Le milieu terrestre à la station du Mont-Rigi, dans l’environnement si particulier des Hautes Fagnes, depuis 80 ans.
Ces stations constituent un investissement régulier qu’il ne faut en aucun cas interrompre car les coûts sont largement couverts par les bénéfices scientifiques de l’accumulation des données exploitables parfois dans des applications inattendues. Toutes ces stations apportent un tableau de bord précieux quant à l’état de la planète et sont aujourd’hui internationalement reconnues comme telles. Dans quelques instants, je vous en montrerai une plus en détail.
Mais les compétences de l’ULg dans le domaine de l’Environnement ne se limitent pas aux recherches effectuées dans ces stations privilégiées. Elles impliquent également notre Département de Science et Gestion de l’Environnement à Arlon, nos partenaires de l’Académie Wallonie-Europe à la Faculté d’Agronomie de Gembloux, l’Aquapôle, le Centre Environnement, et de nombreux chercheurs de toutes les facultés.

Il était donc logique qu’avec ces nombreux atouts et son positionnement en matière de recherches sur l’Environnement, l’ULg en fasse son thème-clé pour l’année académique qui commence. Bien évidemment, cette mise en avant ne s’arrêtera pas à la fin de l’année. Lorsque nous décidons d’un thème annuel (l’an dernier, c’était la Culture), c’est une impulsion que nous voulons donner, un tremplin que nous voulons offrir. C’est pour nous l’occasion de faire prendre conscience à la Communauté universitaire et au dehors, de la richesse et de la variété de nos compétences dans cette thématique. L’exposition que vous pourrez visiter après la séance vous en donnera une petite idée. Plus de 200 programmes de recherche en cours ou d’actions diverses dans le domaine de l’Environnement y sont exposés.

A titre d’exemple, je vais vous présenter dans quelques instants un court métrage sur nos activités à l’observatoire des Alpes Bernoises au Jungfraujoch, qui vous montrera la qualité de l’équipement, la situation exceptionnelle mais surtout la persévérance et la régularité, d’apparence ingrate, des études scientifiques qui y ont été menées pendant près de soixante ans et qui apportent aujourd’hui à la communauté scientifique mondiale une multitude de données uniques et essentielles sur les variations de la composition de la haute atmosphère. De tels films existent également sur Stareso et sur un grand nombre de nos activités de recherche à l’étranger. Ils passent en boucle toute cette journée dans l’auditorium 304, de l’autre côté du hall et sont disponibles sur demande.

Cette année, la Rentrée académique à l’ULg a mis une sourdine à son protocole rituel et se focalise sur ses chercheurs et sur leurs travaux. C’est cela que nous tenons à mettre en évidence avant tout, car ce sont eux qui font de l’Université ce qu’elle est, avec tout ce qu’elle a d’instructif, d’utile et même d’indispensable pour l’essor d’une région. Qu’ils en soient remerciés chaleureusement par cette mise en avant que nous avons souhaitée.

J’ai l’intention de proposer une réforme universitaire qui permettra de favoriser la recherche dans quatre grands axes: les sciences de l’environnement, les sciences du vivant, les sciences de la matière et enfin les sciences humaines et de la société. Si l’expérience d’aujourd’hui est concluante, je suggère qu’elle soit reconduite les années prochaines avec la mise en évidence de chacun des autres grands axes d’activité universitaire car c’est là ce que nous avons de meilleur.