mer 27 août 2008
Le plaignant ayant retiré sa plainte, plus rien de s’oppose à la proclamation (finale j’espère) des résultats de la 1è session d’examens du 1er Bac en Médecine, qui aura lieu aujourd’hui à 17 heures.
L’ULg est convaincue de n’avoir jamais failli à ses devoirs et d’avoir, tout au long de ce pénible été, suivi une ligne de conduite cohérente, éthique et juste, soucieuse qu’elle est d’une parfaite équité. Il est vrai que, poussée par les événements et afin de ne pas prolonger ce qui est devenu pour des étudiants un véritable calvaire, elle est consciente de sacrifier un certain nombre de chances normalement réservées aux étudiants qui vont entrer en Médecine cette année. Elle n’en demeure pas moins convaincue d’avoir géré les choses au mieux, dans le contexte qui lui est imposé et elle a l’intention de continuer à lutter pour un assouplissement des contraintes.
Néanmoins, elle compatit avec les étudiants qui ne pourront bénéficier d’un accès en 2è Bac malgré leurs capacités, cette année, les années passées et les années suivantes. Elle réitère son affirmation que, même avec un contingentement d’accès à la profession, tout contingentement à l’accès aux études basé sur un autre critère que celui de l’aptitude individuelle est contre nature pour les universités. Et que les universités sont seules compétentes pour en juger. Elle continuera à se battre pour son indépendance dans l’exercice de ses missions par rapport aux influences extérieures, quelles qu’elles soient.
Un jury universitaire, composé des plus hautes personnalités intellectuelles du pays, a délibéré en appliquant servilement les règles du numerus clausus, dont il savait qu’elles étaient contraires aux droits et libertés fondamentales de ses étudiants. Il se félicite des résultats obtenus, compatit avec les victimes présentes et futures, et reporte sur les autres la solution du problème. Lamentable !
Commentaire de Charles de Selliers, le 28 août 2008 à 16:30