Last Thursday, 20 University rectors and presidents of European Research Centers met at the ULg to discuss about the progress of the Open Access (OA) movement, a topic I feel particularly concerned about. The goal was to evaluate how much things had moved since the signature of the Berlin Declaration and of the Petition to the European Commission.
Indeed, few universities have progressed even if they had agreed upon the principles of OA.
Unfortunately, if all universities do not join the fight actively by implementing the OA principles, a natural tendency will keep them in the difficulties they would like to get out of. slowliness and outrageous costs of scientific publications.

What did we decide ?
To launch « EurOpenScholar », a showcase and a tool for the promotion of OA in Europe . It will be a consortium of universities who have decided to move ahead in this direction and to try to convince the largest possible number of researchers to engage into what will certainly become the communication mode of tomorrow. This persuasion should also reach as many funding agencies as possible.
Indeed, what will be the most difficult is the transition period. Our aim is to facilitate, hence to shorten the transition time from an era to the next.

« EurOpenScholar » will benefit from a web site hosted by the ULg. This site will provide a service for the gathering of information on institutional repositories and on OA journals, a discussion forum on OA, on emerging methods in bibliometrics, on rankings and on comparisons.
It will be primarily targeted towards the researchers for whom it should act as an eye-opener on new ways to disseminate knowledge ant to evaluate research.
It will also be useful to research managers, to funding organisations and to politicians with responsibilities in research support, either locally, regionally, nationally or on the European scene, to media, to industry for technology transfer and last but not least, to the general population.
It will contribute to the promotion of sciences in Europe and to the promotion of European science and scientists.
It will facilitate synergies and technology transfer and will constitute an efficient channel of communication of true science for the public, directly or through the media.

In summary, it will be a modern and precious tool to accompany efficiently the emergence of a new paradigm of research publication.

Stevan Harnad, professor at UQAM and Southampton universities and who could not be with us, sent us a filmed message of support in which he gives an outline of the current situation and suggestions on how to make the whole research community in Europe adhere to the movement.

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Ce jeudi, 20 recteurs d’universités et présidents de centres de recherches européens se sont rassemblés à Colonster pour y discuter de l’avancement du mouvement pour l’accès libre aux résultats de la recherche (Open Access, OA), un sujet qui me tient particulièrement à cœur. L’idée était de faire le point sur l’évolution des choses depuis la signature de la Déclaration de Berlin et de la Pétition auprès de la Commission européenne.
En effet, peu d’universités ont avancé, en pratique, même si elles étaient d’accord sur un plan théorique.
Malheureusement, si toutes les universités ne se battent pas activement en mettant en application les principes de l’OA, la tendance naturelle les fera retomber dans les travers dont nous essayons de sortir: lenteur et coûts exorbitants des publications scientifiques.

Qu’avons nous décidé ?
De lancer « EurOpenScholar », une vitrine et un outil pour la promotion de l’OA en Europe. Il s’agira d’un consortium d’universités européennes résolues à avancer dans cette voie et à tenter de convaincre le plus grand nombre possible de chercheurs de se lancer dès à présent dans ce qui sera à coup sûr le mode de communication de demain, ainsi que le plus grand nombre possible d’organismes finançant la recherche en Europe. C’est effectivement la période de transition qui sera la plus difficile. Notre but est de la faciliter au mieux et donc de raccourcir au maximum le passage d’une ère à la suivante.

« EurOpenScholar » bénéficiera d’un site web hébergé par l’ULg. Ce site fournira un service de récolte d’information sur les dépôts institutionnels et sur les journaux OA, un forum de discussion sur l’OA, sur les méthodes émergentes en matière de bibliométrie, de classements (les fameux rankings*) et de comparaisons.
Il s’adressera en premier lieu aux chercheurs auxquels il ouvrira les yeux sur la nouvelle manière d’appréhender la diffusion des connaissances et l’évaluation de la recherche.
Ensuite, il sera utile aux gestionnaires de recherche, aux organismes finançant la recherche et aux responsables des politiques nationales ou régionales de recherche, aux media, à l’industrie en vue des transferts technologiques et enfin au grand public.
Il contribuera à la promotion des sciences en Europe et à la promotion des sciences européennes ainsi que des chercheurs européens.
Il facilitera les synergies et le transfert des technologies et constituera un canal efficace pour la communication de la vraie science au public, directement ou à travers les media.

En un mot, ce sera un outil moderne et précieux pour l’accompagnement efficace de la mise en place du nouveau paradigme de la publication scientifique.

Stevan Harnad, professeur aux Universités du Québec à Montréal et de Southampton et qui ne pouvait être des nôtres, nous a envoyé un message filmé de soutien dans lequel il fait le point de la situation et reprend les fondements de la réflexion sur l’OA et les moyens d’y faire adhérer toute la communauté de la Recherche en Europe.

* Pour rappel, la position que je défends en matière de classement des universités, s’il faut vraiment en faire, est de procéder à des classements distincts pour chacune des qualités qu’on attend d’une université. L’une d’elles et non des moindres est la qualité de la recherche. Celle-ci doit se mesurer avec des outils appropriés à chaque discipline. Pour les domaines où les publications dans des périodiques constituent une mesure objective et reconnue, la méthode de mesure (des citations, par exemple) est essentielle et c’est sur de telles méthodes, grandement facilitées par la nature électronique des publications et leur accès libre, qu’il faut se mettre d’accord. Tant la Commission européenne que l’EUA nous ont fait part de leur intérêt dans nos travaux.