Dès le lendemain de la cérémonie de Rentrée académique, je me suis envolé pour le Mexique, à Monterrey où se déroule actuellement le Forum Universal de las Culturas, un événement mondial de très grande dimension (80 jours, plus de 150 évènements). L’Université de Sherbrooke y a organisé cette semaine une rencontre entre ses partenaires internationaux principaux: les Universités de Montpellier 1 et 2, le Pôle interuniversitaire européen de Montpellier et du Languedoc-Roussillon (France), l’Università degli Studi di Trento (Italie), l’Université de Liège et l’Universidad Autonoma de Nuevo Leon à Monterrey.
Nous y avons signé un accord pour la fondation du réseau LATINUS (les langues latines sont notre point commun le plus évident, mais il y en a beaucoup d’autres).

Les partenaires du Réseau « désirent réaffirmer, dans le cadre du Forum Universel des Cultures 2007, l’importance de promouvoir et de soutenir la diversité culturelle qui constitue une valeur fondamentale du développement humain. Le groupe ainsi constitué reflètera la richesse de cette diversité au sein du monde latin et mettra en valeur l’apport de cette latinité dans tous les secteurs de l’activité humaine ».
Sans se refermer sur nous mêmes, nous restons ouverts aux autres langues tout en contribuant à préserver le patrimoine culturel d’origine latine dans sa diversité.

La prochaine réunion plénière du Réseau aura lieu à Liège le 26 novembre 2007, afin de faire progresser les projets concrets qui seront entérinés à Montpellier le 25 juin 2008.

Cet accord entre dans le droit fil de la politique de relations internationales que nous avons définie: travailler le plus possible en petits réseaux d’institutions comparables qui partagent les mêmes objectifs et ambitions au plan international constituer ainsi des réseaux de réseaux.
A cet égard, nous avons déjà constitué d’autres alliances multipartites: l’une avec l’Université du Kwazulu Natal de Durban (Afrique du sud) et l’Université de Lubumbashi (RDC) en vue du redéveloppement de cette dernière, l’autre, en cours de formation, avec l’Universidade Federal do Amazonas à Manaus (Brésil) et l’Universidade Central del Ecuador à Quito (Equateur).

A côté des séances de travail remarquablement organisées par nos collègues mexicains et la chaleur vibrante, non seulement du climat, mais de l’accueil, vivre un match de football entre l’équipe de l’Université et celle de la ville, toutes deux en première division, dans un stade de 50.000 places rempli par les étudiants qui ont un sens aigu de l’appartenance à leur Alma Mater, dans un pays où ce sport est roi, est, même pour quelqu’un de peu versé en matière de ballon rond, une expérience visuelle et sonore inoubliable…