Visiblement, et contrairement aux prédictions de la Fédération des Etudiants Francophones (FEF), le test (obligatoire mais non contraignant) avant l’entrée au 1er Bac Médecine n’a découragé personne: il y a plus de candidats déclarés aux 2 sessions que d’inscrits l’an dernier.
En juillet, il y avait 1.065 inscrits dont 976 ont passé le test.
56 candidats inscrits en juillet se sont réinscrits (information datant d’avant la prolongation d’une semaine), vraisemblablement pour voir s’ils pouvaient améliorer leur résultat en 2 mois.
2.008 candidats se sont donc inscrits pour la première fois en 2ème session.
2.984 étudiants (maximum) pourraient s’inscrire pour la première fois en Médecine en FWB en 2013-14 (Les ‘répétants ‘ou bisseurs’ ne sont pas repris ici, vu qu’ils ne doivent pas présenter le test), contre deux mille environ en 2012. Ce nombre pourrait neanmoins être quelque peu plus bas si tous les inscrits ne présentent pas et si certains, au vu de leur résultat, décident de mieux se préparer ou de se réorienter.
Il n’en reste pas moins vrai que ce système ne tient guère compte des étudiants qui, en dernière année du secondaire, doivent présenter une seconde session, certaines écoles n’ayant terminé ces examens qu’assez tard en août. Hormis cette difficulté, qui valait surtout si la date limite d’inscription au test était le 23 août (elle a finalement été reportée au 30 août) le test ne semble pas du tout altérer l’enthousiasme et les vocations, loin de là, comme les nombres l’indiquent.
Je partage néanmoins l’avis de la FEF sur un point: il vaudrait mieux donner aux universités les moyens d’accueillir avec plus d’efficacité et un meilleur encadrement tous les étudiants qui désirent faire des études médicales en vue d’exercer un métier pour lequel on prévoit une pénurie. Les restrictions budgétaires qui frappent le secteur public, même si elles ont été atténuées le plus possible pour l’enseignement, font très mal à une époque où la formation est considérée comme la planche de salut de la « crise »…