On va encore me dire que je m’en prends violemment à la presse lorsque paraît un article qui égratigne mon institution. Sans doute. Je tiens cependant à préciser que ma colère ne s’adresse jamais à l’ensemble des journalistes, mais seulement à ceux qui (souvent de manière répétitive) bafouent les principes éthiques élémentaires de la profession et rédigent des articles polémiques fondés sur un seul son de cloche.
C’est ainsi que ce matin, Philippe Lawson, de la Libre Belgique, réitère avec acharnement des accusations erronées au sujet d’un jugement intervenu en janvier dernier au sujet du licenciement d’un agent de l’ULg. Il avait déjà sévi avec des commentaires fallacieux en octobre dernier, le revoilà aujourd’hui. Le titre de l’article: « L’ULg condamnée sévèrement par la justice » est faux et malveillant. En effet, la justice avait, en janvier dernier, déclaré que l’ULg n’avait commis aucune faute dans le cadre de la cessation des relations de travail et a débouté l’agent de ses demandes de dommages et intérêts pour licenciement abusif. Contrairement à ce qui est suggéré dans l’article, nous avions émis des propositions constructives à l’égard de cette personne, et cela dès 2007, dans le cadre de négociations à l’amiable, modalités que celle-ci avait néanmoins refusées, préférant s’en référer à la justice. Cette histoire est d’autant plus stupéfiante que l’article est publié aujourd’hui, trois mois et demi après une décision qui confirme le comportement non-fautif de l’ULg et le matin même d’une audience portant simplement sur la fixation de l’indemnité compensatoire de préavis!
La technique journalistique utilisée ici, faisant fi de l’importance accordée par l’Institution à la qualité de sa politique sociale, et aux diverses avancées acquises récemment encore, trouve son paroxysme dans l’accusation implicite du dernier paragraphe de l’article, consistant à inférer que nous aurions licencié un agent pour cause de dénonciation de pratiques irrégulières au sein de l’Université en lui allouant néanmoins un « beau pactole ».
Ces accusations sont graves, purement mensongères et calomnieuses. Elles menacent la confiance que les employés de l’Université ont en leur institution et portent, de façon totalement inacceptable, atteinte à la réputation de l’Université, qui entend réagir par toutes voies de droit.