Etrange, le calme des cieux ce week end… Fameuse tuile pour les collègues qui devaient se rendre à des réunions scientifiques un peu éloignées. Tuile plus grande encore pour ceux qui étaient partis et doivent rentrer au bercail, obligés de prolonger quelque peu leur séjour, ce qui peut paraître amusant à première vue, mais qui ne l’est quasi jamais en réalité. C’est aussi l’aventure qui arrive à 70 étudiants de notre faculté de Gembloux AgroBioTech et à deux de leurs professeurs, bloqués ainsi après un stage au Maroc. Ils sont, me dit-on, confortablement logés dans un hôtel de Casablanca et ils vont tous bien. On n’attend pas leur retour avant lundi, au plus tôt…
Il est bien rare qu’un bouleversement de cette ampleur ne puisse être attribué à aucun responsable, politique, industriel ou spéculateur financier. Comment donc en vouloir à ce brave Eyjafjöll qui, dans le fond, ne fait que son métier millénaire de volcan.
Par contre, c’est une aubaine pour le calme de la campagne et le charme d’une journée ensoleillée de printemps, même pas assombrie par un nuage que l’oeil nu ne peut déceler. Prenez donc des photos, il pourrait s’écouler de nombreuses décennies avant qu’on ne revoie un ciel impeccablement bleu, sans la moindre trace d’un sillage aérien !